Rebecca avait tenté le tout pour le tout en m'embrassant. Elle avait eu raison. Je lui dis que moi aussi je pouvais jouer à ce jeux là et elle me répondit que c'était un jeux qui se jouait à deux. Effectivement, mais son jeux me paraissait bien assez intéressant pour que j'y joue. Ca avait fait son effet étant donné que grâce à cela j'avais eu le courage de la réembrasser à mon tour, en mettant du coeur et en me laissant aller sincèrement. J'en avais vraiment envie, mais si elle ne m'avait pas fait comprendre qu'elle aussi en avait envie, je n'aurai pas osé le faire. Une fois ce baiser longoureux déposé sur ces lèvres, j'ajoutais une couche de rigolade en lui précisant que cette fois-ci je n'avais pas trébuché, et que mon baiser était bien volontaire. Je fus surpris lorsqu'elle me répondit de me taire et de l'embrasser. Mais ça ne me posait aucuns problèmes, bien au contraire. J'obéis donc immédiatement.Je redéposais mes lèvres contres les siennes et l'embrassait avec passion tout en lui passant la main dans les cheveux. J'avais chaud, très chaud. Certe, j'avais l'habitude étant donné la température de mon corps. Mais là ce n'était pas extérieur, ça venait de l'intérieur, je sentais une chaleur intérieure qui était très agréable. Toujours en l'embrassant, je me relevais en l'emportant avec moi. Nous étions maintenant assis et je la serrai dans mes bras en maintenant toujours ce long baiser. J'aurai voulu que ce moment dure éternellement. Je ne savais plus dutout quoi dire. De toute façon, dans un moment comme celui-ci, il ne fallait mieux rien dire et savourer l'instant présent.

Je ne pensais plus à rien, cet instant était tellement magnifique que rien aurait pu me déranger. Je sentais les battements de son coeur s'accélérer, ils étaient très intenses. J'aurais voulu que cela dure éternellement. Mais je savais que toutes bonnes choses avaient une fin, dans tous les cas, je la redoutais. Je la serrai contre moi, comme si elle allait s'échapper et que je voulais à tout pris qu'elle reste à mes côtés, sans lui faire de mal bien évidemment. Nos lèvres se séparèrent et je glissais sa tête sur mon épaule, puis ferma les yeux. Je n'avais pas l'habitude de mettre mes émotions et mes pensées à nu, en dehors de la meute, mais il fallait que je lui dise à quel point j'appréciais ce moment.

Je suis trop bien là, avec toi.

Mais à cet instant, je me rappelais que lorsqu'elle était arrivée, elle était totalement désorientée et pleurait. Oui, je l'avais très vite fait oublier ses problèmes et remise de bonne humeur mais j'avais peur qu'elle soit tomber dans mes bras ainsi simplement parce-qu'elle était en moment de faiblesse. Je ne voulais pas profiter d'elle. Elle comptait bien trop à mes yeux. Et je ne voulais pas non plus que ça ruine notre si belle amitié.

Dis, tu es bien consciente de qui est entrain de se passer? On ne fait pas une bêtise? Crois-moi, je n'ai pas envie que ça s'arrête. Mais je ne veux pas non plus profiter de la situation. Alors j'aimerai m'assurer qu'on est sur la même longueur d'onde.

Je voulais me rassurer, être sur qu'elle ne le regretterai pas. Je m'en voudrai à mort si c'était le cas.

Au moment Rebecca me dit qu'elle aussi était bien avec moi qu'elle n'aurait pas souhaité être ailleurs, je sentis à nouveau ces chatouilles surgir au niveau de mon estomac. C'était une sensation agréable que je n'avais que très rarement ressenti jusqu'à ce jour. Puis la réalité prit un peu le dessus, je voulais être sur qu'elle ne faisait pas ça parce-qu'elle était dans un moment de faiblesse mais bien parce-qu'elle était dans le même état d'esprit que moi. Tout se passait à merveille, surtout lorsqu'elle me rassura en me disant qu'elle était bien consciente de ce qu'il se passait et qu'elle en avait autant envie que moi. Un sourire me vint tout seul aux lèvres, j'étais aux anges. Je savais que je n'aurai pas à m'en vouloir d'avoir fait quoi que ce soit.

Parfait. Les choses sont mise au clair alors tout va bien. Et je suis rassuré, ce moment est tellement agréable que je n'avais pas envie que ça s'arrête.

