Twilight Lunaison est un forum de rpg qui poursuit l'intrigue de Révélation, chapitre de la saga Twilight de Stephenie Meyer. Pour sa renaissance : une nouvelle intrigue, de nouveaux personnages, rejoignez-nous pour écrire l'histoire... |
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| Première journée de cours et de rencontre inattendue... [Pv : Chris Pain] - [FINI] | |
| Auteur | Message |
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Hélèna Stevens Fée fondatrice
| Sujet: Première journée de cours et de rencontre inattendue... [Pv : Chris Pain] - [FINI] Jeu 11 Nov - 19:46 | |
| Cela faisait à peine quelques semaines que nous avions emménagées à Forks, ma famille et moi. Visiblement, mes enfants étaient ravis de la situation et du calme de la ville dans laquelle ils pouvaient vagabonder à leur guise grâce au temps éternellement maussade. Quant à moi, j’avais réalisé un désir qui trottait dans mon esprit depuis quelques décennies déjà mais je n’avais jamais eu l’occasion de le mettre en œuvre mais bizarrement il fallait croire que notre nouveau lieu de résidence nous accueillait à bras ouverts : en effet j’avais pu acquérir une boutique de ventes de composition florale, j’adorais cet univers plein de senteurs et de couleurs tellement riches et pleines de gaieté ! Désormais je pourrais y consacrer mon temps libre car en bonne patronne j’avais embauchée une étudiante pour y travailler en mon absence. Il est vrai que j’avais totalement conscience que la recette de cette entreprise ne suffirait pas à couvrir notre train de vie ou plutôt à suffire à convaincre les autres habitants que nous pouvions nous permettre toutes ces richesses…
C’est pour cette raison qu’en parallèle, j’avais accepté un emploi de professeur d’égyptologie et de littérature à la faculté de Seattle. Ce poste prisé et respecté me plaisait même si j’aurais préféré enseigner la psychologie, toutefois exposer ainsi mon don était risqué et pour rien au monde je ne me serais mise, moi ou mes enfants, en danger.
Ainsi, je devais enseigner aujourd’hui pour la première fois dans cette nouvelle université. A peine en avais-je franchi les portes que les parfums de plusieurs immortels me caressèrent les narines… *Il ne manquait plus que cela* pensais-je, *mais maintenant je ne peux plus reculer car après tout s’ils sont là c’est qu’il arrive à se contrôler… s’il n’y arrive pas je tâcherais de leur rappeler…*. C’est en réfléchissant à cette découverte que je rejoignis mon amphithéâtre. Il me fallut moins d’une fraction de secondes pour que mes sens éveillés d’immortelle perçoivent l’odeur d’un autre vampire dans la salle et que mes yeux avertis le localisent : assis au fond de l’amphithéâtre, il attendait nonchalamment que le cours débute sans se douter que celui-ci allait être donné par une personne qui partageait sa condition.
Sans sourciller, je gagnais la chaire et y déposait ma sacoche. Puis je me défaisais de ma veste blanche, dévoilant ma robe tout aussi immaculée : comme me l’avait dit Andrew, dans une telle tenue j’avais l’air d’un ange… Une ange qui désormais souriait à ses étudiants de première année comme si de rien était et débutait son cours d’égyptologie. L’heure passa si vite que je n’eus pas le temps de m’ennuyer, après tout ce que je leur avais conté à propos de cette période de l’histoire m’était cher : je l’avais vécu et ma mémoire était loin de me faire faux bond. Lorsque la cloche retentit quelques élèves pressés se précipitèrent sur la porte tandis que la majorité des autres vinrent me demander des précisions ou me dire à quel point je leur avais donné envie d’approfondir leurs études dans cette direction.
A quelques mètres, je vis le jeune vampire tenter de s’enfuir mais la confrontation ne m’ayant jamais fait peur je le hélais :
- Jeune homme, pourriez-vous attendre que j’ai fini avec ces étudiantes ? Je désirerais vous parler, lui dis-je en souriant.
Mon air décontracté et sûre de moi dû le surprendre et l’angoisser à la fois car un flot de sentiments contraire me parvînt quand mes yeux se posèrent sur lui. Je décidais de ne rien ne faire pour l’apaiser : je voulais connaitre sa véritable nature et ce sans piper les dés.
Lorsque les dernières élèves furent sorties, je les suivis et fermais la porte de l’amphithéâtre à leur suite pour que nous soyons plus tranquilles pour discuter. Vérifiant une dernière fois du regard que plus personne ne se trouvait dans l’amphithéâtre, je débutais la conversation :
- Bonjour à vous ! Excusez-moi de vous avoir gardé ici après tous les autres mais vous et moi savons que nous sommes différents d’eux en bien des points et j’avoue que cela m’a interloquée de voir un autre immortel dans une faculté, continuais-je en ne me défaisant pas de mon sourire. Vous êtes ici depuis longtemps ? Seul ou bien les autres parfums que j’ai pu sentir cela et là sont de vos amis ?
Je savais pertinemment que le questionner ainsi était malvenu mais j’étais en position de force et je le savais : je l’étais toujours grâce à mon don et à cet instant je désirais plus que tout en savoir plus sur ce vampire ainsi que les autres immortels qui se baladaient dans cette faculté, du moins si tant est qu’il put me renseigner…
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| | | Chris Pain
| Sujet: Re: Première journée de cours et de rencontre inattendue... [Pv : Chris Pain] - [FINI] Jeu 11 Nov - 20:35 | |
| Depuis mon emménagement a Port Angeles, l'envie de suivre un nouveau cursus scolaire m'avait trotté dans la tête. Je m'étais mis en tête d'amassé beaucoup de connaissance pour faire passé le temps, c'est pour ça que j'avais pris le cour d'égyptologie a l'université de Seattle. Je débarqua normalement, comme chaque nouveau ce devait d'arrivé, sauf que je n'étais pas normal. J'avais caché mes yeux rubis derrières des lentilles vertes que je changerais entre chaque cours. M'efforçant de respiré malgré les odeurs tentante des humains, je me laissais guidé par les voix de ceux qui parlait de l'Égypte, un moyen comme un autre de savoir où me dirigé, ca ne rata pas. Sur la porte était marqué "première année Égyptologie, ca se voyait a l'intérieur de la classe, des schémas de Pyramide tapissait le mur gauche de la salle. Un sourire orna mes lèvres, je remarqua a peine les filles qui me reluquait et grimpa dans l'amphithéâtre. Je fronça le nez en détectant des odeurs d'immortel, qui cela pouvait-il être? J'avais vaguement entendu parlé des Cullen, une famille ayant faillis entré en guerre qui vivait a Forks, a environ 20km de Port Angeles. Je resta nonchalant malgré tout, attendant le cour, d'ailleurs la prof arriva. Je sus tout de suite qu'elle était comme moi, elle avait un teint aussi lunaire que tout les vampires que j'avais vu par le passé, et dieu sais combien j'en ai croisé. Je ne pus voir ces yeux, je ne pouvais donc pas savoir si elle était assoiffée ou pas. Elle se présenta donc et entamé aussi normalement que possible son cour. Je me concentra sur le son de sa voix et ma main voleta sur le papier, prenant chaques mots en notes, je n'eus qu'une seule question, ce fut quand elle parla du procédé de momification, elle expliqua la technique, je me permis donc d'en expliqué les raisons religieuses. Je ne sus ce que la prof en pensait, mais je songea que certains allaient prendre des notes, histoire de se faire des points en plus dans les futurs interrogations. Je me leva a la fin du cour et fit semblant de m'étiré, comme la plupart des élèves de la classe. Un certains nombres de jeunes filles se dirigèrent vers la prof pour posé des questions, suivit de quelques garçons, souhaitant peut être pouvoir s'attirer des faveurs. J'ettoufa un ricanement et tenta de filé en douce. Elle me répéra, je n'eus plus de doute concernant son immortalité, j'avais pris toute les précautions pour ne pas qu'on me remarque:
- Jeune homme, pourriez-vous attendre que j’ai fini avec ces étudiantes ? Je désirerais vous parler
C'était finement joué selon moi, après mon intervention en cour ca lui donnait une raison de pouvoir me retenir quelques temps avant que je ne parte. Je tourna vers elle mes faux yeux verts et hocha doucement la tête. Le temps que les élèves filent, je m'étais assis sur un pupitre, patient. Quand nous fûmes seuls, je cligna des yeux et les lentilles finirent de fondre, laissant mes yeux écarlate luisant reprendre le dessus. Je me déplaça d'environ 20 cm sur la gauche, afin de resté a une distance respectable de l'autre immortel et la jaugea, elle ne semblait pas nourrir d'attention hostile mais on est jamais trop prudent. Je redressa la tête totalement quand elle reprit la parole:
- Bonjour à vous ! Excusez-moi de vous avoir gardé ici après tous les autres mais vous et moi savons que nous sommes différents d’eux en bien des points et j’avoue que cela m’a interloquée de voir un autre immortel dans une faculté.
