Validée

Que je vous conte mon histoire ? D’accord mais c’est à vos risque et péril, je vous aurais prévenue. Sachez tout d’abord que je ne suis pas très fière de la personne que j’ai put être auparavant, mais c’est comme ça, on ne peut pas changer le passé.

Alors, commençons par le commencement si vous le voulez bien. C’est dans la nuit du 7 au 8 septembre 1993 que j’ai vue le jour pour la première fois. Mère, car Père n’était pas présent à l’accouchement, vous comprendrez pourquoi un peu plus tard, me donna le prénom d’Eurydice Anastasia. Non ne riez pas je vous prie, vous pouvez me surnommer Eury si vous le souhaitait. Je suis issue d’une famille bourgeoise, ma douce mère n’a donc pas pu choisir n’importe quel prénom pour son enfant. Mère, de son prénom Annabelle, m’a bien vite ramené à la demeure dans laquelle nous vivions et c’est après quelques jours que je pus enfin rencontrer Père. C’était un homme plutôt distant, ses propres parents étant militaire il apportait une grande importance au respect des règles. Lui était un puissant homme d’affaire et n’était donc pas vraiment présent dans notre vie, il était réellement rare que je puisse passer plus de deux ou trois jours de suite avec lui.

Mère, elle, avait abandonné son travail d’avocate afin de pouvoir m’élever bien que Père, Peter, fût contre cette décision, à son avis une gouvernante pourrait très bien se charger de mon éducation. Je grandie donc ne manquant bien entendu de rien bien au contraire, le moindre de mes souhait était exaucé et à l’époque je me prenais pour la plus extraordinaire et la plus belle des petites filles.

Je me souviens d’un jour en particulier, je devais avoir trois ou quatre ans environs ou nous étions partis dans un magasin de jouet avec Mère et Addison, ma gouvernante, lorsque nous étions rentré au manoir la voiture était chargé d’un cadis complet de jouet ; poupée, poussette, landau, rien n’avait été oublié…

Comme vous l’aurez constaté j’ai donc vécu dans un milieu très luxueux, j’habitais une immense maison avec une salle de jeu, une piscine et pleins d’autres choses qui me semble aujourd’hui horriblement inutiles (comme un garage remplie de voiture, une écurie dans notre somptueux jardin et pleins d’autres excentricité encore dont je l’avoue j’ai honte de parler).

Malgré tout ne pensais pas que ma vie est toute rose non plus, bien que je vous l’accorde elle a été plutôt facile. Lorsque j’étais encore très jeune des précepteurs sont venus chez moi afin de m’enseigner les mathématiques, les sciences, la littérature, la langue de Shakespeare, bref tous ce qu’une petite fille bien éduquée avait besoin de savoir aux yeux de mes parents. J’ai aussi pratiquée la natation, l’équitation, le chant, le piano, la guitare, le dessin, la danse et pleins d’autres sports encore. Malgré tout certaines des activités cités ne me plaisaient pas forcément, mes grandes passions on toujours été et reste encore aujourd’hui la littérature et la musique, j’ai une grand maîtrise du piano et m’entraîne chaque jour caressant l’illusion d’un jour pouvoir devenir une professionnelle dans cet art. J’ai également continuée à pratiquer l’équitation, j’ai eut mon premier cheval très jeune, à l’âge de 6 ans, les moments ou je peux monter à cheval sont ceux ou je m’évade et me laisse envahir totalement par mes pensées, ils sont primordial à mes yeux. De plus n’étant jamais allé à l’école comme les autres enfants je n’ai pas été entouré de jeunes de mon âge durant mon enfance et c’était parfois pesant de toujours être la seule enfant dans un monde peuplé d’adulte.

Mère ne m’a jamais vraiment parût être une femme comblée et pour cause, plus les années passaient et plus Père s’éloignait d’elle. Oui bien sûr il comblait se manque en lui offrant de nombreux cadeaux, bijoux, parfum, voiture de luxe, résidences secondaires dans un grand nombre de pays différents mais c’était inutile. Ce que Mère voulait s’était retrouver l’homme qu’elle avait épousé, celui qui l’avait un jour aimé. Pourtant avec moi elle a toujours été une femme douce et compréhensive, nous avions une relation très fusionnelle, je savais que je pourrais toujours compter sur elle et elle était la seule et unique personne pouvant lire en moi comme dans un livre ouvert.

