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Edward arriva en courant en tenant Alice par la main, ou plutôt, en se faisant limite trainer dans la neige par sa soeur tant elle était préssée de rentrer au chalet. En effet, une de ses visions lui avait montré qu'une présence qu'elle aimait plus que tout, était arrivé. Bien sur, je l'avais vu en même tant qu'elle dans son esprit et j'avais été soulagé de ne pas y voir le visage parfait de mon autre soeur Rosalie. J'avais accéléré le pas histoire de devancer Alice et de frapper le premier à la porte. C'était devenu comme une sorte de course entre nous deux, mais bien c'était moi le plus rapide et elle la plus maligne. Je ne su pas exactement qui de nous deux était arrivé le premier devant la porte.

A peine essouflé par la trentaine de kilomètre que nous venions de parcourir, Alice et moi entrions dans le chalet.

Un sourire se dessina sur mon visage lorsque je vus toute ma famille présente. Je pris alors Bella dans mes bras et glissant mes mains autours de sa taille, je lui fis un baiser sur ses douces lèvres. Suite à ça j'embrassais ma fille sur la joue et passa une main dans ses cheveux avant d'aller saluer le restant de la famille.

Une fois que ce fut fait, j'otais ma veste pleine de neige et mouillé pour l'étendre devant la cheminée.

- Content de vous voir tous les deux ! Nous allions justement préparer nos valises et rentrer à Forks. Vous nous avez manqué ! Le chemin n'a pas été trop long ? Qu'es-ce qui vous amène ici alors ? Rosalie à encore piquer une crise ?

Je leur adressais un sourire ravis et plongeait mon regard dans celui de mon amour. Notre vie à Forks me manquait comme à beaucoup de personne de ma famille. Nous allions rentrer, peu importe le comportement de Rosalie. Il faudrait bien assumer et cesser de fuir. Et puis, elle finirait bien par se calmer, surtout quand elle se rendrait compte que c'était par sa faute que toute la famille était aller s'installer en Alaska. Mais je ne lui dirait pas, ce ne serait pas quelques choses de très agréable et ça pourrait rajouter à son humeur de peste. Mine de rien, elle aussi me manquait. Ca restait quelqu'un de précieux à mes yeux.

Edward et moi, quelle relation particulière de frère et soeur. Toujours une grande compétition qui nous fit cavaler dans la poudreuse à une vitesse affolante dès que j'eus reçu la vision de nos parents adoptifs arrivant au chalet. En effet, ma joie étant immense, une course folle avait commencé et par un enchantement dont je ne saurais expliquer les mécanismes : nous nous étions bientôt retrouvés à tenter d'atteindre chacun le premier la porte d'entrée. Oh bien sûr, Edward était le plus rapide cela n'était pas contestable ; pourtant mon esprit malin savait comment s'y prendre pour le retarder et me laisser ainsi une chance. Jeux puériles et si légers après la dure conversation que nous avions menée quelques instants plus tôt, je pris un plaisir indéfinisable à ce sprint d'à peine une trentaine de kilomètres qui nous conduisit bien vite à notre demeure vacancière.

Lequel de nous deux avait franchi le seuil en premier ? Même si je n'aurais su le dire, je préfèrais penser qu'il s'agissait de moi, narguant Edward par les pensées. Nous entrions donc tout deux et retrouvions les personnes chères à notre coeur. Immédiatement, je vis Esmée et la prenant dans mes bras lui adressai un :

- Bonjour Esmée, ça fait tellement de bien de te revoir.

Une bise plus tard, j'adressai un sourire à Carlisle et le saluai à son tour :

- Bonjour Carlisle !

Après ces quelques retrouvailles, je me glissai avec grâce vers Jasper qui me choya comme habituellement. J'adorai cette façon d'aimer que nous partagions, ces regards discrets, ces gestes affectueux, ces sourires complices,... Notre relation était des plus psychiques, nous nous comprenions d'un simple mot, parfois même seuls nos yeux semblaient suffir à communiquer. Me plaçant donc à ses côtés, je me serrai contre son corps de glace : il m'avait tant manqué que retrouver cette proximité était réellement salvateur.