Je fronça les sourcils, elle n'avait donc pas remarqué que nous étions plus que deux? Ou alors elle le savait mais attendait avant d'en parlé, au moins j'étais fixé, elle m'avait clairement dis qu'elle n'était pas humaine, je pouvais donc cessé ma comédie humaine pendant quelques minutes afin de lui parlé franchement. Je haussa les épaules pour sa remarque sur un élève vampire dans une faculté, me retins de répondre qu'un professeur c'était encore plus étrange. J'écouta la suite de son discours avant de répondre moi même.
Vous êtes ici depuis longtemps ? Seul ou bien les autres parfums que j’ai pu sentir cela et là sont de vos amis ?
Voilà qui était directe, encore une fois je ne fus pas surpris, pourquoi prendre des pincettes quand nous étions entres immortels? Je secoua la tête et parla enfin:
Pour répondre a votre etonnement, si je puis me permettre de parlé ainsi, n'est-il pas plus étrange de trouvé une immortelle en tant que professeur? Quand a vos deux autres questions, ca fait environ 3 mois que je suis installé a Port Angeles, prêt du Territoire des Cullen. Je suis seul, mon amie, ma créatrice, appelez la comme vous souhaitez, a été détruite il y a 40 ans, et je n'ai pas cherché d'autres compagnies depuis. Et vous alors? Êtes vous seule et depuis combien de temps êtes-vous ici?
En temps normal je n'aurais pas posé ce genre de question a un professeur, mais si elle me devenait hostile, ca serait plus facile de me tenir éloigné de son territoire. Je passa ma main dans mes cheveux, reprenant des mimiques humaines pendant que des élèves passaient devant la porte, je ne lacha pas mon professeur du regard. Je pensa les bons et les mauvais points de cette situation, si jamais j'étais attaqué par un rival, j'aurais peut être la possibilités de recevoir de l'aide, et dans le cas inverse, je pourrais aidé ceux qui me le demande. Je ramassa mon sac et attendit.
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| | | Hélèna Stevens Fée fondatrice
| Sujet: Re: Première journée de cours et de rencontre inattendue... [Pv : Chris Pain] - [FINI] Jeu 11 Nov - 23:41 | |
| Il était clair que ma franchise ne le déroutait pas, au contraire il paraissait être plutôt à l’aise et détendu. Son attitude me plut immédiatement, j’aimais les personnes naturelles et c’est ce qu’il semblait être, du moins c’est ce que je ressentais. Du soulagement commença à m’envahir mais il n’était pas mien, cela devait être sa réaction à mon ton direct qui avait dû le mettre en confiance ou du moins lui prouver que j’étais prête à jouer carte sur table plutôt que de tourner autour des véritables raisons qui me donnait envie de converser avec lui.
Nous avions tous deux beaucoup de choses à nous dire, j’en étais sûre. C’est pourquoi j’écoutais avec attention et étonnement ses réponses tout en me concentrant de manière à pouvoir percevoir en lui s’il disait bel et bien la vérité :
- Pour répondre à votre étonnement, si je puis me permettre de parler ainsi, n'est-il pas plus étrange de trouver une immortelle en tant que professeur? Quand à vos deux autres questions, ça fait environ 3 mois que je suis installé à Port Angeles, prêt du Territoire des Cullen. Je suis seul, mon amie, ma créatrice, appelez la comme vous souhaitez, a été détruite il y a 40 ans, et je n'ai pas cherché d'autres compagnies depuis. Et vous alors? Êtes-vous seule et depuis combien de temps êtes-vous ici?
J'esquissais un sourire lorsqu'il fit la remarque à propos de mon poste.
Par ailleurs, dans son vocabulaire je voyais parfaitement la trace d’un siècle passé… Il était déjà âgé mais pas autant que moi cela allait s’en dire : *personne n’est aussi âgé que moi si ce n’est les trois rois Volturi* songeais-je avec amusement. En tout cas, son honnêteté était très habile. Apparemment il avait tout à fait compris qu’en étant le plus vrai possible il pourrait peut-être gagner ma confiance et cela ne serait pas de trop au vue de sa condition. Etre seul, vampire nomade qui voyage au gré du vent n’est jamais une bonne chose, trop d’entre nous ont un comportement belliqueux qui les pousse à attaquer tous les immortels qui ont le malheur de croiser leur chemin…et cela au plus grand désespoir des êtres tels que moi-même qui nous lassons rapidement de leur peu de force. Au fil des années j’avais en effet fini par me lasser de ce genre de comportement et préférait discuter de manière constructive comme nous étions en train de le faire avec ce jeune vampire.
Je dois avouer que j’eus un pincement à mon cœur dont les battements me manquaient encore tant lorsqu’il fit mention de sa créatrice dont il semblait avoir été très proche. Cela devait être tellement difficile de perdre quelqu’un qu’on aime car oui il l’aimait vraiment : ses émotions emplies de chagrin et d’affection me le prouvèrent lorsqu’elles vinrent perturber mon esprit. Je ne voulais même pas imaginer ce qu’on pouvait ressentir après la perte d’un être cher, je ne pouvais pas imaginer ce que je ferais s’il arrivait quelque chose à… *Non arrêtes de penser à cela ! Ce n’est pas le moment et ce n’est même pas envisageable* m’ordonnais-je intérieurement alors que mes pensées sous l’influence de sa tristesse exprimée seulement une fraction de secondes m’avait déstabilisée.
