J'avais eu ma journée de libre, j'étais donc sorti me dépenser et profiter un peu du temps que j'avais devant moi. Après avoir passé un après-midi plutôt intense, je décida de rentrer chez moi vider le garde-manger et me reposer un peu. Comme prévu, en arrivant je mangea tout ce qu'il me passait sous la main. Après tout, je pouvais me le permettre, je me dépensais bien assez pour pouvoir me goinfrer après coup. Je me dirigeais ensuite en direction de ma chambre, faisant un bisou à ma maman au passage. En arrivant dans ma chambre, je m'aperçus que ça sentait le phoque. J'ouvris donc la fenêtre un moment afin de faire partir ces mauvaises odeurs, je fis mon lit, que biensûr je n'avais pas fait le matin même et m'installa devant la télévision. J'avais beau changer de chaîne, il n'y avait rien d'intéressant. A ce moment là j'entendis quelqu'un frapper à la porte de la maison. Ca tombait à pic, je ne savais pas quoi faire et je savais déjà que la visite était pour moi car j'avais entendu la voix de Rebecca. Lorsqu'elle arriva à ma chambre, elle entra sans frapper, avec un air triste, elle se jetta dans mes bras et laissa couler quelques larmes. Elle devait me parler de quelque chose qui lui tenait à coeur.

Qu'est-ce qu'il se passe? On t'a fait du mal?

Je n'arrivais pas à me retenir, je sentis une énorme chaleur me parcourir le corps et j'étais sur les nerfs. Très énervé. Je savais que si Rebecca venait s'effondrer dans mes bras c'est qu'il y avait une bonne raison et que certainement quelqu'un lui avait fait du mal. C'était ma meilleure amie et je n'accepterais en aucun cas qu'on la fasse souffrir.

En quelques secondes j'avais eu le temps de me faire déjà pleins de scénarios! S'était-elle faite agresser? L'avait-on trahie? Est-ce qu'il était arrivé un drame dans sa famille ou à quelqu'un de proche. Toutes ces idées m'avaient mis dans un état de nerf incroyable. C'était ma nature. Quelqu'un de très calme et sympathique mais lorsque quelque chose me mettait la rage, j'avais de la peine à maîtriser ma colère. Elle comprit tout de suite dans quel état je m'étais mis et me rassura un petit peu en me disant que personne ne lui avait fait de mal. Cela m'avait calmé un tout petit peu. Mais tant que je saurais pas la raison pour laquelle elle était dans cet état, je ne pouvais m'empêcher de rager. Elle m'expliqua donc que c'était à cause de son divorce qu'elle était mal. Elle avait de la peine à le digérer. C'était tout à fait compréhensible. Lorsqu'on s'investit dans une relation, c'est toujours douloureux lorsque ça se termine. Mais lorsque l'histoire va jusqu'au mariage, et que l'on pense vraiment s'être mis avec la personne avec qui on finira notre vie, ça doit être bien plus douloureux. Je n'avais encore jamais vécu ça, je ne savais donc pas vraiment comment trouver les mots pour la rassurer. Mais ma présence suffisait déjà à la calmer un peu. Je la serrais fort contre moi, tout en lui caressant le dos.

Ne t'inquiète pas Reb', c'est une passade difficile pour toi, oui, mais tu es une femme formidable. Tu es belle, intelligente, charmante et tu as un caractère en or. tu trouveras très vite quelqu'un qui saura t'apprécier à ta juste valeur. Crois-moi, des filles comme toi, on en trouve pas beaucoup, alors quand on en rencontre une, on laisse rarement passer notre chance.