J'aurais aimé que ces instants de détente et d'entente familiale perdure plus longuement, toutefois Carlisle décida que le moment était venu de s'entretenir sur ce qui s'était produit à la villa durant notre absence et pour ce que j'en voyais déjà cela n'allait pas être gai. Rosalie n'avait certainement pas bien perçu notre départ et cela pouvait se comprendre, cet abandon que nous lui avions infligé n'était pas digne de nous et elle devait nous en vouloir de l'avoir en quelque mesure laissée en tête-à-tête avec ses démons...

- J'ai besoin de vous dans le salon...

Visiblement, la discussion allait être longue et c'est donc d'un pas nonchalant que je gagnai le salon. Là, Jasper, dont la main était toujours dans la mienne, s'asseya sur le sofa beige tandis que j'en fis de même sur l'accoudoir annexé. Peu à peu, les autres membres de la famille gagnèrent la pièce après avoir pris soin d'éloigner Nessie de cette conversation dont il était préférable qu'elle ne connaissât pas la teneur.

Un soupir, j'attendai que nos parents nous content les événements qui avaient eu lieu en notre absence et nous donnent des nouvelles de notre soeur ainsi que de son mari qui devait nous maudire.

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Renesmée avait été envoyé dans la cuisine pour lui épargner la discutions que Carlisle voulait engagé. Je savais et connaissais bien le sujet qu’il souhaitait abordé. Tous était dans l’ignorance et dans l’attente de ce qui allait se dire, même ma Bella, tandis que je répondais discrètement aux interrogations de mon père.

Il se demandait comment l’annoncer, comment le traiter sans inquiéter la famille. Ce qui était sur, c’est que l’on devait se dépêcher de rentrer à Forks. Le plus vite possible.

Seul Esmée semblait détendu et pas le moins du monde inquiète par ce qui allait se dire. Elle l’était mais pas pour le même sujet. Bien qu’elle pense que la réaction de Renesmée soit normal face aux comportements que j’avais eu, je ne comprenais pas vraiment sa façon de pensée si nouvelle. Elle me semblait quelques peu troublés. Me cacherait t-elle ses véritables pensées ? Jamais ma mère ne s’était comporté ainsi et cela me surprenait, m’attristait aussi mais je n’y accordais pas trop d’attention. Après tout, le problème qui allait se gérer avait des raisons de troubler son âme pur.

Elle interrogea alors ma Bella, sans vraiment lui laisser le choix :

- Bella, je devrais peut-être aller avec Renesmée dans la cuisine pour ne pas qu'elle se blesse ; question de la surveiller, tu comprends.. ?

Je ne répondis pas puisque cette question ne m’était pas adressé, mais j’espérais que Bella fasse le bon choix.

Je fis alors les gros yeux lorsque je perçus le flot de pensée de ma mère, si étrange de sa part ! Elle n’allait pas aussi bien que j’aurais pu le croire et si quelqu’un devait s’absenter de la conversation, ce n’était sûrement pas elle mais au contraire moi. Je savais déjà l’étendu du problème grâce à ma faculté mentale et pourrait en toucher deux mots en privé avec Carlisle. Abandonnant Bella sur le canapé après l’avoir embrassé sur le front, m’être excusé auprès de Carlisle et m’être levé du canapé.
J’embrassais ma mère sur la joue et lui indiqua d’un signe de tête qu’elle pouvait rejoindre le restant de la famille. J’allais rester auprès de ma petite fille et l’aider à aller préparer sa valise.

Je pris Renesmée dans mes bras et couvrit sa petite joue de baiser avant d’emprunter le grand escalier menant à l’étage, sans vraiment laissé d’autre choix à Esmée que d’allée écouter ce qui allait se dire au salon. Elle était concernée.