Reprenant le fil de ses paroles, je constatais que lui aussi se posait un certain nombre d’interrogations à mon sujet, toutes aussi légitimes les unes que les autres. Après quelques secondes de réflexion, je décidais d’appliquer ce que moi et mes enfants avions décidé en lui répondant vaguement de manière à nous protéger au cas où il exprimerait une quelconque animosité par la suite tout en l’effrayant suffisamment pour que cette éventualité ne lui effleure même pas l’esprit :
- Avant de vous répondre, je viens de remarquer que nous ne nous sommes même pas présentés, du moins pas personnellement même si vous connaissez d’ores et déjà mon nom en tant que professeur: je me nomme Hélèna Stevens, dis-je avant d’ajouter d’une voix inaudible pour les humains, ou anciennement Nephthrys. Et vous, vous êtes ?
J’attendis avec intérêt ce qui allait suivre. Je savais pertinemment que tous les vampires connaissaient mon existence, à vrai dire j’étais presque une légende vivante, un mythe que tous croyaient éteint même si quelques uns d'entre eux racontaient m’avoir croisée ça et là : au fond d’eux-mêmes chacun savait que ma véritable disparition était tout bonnement impossible mais cela était si redoutable qu'il préférait m'imaginer morte.
Après quelques secondes de silence pendant lesquelles j'observais ces réactions, je repris toujours d’une voix inaudible pour quiconque ne possèderaient pas notre acuité auditive :
- Sinon pour répondre à vos interrogations, je suis ici avec deux autres immortels. Nous formons un petit clan installé à Forks. A vrai dire nous ne sommes arrivés que depuis peu de temps : quelques semaines pour être exacte et nous nous plaisons dans cette petite ville pluvieuse ! dis-je avec entrain tout en affichant un sourire radieux qui exprimait parfaitement mes sentiments intérieurs. Mon travail de professeur nous permet de nous fondre dans la population mortelle tout en continuant à mener une vie sereine et agréable.
Me taisant à présent, je me remis à me concentrer sur sa personne même si cela était obsolète puisque je ressentais déjà toutes les fluctuations de ses émotions. J’avais envie de savoir ce qu’il pensait de notre conversation, ce qu’il pensait de moi… Analyser son fort intérieur me permettrait soit de le repousser avant qu’il ne devienne un ennemi, soit de rester courtoise pour peut-être lui tendre une main et qu’il devienne, qi sait, un ami...
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| | | Chris Pain
| Sujet: Re: Première journée de cours et de rencontre inattendue... [Pv : Chris Pain] - [FINI] Ven 12 Nov - 18:18 | |
| - Avant de vous répondre, je viens de remarquer que nous ne nous sommes même pas présentés, du moins pas personnellement même si vous connaissez d’ores et déjà mon nom en tant que professeur: je me nomme Hélèna Stevens.
Je hocha doucement la tête a la mention de son nom, mais peut être n'était qu'un nom d'emprunt, comme celui que j'avais présentement, j'étais auparavant Chris Dark, mais j'avais changé de nom pour ne pas qu'on retrouve ma trace dans des fichiers anciens. Mon interlocutrice continua sa phrase sur sa lancée, sans me laissé le temps de me présenté a mon tour, ce que je ne me priverais pas de faire après.
-Ou anciennement Nephthrys. Et vous, vous êtes ?
Je tenta de masqué ma surprise, ne m'étant pas attendu a connaitre un immortel aussi vieux qu'elle! Elle avait facilement 3000 ans, si ce n'est plus. Je passais pour un enfant maintenant a ces cotés, même si, techniquement j'étais plus jeune qu'elle humainement parlant. Je pensa, avec un peu ricanement intérieur, qu'elle avait choisit la bonne place, qui de mieux qu'une Égyptienne antique pouvait parlé de cette matière? Je profita d'une petite pause pour pouvoir me présenté, les humains qui aurait entendu ma phrase n'aurait entendu qu'un léger bourdonnement tant je parlais vite:
Je m'appelle Chris Pain. Je n'ai pas une identité aussi connu que la vôtre alors je m'étalerais pas plus longtemps dessus.
Je remarqua que j'avais repris la façon de parlé de mon époque, une légère politesse, sans parlé d'autre chose que les jeunes gens ne connaissent pas, on appelle ça le respect. Je scruta le couloir, vérifiant ainsi si des élèves nous surveillaient, ou si les autres immortels de l'université venait a notre rencontre. Je détourna rapidement la tête quand elle reprit la parole et y prêta la plus grande attention:
- Sinon pour répondre à vos interrogations, je suis ici avec deux autres immortels. Nous formons un petit clan installé à Forks. A vrai dire nous ne sommes arrivés que depuis peu de temps : quelques semaines pour être exacte et nous nous plaisons dans cette petite ville pluvieuse
Ainsi donc elle avait des compagnons, deux autres, je ne releva pas, préférant gardé ces informations en cas d'attaque de sa part, bien que pour le moment elle me semblait très sympathique, je m'autorisa un sourire quand elle parla du climat, plutôt pluvieux, de la région de Fork, heureusement que Seattle n'était pas loin, sinon je me serrais bien ennuyé dans mon petit appartement. Elle reprit la parole, et je pensa que ca venait de son coté professeur, ce qui déclencha mon hilarité, nul moquerie, je me dirais plutôt étonné qu'un immortel puisse aussi bien joué son rôle.
Mon travail de professeur nous permet de nous fondre dans la population mortelle tout en continuant à mener une vie sereine et agréable.
Une nouvelle fois je trouva parfaitement logique de penser ainsi, c'était également la raison que j'avais pour venir a l'université, je songea a Leatitia, si elle avait été encore de ce monde, je n'aurais eu besoin que d'elle. La tristesse s'installa dans mon esprit, bien que mes yeux restèrent parfaitement normaux, nous ne pouvions versés de larmes, nous les vampires. Ce fut d'une voix plutôt sourde, que je répondis:
C'est pour la même raison que je daigne venir en cour.
Je passa sous silence le manque d'affection que je ressentais depuis la mort de ma compagne, après tout ca ne la regardait pas, ma tristesse aurait été palpable pour ceux doté d'une grande sensibilité, mais je ne laissa rien transparaitre, je voulais me faire des amis, autant mortel qu'immortel, je détailla lentement ma professeur. Elle était assez grande, ces boucles brunes descendait en douce cascade environ vers ces épaules. Tout en elle respirait la prestance que seul les très vieux vampires pouvait mettre en pratique sans se rendre ridicule. Je retins un soupire et dit:
Je n'ai pas de travail, bien que j'en cherche un. Je fais trop jeune physiquement pour être pris au sérieux.