Je posa mes mains sur son dos et la plaquait à nouveau contre moi. Tout en lui caressant le dos avec mes mains qui avoisinaient les 41 degrés, je lui fis quelques baisers dans le cou et remontais doucement jusqu'à sa bouche. C'était repartit pour un magnifique baiser longoureux.

Après ce magnifique baiser, Rebecca me dit à quel point elle trouvait mes yeux beau et mon corps parfait. C'était le comble. Une femme magnifique et parfaite sur tous les points qui me complimentait comme cela. Que dire hors mis Wouah! Je souris et répondis:

Si je devais dire tout ce qu'il y a de magnifique chez toi, je pourrais y passer des heures alors autant ne pas s'attarder et aller à l'envers. Ce qu'il y a qu'il ne me plait pas chez toi... Rien! Tu es tout simplement parfaite! Que ce soit physiquement ou au niveau de ta personnalité, rien à redire! Tout me plait!

J'entendais des bruits de pas, ma mère se dirigeait dans sa chambre. Je savais qu'elle ne rentrerai pas dans ma chambre car elle ne le faisait jamais lorsque j'avais des visites. Elle cria un "bonne nuit" et alla se coucher. Je repris donc ou j'en étais avec Rebecca. Je la fixais droit dans les yeux, mais à chaques fois que je la regardais, je ne pouvais m'empêcher de l'embrasser. Elle le faisait si bien!

Lors que je lui dis que je la trouvais parfaite aussi bien physiquement de mentalement, elle me répondit que c'était gentil de ma part et que ça la touchait mais qu'il ne fallait pas exagérer la chose. Comme toute personne normale, elle ne se trouvait pas parfaite. Mais à mes yeux elle l'était. Ce n'était pas ma meilleure amie pour rien. Nos personnalité étaient totalement complémentaires et pareilles sur certains points. Et physiquement... que dire... Je me noyais dans ses magnifiques yeux, elle avait une plastique de rêve, elle convenait tout à fait à l'idée que je m'étais faite de la femme parfaite.

Toi, tu trouveras toujours quelque chose à redire sur toi même. On se jugera toujours plus difficilement que les autres. Mais pour moi, tu es vraiment parfaite.

Je jetais un coup d'oeil à ma montre, il était passé minuit. Le temps passait si vite lorsque j'étais en sa compagnie. A cette heure-ci, même si elle n'était pas très loin du domicile de son père, je ne la laisserais pas rentrer seule. Connaissant le monde qui nous entoure, je ne prendrais aucuns risque et je la raccompagnerais. Mais le plus simple aurait été qu'elle passe la nuit chez moi. Et surtout, je ne voulais pas me séparer d'elle, donc ça m'aurait arrangé.

Ecoute, vu l'heure, je te propose de passer la nuit ici, si ca te tente? Tu es fatiguée?

J'espérais vraiment qu'elle allait rester avec moi. Je voulais que ces instants avec elle dure encore et encore. Je déposais un petit baiser sur ses lèvres et lui sourit en attendant sa réponse.

Vu l'heure tardive, j'avais proposé à Rebecca de passer la nuit avec moi. Elle accepta. Elle n'était pas fatiguée pour le moment. Peut-être qu'elle était dans le même état que moi. Bien trop excité par la situation pour avoir envie de dormir. Il me restait donc toute la nuit pour profiter d'être à ses côté. Je me couchais sur le canapé en l'amenant sur moi. Je posa mes mains autour de ses hanches et recommença à l'embrasser avec passion. Cette situation me mettait dans un état seconde. La température de mon corps, qui était déjà naturellement élevée, avait du augmenter encore avec l'excitation. Je brûlais de l'intérieur, c'était une sensation très agréable mais peu maîtrisable. Il fallait que j'arrive à me calmer un peu, malgré l'envie de continuer. Je préférais donc lui faire part de mon état.

Il faut que je me calme... Je suis bien trop... hrm... excité. J'ai beaucoup de peine à me contenir.

J'avais beaucoup trop de respect envers Rebecca pour tenter quoi que ce soit. Je ne voulais pas qu'elle croie que j'étais comme n'importe quel jeune homme de mon âge. Je ne voulais pas me venter, mais je valais bien plus que ça. J'avais grandi seul avec ma mère et c'était moi l'homme de la maison. Je savais ce que respecter une femme voulait dire.

Je n'arrivais plus vraiment à me contrôler, je préférais donc en faire part à Rebecca afin que nous nous calmions un peu. Mais elle était dans le même état que moi. J'avais vraiment envie d'elle et elle avait envie de moi. Nous continuions à nous embrasser et passions à l'acte.

