J’étais dans mon lit, les yeux fermer, dans le silence le plus complet. Je prenais une bouffée d’air, même si cela m’était inutile, et me levais. Je regardais par la fenêtre. Le temps était nuageux, et on aurait même pu prévoir des averses sur Volterra. J’ouvrais mon armoire, prenais des vêtements, et me dirigeais vers la salle de bain ou je pris une douche. Une fois celle-ci terminée, je sortais et me coiffais, pour ensuite me sécher les cheveux. Je m’habillais aujourd’hui d’un jeans noir, avec des bottines a talon, noire, elles aussi. Pour le haut, je me contentais d’une chemisette rouge vif, légèrement décolleté pour pouvoir attirer les humains plus facilement. Je me maquillais les yeux, avec du crayon noir et du mascara, accompagné de fard a paupières noir pour accentuer mon regard. Il est vrai que j’aimais beaucoup me mettre en valeur. Une fois que j’eus terminé, je sortais de ma chambre, et descendait les marches du château de Volterra. Je sortais du château, regardais aux alentours. Je soupirais. Je décidais finalement d’aller à Seattle.
Je me mis à courir à pleine vitesse. Tellement vite qu’un simple humain n’aurait jamais pu me voir. J’arrivais enfin à destination. Je me recoiffais légèrement, et me baladais dans les rues de Seattle. Le temps était le même qu’a Volterra. Tant mieux, je pourrais me balader tranquillement dans les rues sans me faire remarquer. J’avais prévenu Aro de ma petite sortie en ville, qu’il ne pouvait pas me refuser, après tout. J’avançais doucement vers le centre ville, ou plusieurs regards se tournaient sur moi. J’entendais des bruits de pas venant d’une ruelle. Je tournais donc la tête, et apercevait une silhouette. Je m’approchais sans bruit de cette personne et m’arrêtais juste derrière elle. Le jeune garçon se retourna, mais il n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit. Je l’attrapais, et mettais ma main devant sa bouche pour ne pas qu’il alerte toute la ville. Il ne me manquerait plus que ça, franchement ! Je me nourrissais du sang du corps sans vie, a présent, de l’homme qui était devenu pâle, a son tour. Une fois que j’en avais finit avec lui, je cachais le corps la ou personne ne le retrouverait avant longtemps.
- Pauvre homme… dis-je, en le regardant.
Au mauvais endroit, au mauvais moment. Je souriais, et me retournais pour pouvoir rejoindre le centre-ville.