Mon regard se porta sur le sien et je fus surpris par la couleur de ces prunelles, un Or intense, qui me coupa le souffle, quel genre de vampire cela pouvait-il être? Je ne lui posa pas la question néanmoins, attendant qu'elle réponde d'elle même. |
| | | Hélèna Stevens Fée fondatrice
| Sujet: Re: Première journée de cours et de rencontre inattendue... [Pv : Chris Pain] - [FINI] Sam 13 Nov - 22:33 | |
| Tout d’abord indifférent devant ma présentation, ce fut un feu d’artifice d’étonnement qui le parcourut lorsque mon véritable nom résonna contre les murs de l’amphithéâtre. Le jeune immortel s’était apparemment attendu à tout sauf à ce que je me révèle être une des plus anciennes vampires de ce monde : pourtant c’est bien ce que j’étais, une beauté qui traversait les temps, un ange de l’éternel…
Les sentiments se bousculaient en lui tandis que je percevais un zeste d’angoisse mêlée à sa surprise, il devait sans doute penser que mon expérience pourrait m’être salutaire si je décidais de me montrer hostile à son égard. Toutefois un tel comportement n’était pas dans mon habitude ni dans mes intentions en cet instant, au contraire je désirais mieux le connaître pour savoir si je devais m’en méfier ou si je pouvais relâcher quelque peu la tension que je laissais volontairement régner.
Puis dans un amusement intérieur dont je ne compris point l’origine, il dit en présentation :
- Je m'appelle Chris Pain. Je n'ai pas une identité aussi connu que la vôtre alors je m'étalerais pas plus longtemps dessus.
Clair et concis. Cette attitude pouvait révéler deux choses totalement antithétiques : soit il ne souhaitait pas que je découvre des choses gênantes à propos de son passé, soit il préférait aller à l’essentiel… Je penchais ma tête d’un côté, montrant ostensiblement que j’étais en pleine réflexion avant de me redresser en continuant de le renseigner.
Mon discours à propos de ma récente installation à Forks déclencha en lui un fou rire, je le réprimandais simplement en me raclant la gorge : il n’était pas convenable de voir un élève rire avec un professeur et je ne tenais pas à voir ma réputation bafouée alors que j’avais à peine pris mes fonctions dans cette faculté. Il comprit visiblement ce que j’avais voulu dire et se retînt.
Après ma dernière phrase, je sentis néanmoins un sentiment étrange et totalement décalé par rapport à la situation l’envahir. Une tristesse sans égale, comme une blessure qu’on rouvre ou plutôt qui n’a jamais été fermée et qui revient nous faire souffrir à chaque fois qu’un élément nous rappelle son existence. Que pouvait-ce donc être ? La seule fois où j’avais ressenti en lui pareil douleur c’était lorsque, moins d’une minute plus tôt, il avait fait mention de son amie décédée… L’évocation de mon clan avait sans doute dû lui rappeler le clan qu’il formait avec elle… Je baissais les yeux, gênée de lui avoir rappelé ce funeste élément de son passé alors qu’il me répondait déjà :
- C'est pour la même raison que je daigne venir en cours.
- Je n'ai pas de travail, bien que j'en cherche un. Je fais trop jeune physiquement pour être pris au sérieux.
Il était donc comme moi et les miens, il ne cherchait pas à batailler mais seulement à vivre en paix. Ses émotions me prouvaient qu’il ne mentait pas et je me détendis quelque peu : il désirait trouver un travail et cela me fit penser que je cherchais encore un autre étudiant pour m’assister à la boutique, s’il s’avérait réellement pacifiste je pourrais peut-être le lui proposer. Je relevais alors lentement les yeux et vis qu’à présent il me détaillait. Il songeait, j’en étais certaine, que je ne faisais pas mon âge mais que mon comportement aurait dû le lui indiquer : ils pensaient tous cela après la révélation de ma véritable identité.
Je me mordis la lèvre inférieure en remarquant que c’était mes yeux qui semblaient l’intéresser. Durant un certain temps le silence s’installa tandis que son regard restait plongé dans le mien. Je décidais de profiter de cette concentration inespérée que j’avais à présent sur lui pour lui demander d’où provenait la mélancolie teintée de chagrin car ce mal-être pourrait devenir bien-être si je le décidais, mais cela je ne me l’autoriserais qu’en cas de nécessité et n’en fit donc rien. Au contraire, mon instinct me criait de lui demander des précisions sur sa sensibilité à fleur de peau et surtout sur sa déprime intérieure qui tentaient de troubler mes yeux dorés de larmes. Il fallait que je confirme l’origine de ce sentiment pour pouvoir m’en délester, vérifiant d’un coup d’œil que la seule porte de la salle était toujours fermée et que personne ne nous surveillait par sa petite fenêtre, j’avançais vers lui avec un air bienveillant tout en lui demandant avec douceur :
- Oui cela est souvent difficile pour les plus jeunes d’entre nous, quelle chance ai-je eu d’avoir atteint mes 25 ans avant que…
Je marquais une pause avant de reprendre. Je n’avais jamais aimé parler de ma transformation, pour moi elle n’avait été qu’un événement regrettable dont les souvenirs de souffrance avait été effacés sans doute car comme me le disait Didyme lorsqu’elle était encore de ce monde « j’étais un ange et les anges qu’ils soient de la mort ou envoyés du ciel ne doivent pas ressentir de douleur ». Elle aimait tant me le rappeler lorsque ne supportant plus la vie à Volterra je m’enfermais dans mes appartements tandis que dans la salle des trônes se déroulaient des massacres sans nom... Mon amie aimait à me réconforter et maintenant elle était morte… *Non ! Stop ! Ne penses pas à cela Hélèna* me réprimais-je intérieurement, *c’est le désespoir que ressent ce jeune homme qui te pousse à être si malheureuse alors que tu n’as aucune raison de l’être*.
Je me secouais la tête comme si cela pouvait changer quelque chose à la puissance de mon don qui me déstabilisait face au cœur pleurant de cet immortel, Chris. Faisant encore quelques pas de plus vers lui et me retrouvant à seulement un mètre de lui je lui demandais sans complexe mais avec une douceur sans égale :
- Mais en vous un élément m’interpelle, pourquoi ressentez-vous donc cette mélancolie mêlée d’une tristesse infinie ? Ai-je dit quelque chose qui vous ai blessé ? dis-je d’une voix calme. Ce n’était pas mon intention de vous rappeler quelques souvenirs désagréables…
Mon visage devait réellement avoir pris une expression désolée car j’analysais ces sentiments qui passèrent de triste à perplexe pour finir par être embêté et lui aussi désolé… Il ne s’était pas attendu à ce que je perçoive aussi bien ce qui se jouait en lui. Désormais je patientais sagement, ne quittant pas ses yeux rouge sang sur lesquels je devrais demander des précisions un peu plus tard.