C’est l’année de mes onze ans que j’ai découvert ce que nous cachait Père, il avait une relation avec une autre femme, je me souviendrais toujours l’avoir vue embrasser une autre femme alors que je rentrais plus tôt que prévu à la maison mon cour de natation s’étant terminé plus tôt que prévue. J’ai alors très vite développé une haine profonde envers lui, comment osait-il, lui qui n’était jamais là, trompé Mère et embrasser cette… ca… Non, je suis tout de même une jeune fille bien élevée, veuillez me pardonner.

Tout de suite j’ai voulu prévenir Mère mais jamais elle ne m’a cru soutenant que ça ne pouvait pas être vrai, que je mentais. J’ai été très désagréable avec Père pendant cette période, une vraie peste je dois l’avouer, je lui aie tout fait, jeter ses costumes hors de prix dans la boue, lancer des cailloux sur sa limousine, tous y est passé. J’étais sûre qu’il me détestait autant que moi je le haïssais mais il n’en a jamais rien montré, de toute façon il était tellement peu présent…

Pourtant nos mensonges nous rattrapent toujours et alors qu’elle rentrait à la maison un jour plus tôt alors qu’elle était censée être en voyage afin de nous faire une surprise Mère l’a vue, Père avec cette femme. Ça a été d’autant plus douloureux pour elle car Père n’était pas simplement entrain de boire le thé avec sa maîtresse si vous voyez ce que je veux dire. Elle n’en est pas revenu, alors je ne lui avais pas menti, Père l’a trompé bien et depuis un certain temps qui plus aie ? Lui n’a même pas tenté de s’en cacher n’y même de s’excuser, il nous a tout simplement mis à la porte Mère et moi.

Nous vivions donc désormais dans un loft que Père avait offert à Annabelle, un de ses nombreux cadeaux inutile, comme je pouvais le détester lui, sa maîtresse et son fichu argent ! Mère ne l’a pas supporté et est tombé dans une longue et profonde dépression elle prenait des cachets et a même commencer à boire. J’essayais de la soutenir du mieux que je pouvais mais c’était chose difficile. Transis de chagrin et ne supportant pas d’avoir ainsi perdue l’homme dont elle était éperdument amoureuse Mère a finalement mis fin à ses jours et c’est moi qui l’aie retrouvé inanimé une boite de cachet vide près d’elle.

En la voyant ainsi j’eus l’impression qu’on venait de m’arracher le cœur, c’était vraiment horrible, cette douleur était insoutenable, je le haïssais, c’était à cause de Père qu’elle avait fait ça et que le détesterais profondément toute ma vie à cause ça. Pourtant il a bien fallu que je retourne vivre chez lui mais en voyant les affaires de l’autre femme là ou était auparavant celle de Mère une chose s’est clairement imposé à mon esprit : je devais partir, loin pour ne jamais revenir et ne jamais le revoir.

Et c’est ce que j’ai fait, emportant une somme d’argent plus que raisonnable avec moi j’ai fuis, je suis parti loin de cette vie que je haïssais profondément. Je me suis installée dans une petite ville de l’état de Washington nommé Forks espérant démarrer une nouvelle vie et ne jamais le revoir.

L’histoire aurait pu s’arrêter là et j’aurais pu me reconstruire tranquillement malheureusement ce ne fut pas le cas… Je me souviendrais toujours de la première fois ou je l’aie vue l’Homme, sa peau était d’une blancheur presque effrayante et lui d’une beauté stupéfiante. Nous avons discuté, même un peu flirtée je l’avoue puis il a souhaité me raccompagner, cependant au moment ou j’allais sortir de sa voiture il m’a tiré en arrière et c’est à ce moment que j’ai senti cette morsure qui m’a procuré une vive douleur dans le cou.
S’en suivirent alors trois jours d’interminable calvaire, j’avais l’impression que mon corps étaient en feu, chaque parcelle de ma peau me brûlait atrocement et j’ai bien cru en mourir, je l’aie souhaité d’ailleurs, ainsi j’aurais pu rejoindre Mère au paradis mais ce ne fut pas le cas.

