Journée pluvieuse, journée heureuse. Oui on pouvait le dire ainsi. Ce n’était pas qu’Alex adorait la pluie, non au contraire, il n’avait rien contre la chaleur du soleil, mais il lui était reconnaissante. Cette dernière lui permettait de sortir au grand jour comme bon lui semblait et cela était bien agréable. Cela devait faire cinq jours qu’il était resté cloitré à la maison par cause de beau temps. Ce qui pouvait paraitre vraiment stupide pour une personne normal, mais une fois encore que pouvait-on vraiment définir comme normal. Un vampire était-il une chose normale ? Cela dépendait vraiment du point de vu de la personne en question. Mais depuis bien longtemps Alex avait fait un trait sur ce que les gens considéraient comme normal. Il était lui et cela lui convenait tout à fait. Avait-il vraiment eu une vie avant celle qu’il mène maintenant. Il était donc vraiment ravi de pouvoir sortir aujourd’hui.

Enfilant son blouson noir, qui se trouvait sur le dossier de la chaise de bureau, il descendit les marches quatre à quatre, attrapa les clefs sur le buffet de l’entré. Dorian ne lui en voudrais pas de prendre sa voiture. En avait-il besoin aujourd’hui ? Non il lui semblait l’avoir vu partir avec Eva dans sa voiture à elle. La sienne étant au garage, il n’avait pas vraiment envie de se tremper.

La ville était remplit de monde, étrange pour une journée sous la pluie. Non rien d’étrange à cela, les gens étaient habitués à ce temps et s’en accommodaient. Il marchait tranquillement dans la rue, dans la foule. Les odeurs diverses emplissant son nez. Quel doux parfum que celui des être humain. Il rendait leur sourire aux jeunes filles qui lui en adressaient un de temps à autres. Non aujourd’hui il n’était pas venu dans l’espoir de passer du temps auprès d’une charmante demoiselle. Non simplement pour profiter de ce grand air que lui offrait la ville. Ce qu’il aimait aussi c’était écouté tout ce que la ville avait à lui faire écouter. Tout ses bruits, parfois bien étrange. Cela avait l’avantage de lui faire travailler son ouïe.

Alors qu’il était concentré à faire attention à un sifflement, un simple sifflement, cherchant à savoir d’où il provenait. Une odeur l’interrompit dans son action. Une odeur qu’il n’avait jusqu'à présent ressenti. Intrigué par cette odeur si suave, il se mit en chasse. Oh pour cela il était assez fort, oui. Il en jouait même avec sa sœur. Mais ses pensés furent interrompu par cette odeur, elle devenait de plus en plus intense et entêtante, presque envoutante. Le signe qu’il se rapprochait de sa proie, mais ce n’était pas une proie ordinaire, non il n’avait pas envie de s’en délecter.

Finalement ce fut à un croisement qu’il la vit. Ainsi cette odeur si suave émanée de cette jeune femme blonde. Elle lui tourné le dos, pourtant il avait vraiment envie de la voir, mais si sa seule odeur suffisait à lui dire qu’elle devait être charmante. Etrange sensation que celle-ci. Elle marchait d’un pas calme et assuré. Elle semblait si sur d’elle.

La pluie s’abattait sur lui, mais cela n’avait aucune importance. Il la suivait à distance, de sorte qu’elle ne puisse le remarquer. Elle avait choisi le parc, et malgré la pluie son parfum s’accordé parfaitement avec l’endroit. Quoi ? Il secoua la tête. Que lui arrivait-il. Il se trouvait vraiment bête à agir ainsi simplement pour une fille. Il changea de chemin, essayant d’oublier cette odeur enivrante. Mais rien à faire, il ne pouvait s’en empêcher, c’était plus fort que tout. Eva lui avait dit une fois, que le mieux lorsqu’on doit faire face a une envie entêtante et dit cédé et qu’après cela passait. Il c’était fait à cette idée. Afin de se sortir cette fille de la tête, il devait lui parler et comprendre pourquoi sont parfum lui était irrésistible.

Il la retrouva finalement près d’un petit pavillon. Et pour la première fois il vit son visage. Il en était à couper le souffle. Elle avait les yeux fermait, à quoi pouvait-elle penser. Des traits si fin, telle ceux d’un ange. Le teint aussi blanc que le sien. Ce pourrait-il qu’elle soit comme lui. Délicatement il c’était approché pour la contempler de plus près. Ce fut alors qu’elle rouvrit les yeux et se retourna vivement. Elle avait l’air inquiète. Il avait du lui faire peur.

Alex « désolé si je t’ai fait peur de n’était pas mon intention. Excuse-moi. Je me présente je me nomme Alex »

Il lui souriait, tentant ainsi de la rassurer, de lui faire comprendre qu’il ne lui voulait aucun mal.