Ce fut... disons merveilleux. Mais aucuns adjectif existant dans la langue française ne pouvait vraiment décrire à quel point ça avait été splendide. Nous étions en osmose. Je n'avais jamais vécu ça auparavant. Je ne m'étais d'ailleurs jamais senti aussi bien avec quelqu'un. Je venais de découvrir un sentiment que je n'avais encore jamais ressenti auparavant.

C'était magnifique...

Je ne savais pas quoi lui dire de plus. Et des fois, il valait mieux être simple et aller droit au but. C'était tout ce que j'avais trouvé pour qualifier ce qui venait de se passer.

J'étais couché sur le canapé, elle était à côté de moi avec la tête sur mon torse. Je lui caressais les cheveux et regardais le plafond. J'étais perdu dans mes pensées. Ce sentiment dont je venais de faire la découverte, ca ressemblait beaucoup à ce qu'on avait pu me dire sur l'imprégnation. Je ne voulais pas m'avancer trop vite mais ça y ressemblait vraiment beaucoup. Je savais de toute manière que je comprendrais bien assez vite si c'était cela ou pas lorsqu'elle devrait rentrer. Si cela me déchirais le coeur lorsqu'elle n'était plus à mes côtés, c'est que mes pensées étaient confirmées et que je m'étais imprégné de Rebecca. Ca ne serait pas facile à expliquer à Jacob si c'était le cas. Mais je pensais que c'était mieux que ça soit moi plutôt que n'importe quel inconnu. Rachel, elle, je ne m'en faisait pas trop. Je pense qu'elle aurait plutôt apprécier.

Je ne savais pas encore ce que je ressentais réélement pour elle. Je savais que c'était très fort mais en fait je ne savais pas quel nom je devais donner à tout cela. C'était en tout cas bien plus que de l'amitié. Mais malgré tout, je ne voulais pas m'emporter trop vite. Je ne voulais pas me faire trop d'espoirs et retomber très bas si rien ne se passait comme je le voulais.

Nous étions toujours sur le canapé. Nous avions peu de place et elle était blottit contre moi. C'était agréable mais je voulais qu'elle soit à l'aise. Donc je me leva, la porta et l'amena dans mon lit. Je vins m'installer à ses côtés et passa mon bras sous sa nuque. Nous étions posés comme sur le canapé, mes mains dans ses cheveux, et elle, la tête sur mon torse. J'avais une forte envie de lui dire tout ce que je ressentais à ce moment précis. C'était bizarre car ce n'était pas dans mes habitudes. Mais je ne voulais pas la faire fuir avec mes musiques d'avenir. Et l'avenir nous dirait bien ce qui allait se passer. Je le gardais pour moi, mais au fond j'espérais sincèrement que notre petite histoire se transforme en grande et belle histoire. Elle ne du pas comprendre pourquoi, mais j'étais tellement content que je déposa un baiser sur son front et sourit.

J'étais vraiment concentré sur cette idée, je voulais savoir ce qui m'arrivait pour ressentir quelque chose d'aussi fort et bon. Je savais plus ou moins ce qui m'arrivait en fait, mais je ne voulais pas vraiment me l'avouer, ou plutôt je voulais être sur que c'était ça avant de me prononcer. J'analysais donc ce qu'on m'avait dit de l'imprégnation par rapport à ce que je ressentais. En ce moment même je me rendis compte de la souffrance et la colère que j'avais ressenti au moment ou Rebecca était entrée dans ma chambre en larme, il n'y avait plus rien qui comptait, c'était elle un point c'est tout, ces chatouilles qui me venaient de l'intérieur, c'était comme si l'attraction terrestre n'avait plus aucune influence sur moi, je ferai n'importe quoi pour elle, je deviendrai n'importe qui. C'était ma moitié et je deviendrai pour elle, ce qu'elle voudrait. Bien évidemment, ses envies passaient avant les miennes, mais j'avais besoin de savoir ce qu'elle avait envie afin de m'y adapter. En espérant qu'elle veuille continuer avec moi, je lui posais la question.

Dis moi... Ce qui vient de se passer, enfin, toute cette soirée, tu aimerai que ça continue ainsi entre nous?

J'espérais très fortement qu'elle me répondrait que oui, elle voulait qu'elle et moi se transforme en Nous. Mais qu'importe le choix qu'elle ferai, je m'y adapterai. J'étais prêt à le confirmer, Je m'étais imprégné de Rebecca.