Lorsque j’ouvris les yeux je compris immédiatement que quelque chose avait changé, je voyais le monde différemment, tout était plus clair. Ma force s’était accru je le sentais, mon ouïe et ma vue était également beaucoup plus développé, bref tout en moi était décuplé. Mais qu’étais-je donc devenus, je l’appris bien vite.

L’Homme, que je ne revu jamais d’ailleurs, pourquoi m’avait-il fait ça ? Aujourd’hui encore je me pose cette question… Bref, il m’avait laissé pour morte dans une allée sombre près de l’appartement ou je logeais. En voulant aller marcher pour remettre un peu mes idées au clair j’ai sentis une brûlure intense dans ma gorge et c’est à ce moment là qu’un jeune homme est passé près de moi, le malheureux n’a pas vécu longtemps, j’ai plantée mais canines dans son cou et me suis abreuvée de son sang avant même qui lui et moi ne comprenions ce qu’il s’était passé.

Lorsque je me suis rendue compte de mon acte j’en est été horrifié, que venais-je de faire !? J’avais ôté la vie à une être humain, lui n’avait rien fait à part avoir le malheur de se trouver près de moi. J’en étais incapable, je ne pourrais pas vivre comme ça, je me promis que jamais ça ne se reproduirait, pour me nourrir j’irai prendre des poches de sang dans des hôpitaux.

J’ai bien vite compris ce que j’étais devenue, la peau blanche, tous mes sens décuplés, ce besoin irrépressible de sang ; un être de la nuit, un démon bref un vampire, voilà ce que j’étais, il ne pouvait s’agir que de cela. Moi qui n’avait jamais cru à ses histoires auparavant désormais je n’avais plus le choix.

Je compris également une chose, désormais j’étais figé et resterais bloqué à jamais dans mes dix huit ans. L’éternité voilà ce qui m’attendait, cette perspective était tellement effrayante et excitante à la fois !

Pendant près d’un an je suis restée cloitré chez moi ne sortant que pour aller récupérer des poches de sang à l’hôpital bien qu’il y eut quelque autres victimes de ma monstruosité, je m’en voulais horriblement à chaque vie humaines que je supprimais sans être capable de me retenir, je privais des enfants de leur mère, une femme de son mari c’était tout simplement horrible.

Au bout d’environ un an et demi après ma transformation j’ai tous de même osée ressortir de chez moi et même si c’est difficile et que je dois me contrôler à chaque instant j’essaie de rester en présence d’humain afin d’arriver à vivre à nouveau normalement. Cette année je me suis même inscrite à l’université de Seattle afin de reprendre mes études et j’espère de tout mon cœur arriver à vivre avec le lourd secret que je cache le plus normalement possible.

Mon caractère maintenant, bien si vraiment vous le souhaitez je m’y mets. Alors tout d’abord sachez qu’il y a plusieurs aspects dans ma personnalité et que j’ai bien changée entre autrefois et aujourd’hui.

Hautaine et prétentieuse oui je l’étais, j’avais tendance à prendre tous les gens qui m’entouraient de haut et à les considérer comme des moins que rien, capricieuse également, j’étais prête à tout pour arriver à mes fins et je peux vous assurer que quand je voulais quelque chose je l’obtenais. Ça c’est mon ancienne personnalité.

Aujourd’hui comme je vous l’aie déjà dit j’ai bien changé, d’abord pour moi tous le monde est égaux et personne ne mérite d’être traité comme j’ai pus traiter certaine personne avant, douce et attentionné voilà ce qu’on pourrait aussi dire de moi, à l’écoute également, mes amis savent qu’ils pourront toujours venir me chercher s’ils en on besoin. Aillant beaucoup souffert de la mort de Mère je garde cependant une certaine fierté à ne rien en montrer même si c’est difficile parfois. Sachant très bien ce qu’on peut ressentir lorsqu’on est seule, l’ayant beaucoup été durant mon enfance, je refuse de voir quiconque l’être et irait toujours vers cette personne.