Le fait que je soie un peu impuissant face à cette situation me calma un peu plus. Tout ce qui touchait au physique, donc si on l'avait frappé ou fait du mal physiquement parlant, je savais que je pouvais agir. Mais pour les choses qui venaient du coeur, c'était toujours plus compliqué. J'essayais comme je pouvais de lui remonter le moral. Dans ses moments ou on se sent moins que rien, je lui rappelais ce qu'elle valait. Une femme si formidable qui doutait d'elle, ça me paraissait impossible, mais lorsque le coeur est atteint, rien n'est impossible. Elle fut touchée par mes mots et paraissait un peu moins triste. Elle m'expliquait que le fait que c'était elle qui avait cassé, elle avait de la peine à le digérer. Mais pour en finir avec quelqu'un pour qui on a toujours des sentiments c'est qu'il y avait un problème, quelque chose qui ne correspondait pas. En effet, elle me précisa la chose en m'expliquant qu'il était très jaloux et possessif. Mais qu'il l'avait blessée en utilisant des mots pas très agréables.

Un homme, un vrai se taira face à une femme. Il restera galant dans des situations comme celle-ci pour ne pas faire souffrir sa belle. Si il a eu un comportement inadéquat, c'est normal que tu aies riposté. Ne t'en veux pas pour ça. Et si il a une attitude suicidaire, c'est certainement parce-que ça l'arrange de voir que tu en souffres aussi. Si il voulait vraiment ton bonheur, il souffrirait en silence. Je ne sais pas si c'est parce-que je n'ai pas eu de père, et que pour moi le respect d'une femme est une chose essentiel, que je pense comme ça, mais pour moi ça me parait primordial.

Rebecca ajouta que j'étais un ami de ceux qu'on pouvait qualifier de rare. Ca me toucha énormément car pour moi, la famille et les amis, c'était très important. J'étais ravi de savoir que je jouais mon rôle à merveille. Je lui fis un bisou sur le front et, avec mon pouce, sécha les larmes qui commençaient à sécher sur son visage.

Tu n'as vraiment pas à t'en vouloir. Arrête de croire que tu es la seule fautive. Les erreurs ne viennent pas forcément que de toi. Surtout avec ce que tu m'as raconté. N'importe quelle personne te répondrais comme moi, que tu n'es pas en tort.

Arrivé à ce stade de la discussion, j'avais réussi à me calmer totalement. J'étais redevenu le Embry calme et sympa que tout le monde connaissait. J'étais aussi très content d'avoir réussi à lui remonter le moral. Elle confirma mes paroles et me remercia d'être là pour elle. En tant que meilleur ami, c'était mon rôle. Je savais qu'elle aussi serait là si un jour j'avais besoin d'elle. Elle me dit alors qu'elle m'adorait.

Moi aussi je t'adore ma Reb' à moi! Dis-je en secouant la tête et grimaçant légèrement.

Je n'avais rien de prévu pour la soirée, et maintenant que j'étais avec elle, autant en profiter. Ca faisait un moment que nous n'avions pas passé de moments ensemble. Elle avait ses occupations de son côté et moi j'étais pas mal occupé avec la meute.

Tu veux passer la soirée avec moi? Je ne sais pas trop ce qu'on pourrait faire mais au moins on serait les deux. Tu as déjà mangé? Sinon je peux aller te préparer à manger, ou alors te commander un truc.

Je me passais la main dans les cheveux, tout en regardant Rebecca et attendant une réponse de sa part. Je m'étirais un bon coup et c'était repartit. J'étais prêt pour passer une bonne soirée en bonne compagnie.

Tu aimerais faire quelque chose de tranquille ou plutôt actif? A l'intérieur ou à l'extérieur?

C'était décidé, nous allions passer la soirée ensemble. Je me réjouissais d'avance de cette soirée passée avec ma meilleure amie. Je savais que nous allions bien nous amuser. Comme tous les moments que j'avais passés avec elle, nous étions tous les deux de bons déconneurs. Je venais de lui demander si elle avait déjà mangé, elle me répondit que non. Moi j'avais déjà pris mon repas mais j'avais encore un peu de place.

Tu préfères qu'on commande quelque chose histoire de rester tranquille ou tu préfères qu'on cuisine?