J'avais demandé à Rebecca si elle voulait que nous vivions d'autres moments comme cette soirée. Je n'arrive même pas à expliquer la joie que j'ai ressenti lorsqu'elle m'a répondu oui, et qu'elle voulait être avec moi pour toujours. Je l'embrassais assez vivement tellement j'étais fou de joie. Je devais lui faire part de ce que je ressentais. Je ne pouvais pas garder ça pour moi. Mais tout d'abord je voulais "officialiser" un peu tout cela.

Donc, on considère qu'on est en couple?

J'attendais sa réponse impatiemment. J'étais déjà au summum de la bonne humeur, je ne savais même pas comment on pouvait être aussi heureux. C'était la première fois. Puis je lui fis part de mes sentiments. Je pouvais utiliser le terme imprégné car , son frère étant un loup, elle savait clairement ce que c'était.

Ecoute, je vais aller droit au but. Il n'y a plus rien qui compte, tu es la seule chose qui me tient à coeur. Tu es ma moitié. Ou plus simple, mon imprégnation s'est opéré et tu es l'heureuse élue... Je t'aime...

Nous étions d'accord sur tous les points. Donc nous nous considérions comme un couple. Une fois de plus, je ne pourrais décrire avec des mots existant dans la langue française ce que je ressentais. Alors disons simplement que j'étais aux anges. La description de "l'attraction terrestre n'avait plus d'effet sur moi", convenait à la situation mais n'était même pas assez forte. Je n'étais pas de nature à penser au futur et à me faire déjà des idées, mais avec Rebecca, je me voyais déjà dans une dizaine d'années, nous et nos enfants dans une jolie maison, toujours à la Push biensûr. C'était magnifique. Elle m'aimait, je l'aimais, tout était si incroyable. Cette soirée n'avait pas si bien commencé étant donné qu'elle était arrivée en larme. Je n'aurai jamais pensé qu'elle finirait comme cela. Je n'en aurai pas demandé autant! Et pourtant... Wouah...
Il était déjà environ 4h du matin, mais je n'avais absolument pas vu passer le temps. Pour moi, impossible de dormir, il fallait que je savoure ces instants passés avec elle. Et je savais que je pouvais tenir plus d'une nuit sans dormir. Mais elle était peut-être fatiguée.

Tu es fatiguée mon ange? N'hésites pas si tu veux dormir. Je fermerai les rideaux parce-que le jour ne va pas faire très long pour se lever.

Je vis que les heures avaient passés et demanda à Rebecca si elle voulait dormir. Elle me répondit qu'elle était un peu fatiguée mais qu'elle n'avait pas envie de dormir parce-qu'elle ne pouvait pas se passer de moi. Je lui souris.

Tu t'endormiras toute seule quand tu seras trop fatiguée. Et ne t'inquiète pas mon ange, je resterai à tes côtés, je serai là non seulement à ton réveil mais pour tout les autres jours à venir.

Je t'aime... Chuchotais-je à son oreille.

J'angoissais déjà à l'idée qu'elle reparte à Seattle. C'est là-bas qu'elle vivait pour ses études. Ce n'était pas très loin à proprement parler mais c'était bien trop loin pour moi. J'avais des obligations vers la meute, je ne pouvais donc même pas me déplacer. Mais je savais que nous allions vite trouver une solution à ce problème de distance. Si elle avait la possibilité de suivre ses cours à domicile, nous pourrions même nous installer ensemble.

Je souris car Rebecca avait comprit le sous-entendu que j'avais fait. J'avais préféré ne pas le demander clairement parce-que tout s'était passé en une nuit et je ne voulais pas précipiter les choses même si pour moi tout était clair, c'était avec elle que je voulais faire ma vie.

Oui, j'avoue, c'était une proposition... Mais je tiens à ce que tu puisses finir tes études, alors si il y a possibilité de les faire à domicile, on se lance! Sinon, on sera obligé d'attendre un peu. Mais de toute manière, pour toi j'attendrai toute une vie si il le faudrait.

Je lui fit un baiser sur la tête. Je n'arrivais pas à croire tout ce qu'il s'était passé durant cette nuit. Je devais rêver. Mais si c'était le cas, je ne voulais surtout pas me réveiller. Je me pinçais un coup afin de voir, mais non, je ressentais bien la douleur et tout ça était, bien heureusement réél.