Ma petite fille me regarda avec de grand yeux et un beau sourire. Je le lui rendis avant de la déposer sur son lit et de passer ma main dans ses cheveux.
Les phrases que je lui fit eurent un ton doux et rassurant :

– Ma petite fille chérie, ma princesse qui devient grande maintenant. Tu sais que je t’aime toi ? Mais le mieux qu’on puisse faire, c’est préparer ta valise pour rentrer au chaud à la maison. Retrouver tonton Emmett et tata Rose. Et aussi Jacob. Ils seront heureux de te revoir ma puce. Tu veux bien aider papa à faire la valise ?

Je lui sourit et déposa encore un baiser sur son petit front.

L’atmosphère de bien être familial qui régnait dans le petit chalet après l’entrée d’Edward et d’Alice ne fut que de courte durée. Pourtant elle était vraiment plaisante et avait été l’une des raisons pour lesquelles nous étions venus en Alaska. Aussi Avais-je savouré chacun instant à sa juste valeur.

Mais maintenant, installé dans le sofa, il n’était pas difficile de ressentir la tension bien plus que présente dans la pièce et cela seulement amené par la simple phrase de Carlisle. Et je savais de source sur, que cela n’était pas le fruit de mon don, peut être simplement la ressentais-je un peu plus fortement que le reste de la famille. Mais il était évident, que chacun d’entre eux en avaient conscience. Et je devais admettre que moi aussi j’étais un peu tendu. Carlisle avait parlais un peu froidement, ce qui n’étais pas dans ses habitude. Mais la présence d’Alice à mes cotés était un bénéfice non négligeable. Sa présence à mes cotés me permettait de me concentrer plus sur les émotions de ma famille que des miennes. Il me fallait alors essayer de les apaiser un peu, afin que, ce qui prenait à présent la tournure d’une réunion de famille, ce déroule le mieux possible.

Mais ma famille ne m’en laissa pas le temps, car il fur question de protéger Renesmée de ce qui pourrait ce dire durant cette discussion. Et je fus assez surpris de voir que c’était Esmée qui s’en chargeait. J’avais pensé bien au contraire qu’elle aurait voulu avoir son mot à dire dans cette discussion, puisqu’elle représentait l’un des piliers important de cette famille et que j’avais tout a fait conscience de ce vers quoi la conversation allait tournée. Me concentrant alors un peu plus vers elle, je ressentis en plus de son inquiétude, sa peine et sa douleur. Il était donc primordial que je commence par ma mère plus que toute autre personne. Je me fis alors un devoir de l’apaiser au mieux, ce qui sembla fonctionner. Ce fut le moment qu’Edward choisi pour prendre les choses en main et reprendre son rôle de père, ce qu’il faisait à la perfection, je devais l’admettre.

Je trouvais sa décision, tout a fait correct. Esmée devait rester avec nous et Nessie, serait plus à même de comprendre la situation si Edward l’accompagné. Mais avant que cette dernière ne quitte la pièce dans les bras de son père, je souhaite voir disparaitre la tristesse de son visage ou du moins l’atténuer. Lui envoyant alors ce qui lui serait nécessaire, modifiant alors le cours de ses émotions. Mais je ne douté pas un seule instant de la crédulité de ma nièce, pour son jeune âge, elle avait un esprit très avancé et une grande compréhension des choses. Mais cela n’était pas de mon rôle, je savais qu’Ed le lui expliquerai. Je me concentrais de nouveau sur ma famille. Et maintenant que Nessie n’était plus là les choses semblaient un peu plus claires. Leur envoyant alors le plus d’ondes positives à chacun et adressant un sourire à Esmée, l’invitant ainsi à nous rejoindre. Nous avions besoin de sa présence, autant qu’elle de la notre. La tension légèrement redescendu à présent, il me sembla que le moment était venu de rentrer dans le vif du sujet, sachant que je garderai un œil sur les émotions de chacun et que je savais qu’Alice gardait un yeux sur moi.

JASPER « Je pense Carlisle, que nous sommes prêt à t’écouter »

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