L'ambiance dans ma tête assez aussi pourri que d'habitude. Rester a la maison m'énervait un peu trop, surtout qu'il n'y avait pas Stefan de présent, je me demandais bien où il était d'ailleurs... Enfin bref. Dans l'impossibilité de m'amusé a le tourmenté, j'avais enfilé une paire de lunette de soleil et un blouson de cuir pour aller boire en ville. La meilleure façon pour caché un meurtre d'ailleurs. C'était facile d'hypnotisé un gars pour qu'il pense avoir tué ma victime a ma place...c'était le mieux a faire et c'était marrant. Entrant dans le bar, je retira mes lunettes. Mes yeux étaient noirs d'encres mais je savais maitrisé ma soif, surtout en présence d'alcool. C'est un travers humain que je n'avais pas perdu. Bien que l'alcool n'avait plus le même effet sur moi qu'avant, le gout m'était resté agréable en bouche et, bien qu'il ne calmait pas ma soif de sang, ca m'aidait a pensée a autre chose. Je commenda la première chose qui me vint a l'esprit (==> Whisky) et le bus tranquillement en observant les gens présents, cherchant déjà le meilleur profil du "tueur". J'en trouvais un qui était parfait. Du genre biker nerveux, a en croire son poing serré et son crâne presque chauve. C'était le cliché même du biker prêt a tué n'importe qui a cause d'une dispute, s'il buvait assez. Mais je n'étais pas venu pour tué tout de suite, je devais au moins vidé une bouteille de bourbon pour ne pas être accusé tout de suite d'avoir déclanché la bagarre...

[Message de prévention anti-alcool: consommez avec modération !]

Aujourd’hui, je m’étais levée plutôt tard par rapport à d’habitude mais il faut avouer que cette nuit, j’avais très très mal dormi. J’étais donc sortit de son lit et avait filée sous la douche pour me rafraîchir les idées. J’ai ensuite ouvert le robinet car l’eau est toujours froide au début, et pendant ce temps-là je pouvais tranquillement me déshabiller pour aller sous l’eau. Une fois la douche fini, j’ai enfilé mon peignoir et me suis dirigé vers ma chambre qui est voisine à la salle de bain, pour s’habiller convenablement. Je n’avais toujours pas entendu mon frère, probablement qu’il avait dormi chez un ami ou un truc du genre, c’est vrai que ça ne pouvait lui faire que du bien de se changer les idées. Chose qui était très dure pour moi malgré que Bonnie et Caroline étaient toutes les deux-là pour moi ce n’était pas pareil, je n’y arrivais pas encore, c’était trop tôt. Ensuite je suis sorti de ma chambre puis je suis descendue vers le salon afin de sortir. C’est à ce moment-là que j’ai reçu un coup de téléphone de Bonnie qui me proposait d’aller au bar afin de profiter un peu et de sortir, chose que je ne faisais plus du tout en ce moment. Cependant il fallait que j’y aille au moins pour elle, et pour lui montrer que j’allais bien même si ce n’était pas le cas et qu’elle le savait. Je n’avais certes pas envie de me frotter à la foule aujourd’hui.

Je me suis ensuite décidée à sortir et à me diriger vers le fameux Olympia’s bar. En entrant dans celui-ci, je remarquai qu’il y avait du monde, tant pis maintenant j’y étais il ne fallait pas faire marche arrière. En avançant sans faire attention j’ai heurté une personne qui était au bar, car je ne regardais pas ou j’allais. Je me suis excusé sans vraiment faire attention de qui il s’agissait. Puis je suis allé m’asseoir à une table, en attendant Bonnie. Après 10 minutes toujours pas de nouvelles de celle-ci et c’était rare de sa part de poser un lapin. J’ai regardé mon téléphone pour l’appeler et là j’ai vu que mon dit téléphone était en silencieux et qu’elle m’avait laissé un message : « Léna, c’est Bonnie, je suis vraiment désolé pour notre rendez-vous, j’ai une affaire urgente à régler avec ma grand-mère, je t’expliquerais. ». C’est aussi car j’avais remarqué que le jeune homme que j’avais heurté un peu plutôt ne m’avait pas lâché du regard. Et que je ne voulais donc pas être toute seule dehors, âpres tout son regard était insistant sur moi. Bon maintenant que les choses était faite après tout j’allais rester ici un petit peu, et boire quelque chose, puis je rentrerais chez moi comme à mon habitude c’est temps-ci.

Cela maintenant dix petites minutes que j’attendais ici, Bonnie m’avais pour ainsi dire abandonnée seule livrée à moi-même mais il faut dire que ça me faisait du bien de sortir un petit peu depuis le temps que j’étais enfermée chez moi sans personne, en pleurant toute les larmes de mon corps ou éventuellement les nombreuses fois ou je me rendais au cimetière pour voir et parler à mes parents trop tôt partis à mes yeux alors que j’avais encore besoin d’eux. Alors que j’étais assise aperçue le jeune homme assis au comptoir s’avancer vers moi, peut être m’avait ici pris pour une autre ? Ou peut-être pensait-il que je lui avais fait du rentre dedans ? Quand il se posta devant moi je le regardai dans les yeux l’invitant à s’asseoir en face de moi. Pour le moment il n’avait l’air bien méchant pour le moment, et de la compagnie, même d’un inconnu ne me ferais pas de mal bien au contraire.

Si je puis me permettre.
Bien sûr.

Je me suis mise à le regarder tout en lui adressant un sourire et en lui tendant la main. Il faut avouer qu’ici sa prestation sortais du commun, car jamais personne n’était venus m’accoster de cette façon mais je préférais sa plutôt qu’il continu à me regarder comme il le faisait depuis un petit moment déjà. Je le remerciais pour son verre malgré que je ne buvais pas d’alcool, d’ailleurs il dut le comprendre après la moue que j’ai faite à la vue du verre.