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| | | Chris Pain
| Sujet: Re: Première journée de cours et de rencontre inattendue... [Pv : Chris Pain] - [FINI] Sam 13 Nov - 22:57 | |
| Elle ne réagit pas tout de suite a mes mots, mais quand elle s'approcha de moi, je ne fis aucun geste, sachant parfaitement que je n'avais rien a craindre. Sa voix me fit doucement frissonné, mais mes pensées retournèrent auprès de mon ancienne compagne, je serra doucement les dents afin de calmé ma peine et écouta sa phrase:
- Oui cela est souvent difficile pour les plus jeunes d’entre nous, quelle chance ai-je eu d’avoir atteint mes 25 ans avant que…
Oui c'était logique, j'aurais aussi aimé que Leatitia attende un peu, je ne l'aurais pas fuis, quand bien même elle fut un vampire et moi un humain. Mes yeux rouges sangs étaient toujours secs, mais ma peine était un véritable gouffre. Je détourna les yeux, ne voulant surtout pas qu'elle se souvienne elle aussi de moment plein de souffrance, bien que je ne me souvienne pas de ma propre transformation, peut être était-ce son cas également. Une nouvelle fois elle me parla:
- Mais en vous un élément m’interpelle, pourquoi ressentez-vous donc cette mélancolie mêlée d’une tristesse infinie ? Ai-je dit quelque chose qui vous ai blessé ?
Moi qui avait pensé bien caché ma peine, je me sentis plutôt honteux de caché des élements de ma vie a cette immortelle qui était la première, après Leatitia, a m'accordé un peu de temps, ce qui me rendit a nouveau mélancolique. J'avais certes vengé la mort de ma compagne, mais la vie avait été très différentes après. Je m'étais mis a erré de ville en ville, ne buvant que lorsque je n'avais pas le choix, ce que je continuais a faire d'ailleurs. Je ne répondis pas tout de suite, attendant qu'elle finisse sa phrase.
-Ce n’était pas mon intention de vous rappeler quelques souvenirs désagréables…
A ce moment précis, son visage prit une expression, celle qui démontrait de la compassion, le seul que je n'avais vu que sur le visage de ma compagne, je retins un sanglot, mais elle dut l'entendre sifflé dans ma gorge. Je serrais les poings, me retenant de hurlé, ce fut ardu pour moi de me calmé jusqu'à pouvoir lui répondre:
Cette mélancolie que je ressens... C'est la nostalgie de ma vie avec ma créatrice. J'ai bien sur vengé sa mort...enfin sa destruction, mais personne n'a pus la remplacée ... Ne vous inquiétés pas pour moi, je m'y suis fais en 40 ans, c'est seulement le fait d'en parlé qui m'est insupportable.
Tout mes muscles se détendirent d'un seul coup, sans que je sache pourquoi, peut être était-ce enfin le fait d'en parlé, que ca m'avait soulagé. Je me sentis un peu mieux, puis je remarqua qu'elle observait mes pupilles écarlates, comme j'avais observé les siennes peut avant. Je décida de lui répondre donc:
Oui je suis sanguinaire.
J'avais bien évidement entendu parlé de la méthode qu'avait les Cullen pour se sustenté, bien que je n'avais pas pensé que d'autres vampires puissent se tenir a ce drôle de régime. Certes ca me répugnait, mais je ne voyais pas entrain de chassé un animal afin de le vidé de sa substance pour vivre. Je me rendis alors compte a quel point ma façon de pensé était monstrueuse. Que je préfère tué un être humain plutôt qu'un animal était monstrueux, j'étais un monstre alors, tout en moi me criais que j'étais une créature démoniaque qui ne méritais que la mort. Un étrange grondement monta dans ma gorge, c'est ce qui se passait quand je perdais la boule, mon envi de sang se fit insistante, et ca se voyait dans mes yeux, pourtant je lutta, pour la première fois depuis bien des années, je chercha a repoussé mes instinct de chasseur, et tout ça pour ne pas causé de tord a ma professeur, je regarda la fenêtre ouverte, mais je me souvins que nous étions au deuxième étage, et que si je sautais je serais très vite repéré. J'inspira un grand coup, la suppliant silencieusement de m'aidé a me contenir, si je me déchainais, je risquais de faire un massacre. |
| | | Hélèna Stevens Fée fondatrice
| Sujet: Re: Première journée de cours et de rencontre inattendue... [Pv : Chris Pain] - [FINI] Mer 17 Nov - 14:06 | |
| Son visage changea du tout au tout après ma dernière phrase, ces sentiments aussi. Un immense regret se formait en lui, empreint d’une certaine tristesse. J’en déduisais immédiatement qu’il était beaucoup plus humain que nombre de nos congénères froids et durs qui ne laissaient jamais rien paraître et surtout dont toutes les émotions dénotant une quelconque conscience étaient absentes. Je n’arrivais pas à comprendre en lui ce dualité : entre sa tristesse et ses yeux rubis il y avait un monde et je ne savais pas quoi en penser… Il se décida alors à éclairer quelque peu ma lanterne :
- Cette mélancolie que je ressens... C'est la nostalgie de ma vie avec ma créatrice. J'ai bien sur vengé sa mort...enfin sa destruction, mais personne n'a pu la remplacée ... Ne vous inquiétez pas pour moi, je m'y suis fait en 40 ans, c'est seulement le fait d'en parler qui m'est insupportable.
- Je suis vraiment désolée pour vous… lui répondis-je immédiatement d’une voix frêle.
Le regardant avec une grande compassion, mes pensées furetaient. C’était donc bien le souvenir de sa chère et tendre créatrice qui le rendait si morose. En silence, il gérait tant bien que mal le chagrin qui le rongeait peu à peu. Quarante ans étaient tellement peu pour des immortels… Cela ne suffisait pas à panser totalement une plaie si vive, il l’aimait tant que cet amour me semblait presque palpable. L’aidant sans rien n’en dire, je me servis de mon don pour apaiser momentanément de manière à ce qu’il soit plus à même de réfléchir posément à notre conversation.
Mes yeux glissés dans les siens avaient dû lui faire comprendre que son regard rubis me dérangeaient car il me précisa avec amertume un élément dont j’étais déjà sûre : il était de ces vampires sanguinaires qui préfèrent tuer des humains plutôt que de se conformer à un régime animal même si celui-ci ne calmait que modérément notre soif… Je savais à quel point ce choix était difficile, je l’avais moi-même fait des siècles plus tôt et jamais je ne l’avais regretté : *peut-être parce que sentir la souffrance de mes victimes était pour moi une torture en raison de mon don et que mon grand respect de la vie me l’interdisait, oui c’est sans doute à cause de cela* songeais-je.