Nous ne savions pas quoi faire alors pour éliminer quelques possibilité je lui posais des questions par rapport à ses préférences en fonction de son humeur. Finalement, nous avions opté pour une soirée tranquille, chez moi, à regarder un film.

Personnellement, je ne suis pas difficile, j'aime tous type de films, action, horreur, comédie et romantique. Je ne suis pas fan des films éducatifs du genre historique ou documentaire. Tu préférerais quoi toi? Moi ça m'est totalement égal! J'ai une tonne de dvd et je peux aussi louer les films à la demande.

Je ralluma ma télévision et montra la liste des films qu'il y avait à louer. Je lui tendis la télécommande et lui expliqua comment ça marchait. Elle choisissait le film pendant que je m'occuperais de la nourriture une fois que nous aurions décidé ce que nous allions manger.

Rebecca me répondit que le plus simple serait de commander à manger, car comme cela nous n'aurions pas à faire la vaisselle après. Elle précisa aussi qu'elle n'était pas difficile pour la nourriture. J'avais donc libre choix pour le repas. Je réfléchis quelques instants afin de choisir ce que nous allions manger. Des soushi, ca restait quelque chose que pas tout le monde appréciais. Des nouilles? Pareil. J'optais donc pour la solution facile, la pizza.

Alors commandons des pizza! La tienne tu la veux à quoi?

Je pris le téléphone et tapa le numéro du livreur. J'attendais la réponse de Rebecca avant de lancer l'appel. Je lui avais décris les options de films différents qui s'offraient à nous et elle choisit de regarder un film d'horreur. Je lui dis donc d'aller dans la catégorie horreur, épouvante et nous regardions les films qu'il y avait. Il y avait des films psychologique, avec des esprits, des films de psychopathe et des films que je qualifiais de boucherie. Je lui laissais libre choix par rapport au film qu'elle choisirait. Je m'assis sur le canapé, toujours le téléphone en main et regardait les affiches avec elle.

Tu as trouvé quelque chose qui te plairais?

Je lui avais demandé ce qu'elle voulait et j'attendais de connaitre les préférences de Rebecca pour commander nos pizzas. Elle me répondit que ça n'avait pas d'importance. Elle n'était pas difficile et elle mangerait ce que je lui commanderais. Je ne savais pas trop quoi prendre moi non plus. J'optais donc pour la simplicité.

Je vais nous prendre des margaritta, tout simplement.

Toujours mon téléphone en main, j'appuyais sur la touche d'appel. C'est un jeune homme avec un accent italien qui me répondit. Je passa commande et il me précisa que le livreur serait là dans environ une trentaine de minutes. J'alla reposer le téléphone à sa place et revient m'affaler sur mon canapé. Je lui demandais si elle avait trouvé un film qui lui plaisit. Elle rétorqua qu'elle avait choisi un film d'horreur psychologique et me demanda si cela me convenait.

C'est parfait, c'est ce que je préfères! C'est toujours plus intéressant quand une personne est possédée. On ne sait jamais comment le film va finir et par quoi elle est possédée et pour quelle raison.

Avant ma mutation, j'adorais regarder ce genre de films parce-que le soir en m'endormant je me demandais toujours si j'étais seul, si il risquait de m'arriver quelque chose. J'évitais de mettre les pieds sous le lit, de dormir avec l'armoire ouverte ou face à un miroir. Et cette sensation de peur était intéressante. Depuis ma transformation, c'était plus pareil. J'aimais toujours ce genre de films mais avec le flair et l'ouïe très développé que j'avais, je savais que j'étais seul. Aucuns doutes, ces signes là ne me trompait pas. Ca aurait pourtant dû avoir l'effet inverse car avant je pouvais toujours douter sur l'existence de choses paranormales, alors que maintenant que j'étais un loup et que je connaissais l'existence des vampires, je savais que je pouvais m'attendre à tout. Enfin bref. Je fis signe à Rebecca de me rejoindre sur le canapé. Je regardais l'heure, une dizaine de minutes avait déjà passé depuis ma commande de pizzas. Elles allaient donc bientôt arriver.