Père, cet homme, je le hais profondément et déteste tous ce qu’il représente à mes yeux, l’arrogance, sa façon de penser que l’argent peut faire le bonheur car non il ne le fait pas. Il peut être bien utile parfois, c’est pourquoi j’ai revendu tous ce qui m’était inutile et l’ai donné à des œuvres caritative afin d’aider ce qui en avait le plus besoin.

Ma transformation en vampire a été très dure pour moi dans le sens ou étant devenu très humaine l’idée même de faire du mal à quelqu’un m’est insupportable, je regrette et regretterais éternellement chacun des meurtres que j’ai commis et me suis promis de toujours me nourrir avec des poches de sang trouvé dans des hôpitaux dans la mesure du possible.

Ne pensait pas que je suis un ange je vous pris car ça serait une erreur, un conseil : ne vous approchez surtout pas de moi lorsque je suis en colère, celle que j’étais auparavant pourrait très bien revenir sans crier garde.

Durant ma vie humaine j’ai pratiquée un grand nombre d’activité de part le désir de mes parents à faire de moi une petite fille cultivé et très bien éduqué mais aujourd’hui je continue simplement à jouer du piano et à monter à cheval, j’adore la nature et aime beaucoup me balader dans la forêt, ce sont les moments ou je peux me retrouver seule avec moi-même. Je lis également beaucoup adorant passé des heures plongé dans un bon bouquin, très curieuse je m’instruis beaucoup et m’intéresse à tout. Passionné par les langues et la littérature je suis aujourd’hui en fac de lettre.
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Mon physique, très bien : alors allons-y franchement je suis belle et je le sais. Comment pourrais-je dire cela sans passer pour une vantarde ? J’avoue ne pas connaître la réponse à cette question. Mais ce n’est pas le cas, juste que je ne me mens pas à moi-même. Une bouche fine et parfaite, que je prends soin de recouvrir d’une légère couche de rouge à lèvre la plupart du temps, un nez plutôt quelconque et des yeux d’un bleu-gris qui, si autrefois exprimaient juste une certaine froideur et de l’arrogance, aujourd’hui peuvent montrer une grande partie de mes émotions ; voilà ce qui me caractérise. Je suis d’une taille normale même si je parais plutôt grande en raison des talons que je porte souvent. Ma silhouette est fine sans pour autant que mes formes soient inexistantes, je pense plutôt avoir ce qu’il faut là ou il faut et ne pas avoir de forme disgracieuse, cependant je fais attention aillant garder la manie de prendre soin de ma personne. Mes cheveux blonds sont bouclés ou lisse cela dépend de mon humeur et retombent élégamment en cascade sur mes épaules, de temps en temps il m’arrive également de les attacher mais c’est plutôt rare, j’aime la sensation du vent s’engouffrant dans mes cheveux.

Depuis ma transformation en vampire ma peau est blanche, presque transparente et douce et brille au soleil, heureusement à Forks ce dernier ne montre pas souvent le bout de son nez et quand c’est le cas je prends bien soin de m’enfermer chez moi. Mes yeux sont d’un rouge vif mais je porte souvent des lentilles bleu semblable à ma couleur d’yeux lorsque j’étais humaine. Je l’avoue elles me gênent quelque peu mais je commence à m’y habituer aujourd’hui. Si je m’aimais bien sous ma forme humaine je dois avouer me trouver superbe en vampire.

Mon style vestimentaire, disons pour commencer que je ne suis pas un garçon manqué, il est donc très rare quand vous me verrez porter un jean large ou un survêtement. J’aime plutôt les beaux vêtements, les robes élégantes m’arrivant un peu en dessous du genou, les talons, les tuniques plus ou moins décolletées, bref j’aime me sentir femme. Pour mon visage il en est de même vous me verrez rarement au naturel étant donné que je me maquille souvent, cependant je n’en rajoute pas non plus juste un léger rouge à lèvre, un peu de fond de teint, du mascara et un léger coup de crayon. Bref, même si je suis simple j’aime les choses sophistiqué et il n’est pas difficile de remarquer que je suis issu d’un milieu aisé.