Me sortant brutalement et sans prévenir de ma réflexion, une soif profonde m’atteint soudain. Je m’étais nourrie il y a seulement quelques jours et je compris alors avec effroi de qui cette soif provenait. A elle se mêlait un sentiment de colère, de dégoût : *qu’est-ce qui pouvait bien avoir déclenché en ce jeune vampire cette réaction ?*. Il feula tandis que de mon côté je tentais désespérément de contenir ses émotions qui me rendaient instables. Il fallait que je fasse quelque chose : j’approchais doucement et décidais d’avorter cette situation dangereuse pour les étudiants qui se trouvaient à proximité, il faudrait d’ailleurs que je lui explique à quel point je trouvais son caractère instable pour étudier dans une université pleine d’humains mais avant tout il fallait que je l’apaise. Faisant encore quelques pas vers lui, je lui murmurais :
- Ne bougez pas, tout va s’arranger…
Il fallait que je l’aide, que je soigne sa soif via les émotions qu'elle déclenchait : que je lui offre un moment de répit. M’approchant encore si doucement de lui qu’il dût à peine le remarquer, je lui souris tout en expirant calmement : ce réflexe m’aidait à me concentrer pour réaliser ce qui était devenu mon souhait en cet instant. J’imaginais la douleur quitter le corps de la personne dont je désirais soigner les maux. Comme à l’habitude, je sentis pendant un instant qui me sembla être une éternité toute sa soif enfouie m’envahir. Mes dents s’entrechoquèrent sous le choc alors que je contrôlais avec une facilité qui n'avait d'égal que mes millénaires d’expérience sa soif. En cet instant j’étais enfin soulagée : plus aucun humain ne risquait désormais quelque chose, Chris était apaisé.
La légère oppression que je ressentais suite à l’utilisation de mon don se dissipant, je relevais les yeux vers l’immortel. Attendant une quelconque réaction de sa part, je lui demandais bien que ce soit inutile :
- Cela va mieux ?
L'attitude qu'il venait de montrer m'effrayait, surtout dans un lieu public. Il était hors de question qu'il y ait des débordements ici où un certain nombre de vampires vivaient et surtout il était hors de question que des innocents soient tués, s'il venait à ne pas respecter les lois volturiennes je me verrais contrainte d'agir...d'une manière ou d'une autre... |
| | | Chris Pain
| Sujet: Re: Première journée de cours et de rencontre inattendue... [Pv : Chris Pain] - [FINI] Mer 17 Nov - 19:14 | |
| - Ne bougez pas, tout va s’arranger…
Elle était douce en me disant ça, c'est pourquoi je ne me méfia pas, enfin pas comme d'habitude. Habituellement tendu en présence d'autres immortels, elle avait sur moi un effet apaisant, je me demanda, a travers ma furie sanguinaire, si elle avait un don. Je sentis lentement une paix s'insinué dans mon corps, je ne compris pas bien, mais je me doutais que c'était elle qui faisait ça afin de me calmé, elle répondait a me demande d'aide, ce qui me fis un peu plaisir. Je sentis lentement ma soif disparaitre, pour un temps du moins. Elle sembla légèrement troublé après m'avoir aidé, mais cela passa vite. Je l'entendis a nouveau, je n'avais pas fais attention, ayant détourné mes yeux d'un rouge foncé a présent.
- Cela va mieux ?
Je hocha doucement la tête, ce n'était plus de la haine, ou même du méfie qu'on pouvait lire sur mon visage d'albâtre. Je m'inclina doucement, réflexe que j'avais gardé de mon éducation, mon père étant très important, j'avais participé a divers soirées et en avait gardé quelques habitudes. Je me redressa lentement et demanda, d'une voix qui avait changé, légèrement chantante, du a la bonne humeur qu'elle m'avait envoyé:
Comment puis-je vous remercié?
Mon regard se porta sur le couloir, je n'avais pas d'autre cour, n'ayant pris qu'égyptologie afin d'avoir le temps de chassé loin de ma zone d'habitation, afin de ne pas me faire repèrer. J'étais sérieux quand je lui parlais de la remercié, après tout c'était naturel de vouloir remercié la personne qui venait de m'empêcher de tué des centaines d'élèves et de me faire détruire par les Volturi. Je remarqua la température de la salle, un humain aurait eu très chaud avec une veste en cuir par cette chaleur, je décida donc de l'enlevé, en dessous je portais un t-shirt noir sans manche, je n'aimais pas en avoir, donc je les arrachaient. Je me reconcentra sur elle, attendant qu'elle ne me demande quelques choses. J'eus alors une idée, si je voulais qu'elle me fasse confiance, je devais lui raconté mon histoire, mais je préférais ne pas le faire ici, au cas où j'aurais une autre crise. Je lui proposa donc:
Pourrait-on aller autre part? Je voudrais vous expliquez ce que je suis.
La formule était étrange, parce que je ne me considérais pas comme une personne, j'étais plus un animal, cette fois, je ne fus pas pris de soif intense, ce fut juste un grand sentiment de tristesse qui m'emplit a nouveau. Je poussa un faible soupire et regarda dehors. Les nuages masquaient totalement le soleil, parfait pour les créatures comme nous. Un sourire franc joua sur mes lèvres, peut être allais-je a nouveau pouvoir parlé franchement avec une personne, peut être même chassé avec elle, je me rappella soudain que nous ne nous nourrissions pas de la même façon, ce qui me rendait dubitatif, c'était un drôle de choix de mangé des animaux, c'était certes moins répugnant, a mes yeux, que de se nourrir d'humain, bien que je m'imagina pas capable de m'en passé. Je fus surpris de voir a quel point je formais des interrogations dans mon esprit, a la façon d'un questionnaire de cour, cette comparaison me fit sourire, décidément, ma journée était presque parfaite! Je décida d'accordé l'attention qu'un élève devait donné a son professeur, bien que ce ne sera jamais ça entre nous. Un faible rayon de soleil frappa doucement mon visage, le faisant légèrement luire, pensant aux problèmes que ca pourrait me causé, je ferma la porte et revins près d'elle en moins de 2sec, d'ailleurs toutes mes pensées et actions c'était déroulé en moins d'une minute, c'était ça, le truc classe pour un vampire, tout faire rapidement. Je m'amusais d'ailleurs avec parfois, passant dans divers pièces de mon appartement en tentant de ne jamais effleuré un objet, c'était un passe-temps comme un autre non.? Un nouvel excès d'hilarité me secoua, je me concentra afin sur elle et souria. |
| | | Hélèna Stevens Fée fondatrice
| Sujet: Re: Première journée de cours et de rencontre inattendue... [Pv : Chris Pain] - [FINI] Mer 1 Déc - 1:14 | |
| Je soupirais, enfin sa soif insoutenable m'avait quitté et mes pensées épurées de toutes ses émotions parasites. J'étais plus sereine : effet transitoire dû au bien que j'avais procuré au vampire qui s'inclina légèrement devant moi en signe de remerciement. *A-t-il réellement compris ce qu'il s'est passé ?* songeais-je, *rien n'est moins sûr, après tout mon don est aussi compliqué à appréhender qu'à gérer*.
Tournant mon regard vers Chris, je notais que mon enchantement avait encore mieux fonctionné que je ne l'espérais : lorsque j'effaçais une véritable soif, je n'arrivais qu'à la modérer, or sa sérénité me prouvait que cette perte de contrôle dont il avait été victime quelques secondes plus tôt n'était pas qu'un instinct prédateur se révèlant mais un accès de sentiments contraires qui avaient amplifier sa dangerosité. Je n'osais même pas songer à ce qu'il se serait passé si je n'étais pas intervenue : "Une faculté mis à feu et à SANG : les vampires sont parmi nous" aurait sans doute été le titre accrocheur de la couverture de New York Times... Et j'aurais été obligé de le tuer...