Nous avions donc choisi notre film, passé commande pour la nourriture, nous étions installés. Nous étions fin près à regarder ce film. Non, il me semblait qu'il nous manquait quelque chose... J'entendis au loin un scooter arriver et me rappela que le livreur était entrain d'arriver. Je pris mon argent, alla à la porte, paya et prit les pizzas. J'en proposa un peu à ma mère et je retourna dans ma chambre et en passant, pris une bouteille de coca. Rebecca était toujours sur le canapé. Je posa les pizza sur la table basse et ferma les rideaux car la nuit n'était pas encore tombée totalement et la luminosité gênait. Je revient m'assoir à ses côté et lui servit un verre de coca.

Sers toi! Bon appétit!

Je mis le film en marche et me servit une part de pizza. J'augmentais le sons et c'était parti! Une fois ma part de pizza terminée, je m'en pris une seconde. Puis j'arrêtais, j'avais déjà mangé ce soir. Je m'affalais sur sur le canapé pour me mettre totalement à l'aise. Rebecca, elle, ne me paraissait pas à l'aise du tout dans sa position.

Installe toi comme tu veux, fais comme chez toi! On en a pour à peu près deux heures de films alors ne reste pas dans une position inconfortable.

J'étais content de voir que Rebecca qui était arrivée effondrée en larme, soit maintenant bien plus à l'aise et apte à passe une bonne soirée. Je n'aimais pas la voir aussi mal que lors de son arrivée chez moi. Mais à présent, elle avait réussi à faire abstraction de son chagrin, j'évitais donc de reparler de tout ça.

J'avais remarqué que Rebecca n'était pas dans une position très confortable, je l'avais donc mise à l'aise en lui disant de faire comme chez elle. Ce qu'elle fit d'ailleurs. Nous regardions le film et l'action commençait à arriver. Je passais mon bras sur le dossier du canapé. J'eus un instant le reflex de me demander si ça ne serait pas prit de manière ambigüe mais après tout c'était ma meilleure amie, nous passion notre temps à nous prendre dans les bras alors ce n'était pas un bras par dessus l'épaule qui allait créer un malaise. Le film battait son plein et je me demandais si Rebecca aurait eu envie de pop corn pour accompagner son film, comme au cinéma.

Tu veux du pop corn? J'ai des sachets à mettre au micro-onde, ca sera vite fait si jamais.

A ce moment là une scène assez effrayante survenu dans le film. Moi même, j'avais sursauté. Je me mis donc à rire, à rire d'avoir été surpris comme un bleu alors que je connaissais bien les films de ce genre et que je savais plus ou moins lorsque ce genre de scène allait arriver.

Ca va? Tu t'y attendais ou tu as été surprise?

C'était une question un peu débile, car j'entendais les battements de son coeur et je pouvais tout seul suivant son rythme cardiaque si elle avait eu peur.

J'avais proposé à Rebecca d'aller lui faire un peu de pop corn, mais elle en avait pas envie, elle avait déjà assez mangé comme ça. Moi aussi, surtout que j'avais déjà mangé deux fois ce soir, donc j'oubliais l'idée du pop corn. Nous avions tous les deux sursauté durant une scène du film, cela me fis rire et je lui demanda si elle avait eu peur. Elle me répondit qu'elle avait été surprise surtout car elle ne s'y attenfait pas. Le film touchait à sa fin, il avait été pas mal. Je me leva, m'étira un bon coup et me servit un verre de coca. L'état de ma table basse me dérangeait. Il y avait des restes de pizza dans tous les sens. Je pris donc le temps de débarrasser tout ça et d'aller le jeter dans la poubelle à la cuisine. Puis je me rappela du moment ou nous avions sursauté. J'avais envie, comme à mon habitude, d'embêter Rebecca, je trouvais ça amusant. Je revenais dans ma chambre et en m'approchant d'elle, je faisais des grimaces et bougeais les bras dans tous les sens comme si je voulais lui faire peur.