Damon Salvatore. Excusez-moi de vous avoir regardé ainsi, vous me rappeliez une très bonne amie a moi que j'ai perdu de vue. Ce verre est pour me faire pardonner d'ailleurs.
Contente d’être rassurée, moi qui aurai pu vous prendre pour un psychopathe ou autre truc du genre…

Je poussai le verre vers lui, pour lui rendre malgré sa gentillesse. Et encore en disant ça, je n’étais pas très loin du compte en fait. Mais je n’en savais rien du tout, car pour moi tout cela n’était que fantastique et je n’en avais jamais entendue parler ou du moins à pars dans les contes de fées. J’eus un petit rire, face à ce que j’allais lui dire. Moi ? Rire ? Ça faisait bien longtemps que ça ne m’étais pas arrivé c’est dernier temps.

Pas d’alcool pour moi, ça me réussis très mal en fait. Moi c’est Léna … Léna Gilbert.

J’avais toujours du mal à cerner cet homme et probablement que je n’y arriverais jamais. Mais pour le moment il m’intriguait un peu, et je n’avais pas la tête à ça pour le moment. Une pause en alcool, plutôt une pause d’amusement oui, disons aussi que je n'avais pas la tête à cela alors que j'aurais dut au contraire m'amuser et faire la fête pour m'aider à aller mieux et oublier.

- Je fais une pause en alcool, je suis pas alcoolique hin, mais les récents évènements, m’empêche de m’amuser disons.

Ce nom ne devrait pourtant pas lui être inconnu, étant donné que c’était Jonathan Gilbert, un lointain oncle ancêtre de Léna qui avait mis à jour les vampires aux yeux de la communauté. Enfin bref, c'était comme ça, je regardais un peu au alentours vaguement si je voyais quelqu'un que je connaissais et pour le moment personne.

Excusez-moi, ça va paraitre une question étrange mais...Connaissez-vous une femme qui se nomme Katherine Pierce?
Et bien, non pas à ma connaissance, je devrais ?

Suite à sa question spontanée, je répondis aussi vite par un non sincère, après tout déjà, je n’avais pas le don pour mentir, et je ne connaissais pas cette fameuse Katherine, pourquoi je devrais ? Du moins, je fus surprise par sa question soudaine comme cela mais j’ai passé la dessus. Une serveuse et venue vers nous, Damon l’ayant interpellé, j’ai commandée également un soda, histoire de me rafraîchir les idées un peu. J'en ai ensuite bu une gorgée tout en regardant le jeune homme et je l'ai remercié.

- Ma question va peut être indiscrète mais vous vivez dans le coin ? Je ne vous ai jamais vu ici.

Exact pauvre petite, mais je n’aimais pas qu’on me plaigne mais alors pas du tout, j’essayais de passer outre et me disais que demain sa irait mieux mais chaque fois que je me réveille le matin, c’est boum retour à la réalité. Nan, je ne connaissais pas cette fameuse Katherine, qui apparemment me ressemblait, ou du moins je lui ressemblais beaucoup si c’est ce que je venais de comprendre. Je l’ai regardé en lui faisant un léger sourire ce qui était rare de ma part ces derniers temps mais je n’allais pas être désagréable, ce n’était pas du tout mon genre bien au contraire. Puis je pris mon verre et j’en bu une dernière gorgée.

- Non, mais c'est l'amie que je recherche. Elle vous ressemble comme deux gouttes d'eau.
- D’accord, et bien non, je ne la connais pas.

Et oui étant donné, que je n’avais pour ainsi dire toujours pas de nouvelles de Jérémy, enfin si plus ou moins par les amis chez qui il était, mais je savais très bien que là où il pouvait être il ne se trouvait pas en mauvaise compagnie bien au contraire. Ces gens s’occupaient très bien de lui, mais bon c’était mon frère quand même, mais si il était mieux là-bas le temps de se remettre de la mort des parents à quoi bon je ne voulais que son bonheur, quitte à sacrifier le mien pour le sien. J’essayais cependant de ne pas me morfondre en restant dans cette grande maison si vide, alors qu’autre fois c’était la maison du bonheur elle avait fait place à une maison sans vie surtout. Cela me permettait davantage de m’isoler même si je savais que ce n’était pas bon pour moi, mes amis au contraire aurait préféré que je sorte et que je m’évade mais c’était encore dur à l’heure d’aujourd’hui ou disons surtout que je n’avais pas trouvé de motivation pour cela.

- Depuis des siècles, ma famille a toujours été ici et je suis né ici. Je suis parti faire des études un peu loin et je ne suis revenu que récemment pour voir mon petit frère.
- Si mes souvenirs sont bons, ma famille aussi à toujours été plus ou moins présente dans cette ville. Enfin à l’heure d’aujourd’hui, il ne reste plus que moi comme Gilbert ici. Ah tu as un frère, il est ici depuis longtemps ? J’ai un frère aussi mais disons qu’il est en vacance encore. Je me retrouve donc seule dans une maison vide, c’est pas évident.

Dans ce que je venais de dire j’avais un sentiment de mélancolie, mais je ne le laissais pas paraître, après tout je n’étais pas là pour cela, et encore moins ici, pour raconter ma vie au premier inconnu qui passe s’arrêter dans le coin pour me parler. Alors sa famille avait donc été dans cette ville depuis très longtemps aussi, alors peut être qu’elles s’étaient toutes deux croisées à une époque qui sait. Enfin ce « jeune » homme ne me disait vraiment rien, et comme il le disait, il été né ici mais étant parti, il n’était revenu que maintenant.