Il fallait que je chasse cette idée de mon esprit, pourtant s'il se révèlait instable et pour que ma famille ne risque rien je serais obligé de mettre fin à son immortalité même si cette simple pensée m'était détestable. C'est cette instant qu'il choisit pour me remercier :
- Comment puis-je vous remercié?
Un sourire se reposa sur mes lèvres colorées d'un rose glacé au charme certain. Tandis que je lui répondais poliment mais en laissant toutefois transparaître ma désaprobation :
- Ce n'est rien, je voulais surtout éviter de laisser votre folie animale vous gagner... Sinon j'aurais dû vous tuer.
J'avais conscience du froid que jettaient mes paroles et du flot de questions qu'elles devaient soulever en lui mais il était nécessaire qu'il comprenne que dans un lieu public rempli de mortels la dérive de nos crocs nous était interdite.
Les Volturi me l'avaient tellement répété lors de mes séjours en Italie et je savais que même si leurs lois peuvent sembler injustes aux condamnés, elles ont pourtant toujours un fondement sain qui nous a permi de continuer d'exister au delà du temps. Sans notre anonymat, nous serions pourchassés et même si notre puissance nous assurerait sans doute la victoire, aucun d'entre nous ne désirait compter le nombre de pertes que cela signifierait. Plus encore preque tous les immortels ne goûtant qu'au sang humain, il leur serait difficile de survivre sans eux. Cette dernière réflexion m'écoeurait au plus haut point : plaçant les humains comme des êtres inférieurs tout juste bon à nous servir de repas. Ce point de vue me répugnait du temps où je résidais à Volterra et c'était toujours le cas aujourd'hui mais il fallait que je reste réaliste : ce point de vue était celui de tous les siens sauf quelques rares exceptions. Et à la vue de ce qui venait de se produire, Chris était de ces sanguinaires instables...
N'ayant pas fait attention à mon interlocuteur, ce n'est qu'en sortant de mes songes que je vis qu'il s'était mis à l'aise. La température était en effet élevée, mais ayant vécu en Egypte cela me convenait parfaitement.
- Pourrait-on aller autre part? Je voudrais vous expliquez ce que je suis.
Sa proposition était sage en effet. Au moins si son envie de se nourir lui reprennait il serait loin des étudiants... Néanmoins son apparente confiance qu'il m'accordait en acceptant même de s'isoler quelque part avec moi me troubla : le plus prudent pour lui aurait justement été de rester dans un lieu rempli de monde pour éviter que je ne lui fasse du mal si l'envie m'en prennait. Après tout, il n'avait fait ma connaissance qu'une heure plus tôt et il n'avait eu que dix minutes au plus pour juger du risque potentiel que je représentais pour lui... Soit il avait gardé la fougue de son jeune âge de transformation, soit il était inconscient...
Sa peau brilla tout à coup, le soleil avait filtrer entre les nuages durant un court moment. Le suivant des yeux, je le vis aller vers la porte qui étrangement avait dû se rouvrir à cause d'un courant d'air dont je sentais la brise me frôler. Il la ferma avant de revenir vers moi à une vitesse qui aurait fait pâlir quiconque de cet établissement scolaire aurait pénétré dans cet amphithéâtre à cet instant.
Tel un automatisme, mon regard se fit sévère. Je n'aimais pas ceux d'entre nous qui utilisaient leur spécifité à tout va, tout vient. Ils mettaient notre sécurité en péril pour des plaisirs dérisoires sans penser aux conséquences qui pourraient en découler s'ils étaient vus. Je lui fis remarqué son inconscience :
- Hum... On ne "court" pas ici ! dis-je pour donner le ton, trouvant que j'avais été trop conciliante depuis notre rencontre et qu'il était tant de lui faire comprendre qu'un minimum de prudence était de mise.
Il se figea tandis qu'un trouble commença à m'envahir : il était perturbé par ma soudaine autorité qui pourtant était légitime au vue de la situation. Je décidais quand même de nuancer mon discours, tenant à garder de bonnes relations :
- Vous savez, tout comme moi, que nous sommes dans un lieu où il faut nous montrer prudent : je ne pense pas que vous teniez à voir les Volturi débarquer ici pour écourter votre vie parce qu'un étudiant vous aura aperçu et filmé... Essayez d'être moins sûr de vous, lui dis-je d'une voix plus douce.
Je lui souris alors tout en réfléchissant à un endroit calme où aller discuter. Ce cours était le seul prévu de ma journée, même si j'avais encore de nombreux détails administratifs à régler et le doyen de l'université à rencontrer d'ici...une dizaine de minutes si la pendule disait vrai. Il fallait donc que je me hâte tout en m'assurant de pouvoir continuer ma discussion avec Chris plus tard : car bien qu'il m'en avait déjà appris beaucoup sur lui, je devais m'assurer qu'il ne représentait pas une menace pour mes enfants...
- Je suis désolée mais je dois vous quitter. Il vaut mieux que je ne fasse pas faux-bond au doyen le premier jour où j'enseigne. Si vous le désirez nous pourrions nous retrouver plus tard : vous m'avez dit habiter à Port Angeles et j'ai des livres à récupérer là-bas, nous pourrions peut-être nous voir au grand restaurant de la rue principale d'ici ce soir ?
J'espérais qu'il saisirait la chance de pouvoir continuer notre conversation, et vu la pointe de gaiété qui le traversa lorsque j'annonçais cela je me doutais qu'il accepterait ma proposition ou du moins je l'espérais de tout coeur...
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| | | Chris Pain
| Sujet: Re: Première journée de cours et de rencontre inattendue... [Pv : Chris Pain] - [FINI] Mer 1 Déc - 18:11 | |
| - Ce n'est rien, je voulais surtout éviter de laisser votre folie animale vous gagner... Sinon j'aurais dû vous tuer.
Je me raidis légèrement, mais ces paroles n'était pas dénué de sens. Je passa ma main dans mes cheveux, songeant en effet que je devais rapidement maitrisé mes émotions, sinon ca risquait d'arrivé. Je reconcentra mon regard vers elle en l'entendant entamé une nouvelle phrase que j'écouta avec attention.
- Hum... On ne "court" pas ici !
Je fus un peu troublé, mais je fus vite secoué par l'hilarité et un beau sourire orna ma bouche, je tenta de le reprimmé un peu, ce n'était pas un comportement a avoir avec un professeur, surtout si ce dernier pouvait vous réduire a néant avant même que vous ne voyez quelques choses. Elle continua, je me contenta de l'écouté pour le moment, comme depuis le début de l'entretiens a vrai dire, je répondais toujours après.
- Vous savez, tout comme moi, que nous sommes dans un lieu où il faut nous montrer prudent : je ne pense pas que vous teniez à voir les Volturi débarquer ici pour écourter votre vie parce qu'un étudiant vous aura aperçu et filmé... Essayez d'être moins sûr de vous,
Oui Madame.