Alors ma Demoiselle, comme ça on a eu peur?

Je me mis à rire et sauta sur le canapé, juste à côté d'elle. J'évitai de lui sauter dessus, je ne voulais pas la blesser. Je la fixais un instant sans bouger et tout à coup je me mis à la chatouiller sans lui laisser de répis. J'avais l'air d'un gros gamin, mais j'adorais déconner, ça faisait partie de moi.

Pour l'embêter, j'avais mis l'accent sur le sursaut qu'elle avait eu précédemment. J'adorais ces moments complices et enfantins que nous avions. Elle tenait bon en me disant qu'elle n'avait pas eu peur. Mais je faisais semblant de ne pas la croire pour continuer de l'embêter. Après tant de temps sans bouger, j'avais besoin de me dépenser. Je n'étais pas quelqu'un qui aimais rester sans rien faire durant des heures. J'avais fait toute une manoeuvre pas possible pour aller la chatouiller. Elle riait et me demandait s'arrêter car je savais très bien qu'elle était chatouilleuse. Mais c'était justement parce-que je le savais que j'avais envie de la chatouiller, je continuais un moment. J'étais partiellement posé sur un genou, les bras atour de son ventre et elle se débattait. J'étais dans une position ou je n'avais pas beaucoup d'équilibre. En plus, lorsqu'elle se débattait ça faisait bouger le canapé et j'avais encore moins d'équilibre. J'étais comme sur un petit bateau en pleine tempête, sur un pied. J'avais peu tenter de me retenir, mais je n'y arrivais pas. Je perdis l'équilibre et tomba sur elle. Le choc de la chute fit nos lèvre se toucher une fraction de seconde. Je me stoppa net et la regardais droit dans les yeux. J'étais un peu gêné.

Excuse moi, je suis désolé, j'ai perdu l'équilibre.

Je ne sais pour quelle raison, mais je restais posé sur elle, mes bras me retenaient pour le pas l'écraser. Je la fixais toujours dans les yeux.

Après ce baiser partiel, je m'étais excusé. Je me sentais gêné mais mon corps ne voulait pas se relever. C'était comme si il y avait eu une déconnection entre mon cerveaux et le reste. Au fond, je voulais peut-être rester dans cette position, je me sentais tellement bien auprès d'elle. Je la fixais toujours droit dans les yeux. Lorsque je m'étais excusé, elle avait échangé les rôles en m'embêtant à son tour et elle me disait qu'en fait ça faisait longtemps que je rêvais de l'embrasser. Elle précisa tout de même que c'était de l'humour et que ce n'était pas grave. Je ne m'étais toujours pas relevé. Et là je fus très étonné lorsqu'elle mis ses mains autour de mon cou et déposa un doux baiser sur mes lèvres. Le baiser ne dura pas très long mais c'était magnifique. J'avais envie de continuer. Elle se retira et d'un air mal à l'aise, elle s'excusa et m'expliqua que ça avait été plus fort qu'elle. Je lui souris.

On peut jouer à ça longtemps tu sais.

Je souris à nouveau et à mon tour l'embrassa sensuellement. Je lui caressa la joue. Ce baiser dura encore plus longtemps que le précédent. Je me retira et ajouta:

Oups... désolé... Mais cette fois-ci c'était voulu.

Je lui souris, toujours en la regardant droit dans les yeux. Sur le moment, je ne pensais pas aux conséquences que cela pouvait avoir. J'étais le meilleur ami de son frère, était aussi très proche de sa soeur jumelle et Rebecca, elle, était ma meilleure amie. Je ressentais une sensation de bien être très éprouvante. Comme des chatouilles à l'intérieur qui me parcouraient l'estomac.