Fis-je en m'inclinant poliment, geste imprimé dans mes réflexes de jeune garçon du monde. J'avais été élevé dans les courbettes, et ca m'était resté malgré les années. Je ramassa a nouveau mon sac, sentant que cette conversation allait être laissé un suspend un petit moment. Je l'écouta terminé, avant de pouvoir répondre.
- Je suis désolée mais je dois vous quitter. Il vaut mieux que je ne fasse pas faux-bond au doyen le premier jour où j'enseigne. Si vous le désirez nous pourrions nous retrouver plus tard : vous m'avez dit habiter à Port Angeles et j'ai des livres à récupérer là-bas, nous pourrions peut-être nous voir au grand restaurant de la rue principale d'ici ce soir ?
Un excès de gaité s'empara de moi, a vrai dire, ca faisait tellement longtemps que je n'avais pas eu d'occasion de sortir avec un autre immortel, disons plutôt que mon instinct de survie m'avait dicté d'évité ces derniers, je ne le sentis pas se manifesté, sans doute parce que cette femme magnifique était bien plus civilisé que les autres. J'avais remarqué sa légère hésitation pour les Volturis, avait-elle peur de quelques chose? Si elle m'en parlait, je saurais certains qu'elle me pensait digne de confiance. J'aurais aimé vivre la même sorte de vie qu'elle, ne pas avoir a tué des êtres humains afin de survivre. Cette fois encore, ma soif n'eut pas de place pour se faufilé au premier plan de mes préoccupation. Je souria finalement et répondit:
D'accord, je n'en suis pas très loin. Je tacherais de me...
J'allais parlé de me nourir avant, mais une légère grimace orna mon visage. sachant qu'elle ne se nourissait pas comme moi, je pensais que ca la dégouterait autant que ca me dégoutait. Je décida donc de changé la fin de ma phrase, afin de faire comme si ce n'était pas important.
De me retenir.
Je fus certains qu'elle n'était pas dupe de ma fausse désinvolture. J'étais légèrement tendu, c'était physique cette fois, rien de mental là dedans. Une drôle d'impression d'ailleurs. Je continua de l'observé en cachant cette tension. |
| | | Hélèna Stevens Fée fondatrice
| Sujet: Re: Première journée de cours et de rencontre inattendue... [Pv : Chris Pain] - [FINI] Sam 4 Déc - 19:09 | |
| Ma proposition de se retrouver plus tard pour discuter lui plaisait visiblement beaucoup. un accès de joie me gagnait brutalement tandis que je compris qu'il voyait sans doute en moi une immortelle plus humaine que les autres, une vampire qui aurait pu devenir une alliée alors qu'en lui je pouvais sentir une solitude lointaine et douloureuse. Son attitude apaisa quelque peu mes craintes à son propos même si je n'oubliais pas qu'il avait failli perdre le contrôle quelques minutes plus tôt. Sur mes lèvres toujours mon doux sourire était posé lorsqu'il me répondit avec enthousiasme avant de se rétracter : - D'accord, je n'en suis pas très loin. Je tacherais de me......"nourrir"... Voici le mot qu'il allait prononcer s'il n'avait pas réaliser quelque chose pendant qu'il parlait. Son regard plongé dans le mien scrutait mes yeux d'ambre, peut-être avait-il voulu m'épargner l'image violente d'un meurtre qu'il allait commettre ou s'est-il tout simplement rendu compte qu'il était dangereux de faire mention d'un tel acte ici, car même si nous étions seuls n'importe lequel des humains qui traversaient le couloir adjacent aurait pu ouvrir la porte à la volée et entendre la confession d'un crime. Bref, quelqu'en soit la raison je fus soulagée par sa réponse avortée. En tout cas, son air gêné me mit également mal à l'aise : je n'appréciais guère les vampires se nourissant de mortels, cette facheuse soif qui les poussaient à chasser des êtres qu'ils avaient eux-mêmes été... Je ne les comprenais pas, je ne comprenais pas qu'ils ne puissent pas avoir la volonté suffisante pour trouver une alimentation plus saine et plus que cela le fait que certains d'entre eux le fassent avec plaisir me répugnait. Jane et Alec que j'avais si bien connu lors de mes années à Volterra étaient de ceux-là mais ils avaient souffert et l'humanité entière les avaient rejeté en provoquant ainsi leur mort prématurée : même s'ils n'approuvaient pas mon respect de la vie pas plus que je n'approuvais leur volonté de tuer, nous avions toujours montré un respect mêlé d'admiration qui m'avait toujours laisser à penser que s'ils avaient été moins cruels ils auraient pu me suivre, devenir ma famille... Une douleur dans mon coeur figé pour l'éternité se fit sentir : *jamais donc je n'arrêterais de me reprocher de n'avoir su les sauver de l'enfer noir qu'est leur vie vengeresse* songeais-je. Toutefois, je me repris. Ce n'était ni le lieu, ni l'endroit pour me culpabiliser. C'est d'ailleurs à cet instant que Chris finit sa phrase toujours aussi ennuyé par le lapsus qu'il avait failli faire : - De me retenir.Pour le rassurer et lui indiquer que ce n'était rien, je souris. Sa posture était plus strict qu'elle l'avait été durant les dernières minutes, peut-être était-il toujours hésitant et embêté... Jetant un coup d'oeil à la pendule numérique de l'amphithéâtre qui me fit dire que j'allais devoir me presser pour ne pas être en retard à ma rendez-vous avec le doyen de l'université, j'annonçais : - Parfait ! Je vous attendrais donc là-bas, ce soir à 19h. Par contre je vous prierais de ne pas en parler, je tiens à ma réputation de professeur et amènerais donc quelques livres d'égyptologie à étudier si vous voyez ce que je veux dire... Nous aurons tout le temps de parler de ce qui nous intéresse en en feuilletant quelques uns, n'est-ce pas M. Pain ? dis-je alors que mes pas légers me portaient déjà vers la sortie de la salle, l'étudiant vampire sur mes talons. J'ouvris alors la porte et sortais en attrapant mon trousseau, puis lorsqu'il fut sorti à ma suite je la fermais à clé. Puis m'adressant à lui, une dernière fois : - Ne soyez pas en retard, sinon je me verrais dans l'obligation de rejeter votre sujet d'étude. Bonne chance M. Pain.Le quittant ainsi, je me doutais qu'il comprendrait quels étaient les réelles paroles qui se cachaient derrière ce discours qui n'avait pour but que de normaliser le lien qui existait entre cet élève et moi-même. De toute manière nous verrions bien comment se passerait la soirée, je devais évaluer la menace qu'il pouvait représenter surtout que l'arrivée de mes enfants étaient proches et que jamais je ne les aurais mis en danger à cause d'un immortel vivant dans une ville proche de la nôtre... [FIN] |
| | | Chris Pain
| Sujet: Re: Première journée de cours et de rencontre inattendue... [Pv : Chris Pain] - [FINI] Sam 4 Déc - 20:04 | |
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