Il ne pouvait s’empêcher de la contempler. Avait-il déjà vu pareille créature. Au bien entendu de belles jeunes filles, il en avait déjà rencontré pas mal, mais là il y avait quelque chose de différent. Elle dégageait quelque chose de différent, un quelque chose qui la rendait différente de toutes les jeunes femmes qu’il avait déjà pu rencontrer au paravent. Quelque chose qu’il n’arrivait pas à définir et qui la rendait si spécial et si attirante à ses yeux. Il avait donc du mal à détacher son regard d’elle, s’en pour autant la dévisager, cela n’était pas correct. C’était l’un des enseignements que lui avait prodigué Eva.

En la regardant, il s’aperçu qu’elle semblait différente, beaucoup moins sur d’elle qu’elle ne lui avait semblait. Comme si le fait de le rencontrer, de le croiser, avait changé son comportement. Avait-il fait ou doit quelque chose qui aurait pu influencer ce soudain changement. Et sa façon de lui répondre confirmer ce doute. Néanmoins, il était content qu’elle ne lui en veuille pas. Mais elle semblait distance. Lui faisait-il peur ? Ce n’était vraiment ce qu’il voulait. Non, il voulait simplement savoir qui elle était, apprendre à la connaître. Est-ce plus que jamais. Il n’avait jamais eu envie de connaitre une personne avec autant de force. Mais si il devait lui faire peur alors non. Il ne pouvait pas rester ici, simplement parce qu’il en avait envie. Un échangé ce faisait à deux et visiblement la jeune femme devant lui n’avait pas envie de cette échange. Il détourna alors son regard, rompant ainsi le charme qui semblait le retenir ici, essayant d’oublier ce parfum envoutant qui continué de le retenir sur place. Ce dernier ne lui facilité pas la tache, il voulait la laisser, lui tourner le dos, mais il avait vraiment du mal. Alors qu’il s’apprêtait à partir pour de bon, sa voie retendit derrière lui.

-Quoi?

Son regard se reposa alors de nouveau sur elle, avec délicatesse. Heureusement il n’avait pas encore tournait le dos à la jeune femme. Il aurait eu l’air complètement stupide sinon. En revanche, il ne comprenait pas le sens de la question.

_Je vous demande pardons

L’agressivité dans sa voie l’avait surpris. C’était elle sentit agressé par quelque chose qu’il aurait fait. Hors, il n’avait pas encore bougé d’un poil. En la regardant, il découvrit alors pour la première fois ses yeux, et il fut alors surpris pour la deuxième fois. La couleur de ses yeux. Il était Ambre, magnifique et profond. Pourquoi ne les avait-il pas remarqués avant. Ce pourrait-il que comme Lily elle porte des lentilles ? Pourtant il n’avait pas le même éclat que ceux de Lily, il y avait quelque chose de différent, de vraiment différent. Comme si cela était naturel.

-Je.. je m'appelle Céleste.

Le ton de sa voie avait changé, elle était vraiment douce, telle un berceuse. Ainsi elle se nommé Céleste, vraiment charment, tout comme l’était la propriétaire.

_Enchanté de faire votre connaissance Céleste.

Il se rappela alors, qu’il l’avait tutoyé précédemment, ce qu’il pouvait être malpoli. Surement le charme de la jeune femme lui avait-il fait oublier ses bonnes manières. Heureusement il n’avait pas fait deux fois la même erreur.

Elle n’avait pas répondu à mon interrogation, même si cela me laisser perplexe, je ne lui en voulais pas, j’aurais certainement l’occasion d’aborder de nouveau le sujet avec elle une autre fois. Peut être n’avait-elle pas envie d’en parler tout simplement et je ne voulais surtout pas la brusquer ou tout autre chose qui aurait pu mettre fin à notre rencontre. Et comme j’apprécié tout particulièrement le moment que je passé avec elle .

J’avais fait preuve d’audace en l’invitant ainsi à faire une balade dans le parc. Mais je m’étais souvenu d’un proverbe que j’avais lu quelque temps au paravent « qui ne tente rien n’a rien ». Et puis il n’y avait rein de déplacer à faire une promenade. Surtout en compagnie d’une aussi charmante jeune femme. Mais cela je le garderai pour moi. Aussi je fus vraiment ravi de voir qu’elle acceptait mon invitation et lorsqu’elle déposa délicatement son bras sur le mien, mon corps fut parcouru d’un léger frison, sensation que je n’avais pas ressenti depuis ma transformation. Et la façon dont-elle avait répondu, avait eu l’air d’un doux carillon à mes oreilles. Elle me faisait vraiment être un autre homme, même si cela n’était pour me déplaire, cette sensation était vraiment étrange.

-Hum, vous savez je vous ai demandé si vous étiez sanguinaire. Et bien je n'aurais pas dû, c'était déplacé et puis j'ai la réponse à ma question grâce à vos yeux...

Je fus assez surpris, mais content, qu’elle aborde de nouveau le sujet. J’avais donc encore espoir d’avoir une réponse à mon interrogation. Ce que je ne comprenais pas était le terme Sanguinaire en lui-même. Je ne pu m’empêcher de sourire lorsqu’elle s’excusa, car de mon point de vu je ne trouvais pas sa question déplacé, puisque je n’en comprenais pas tout à fait le sens. Lorsqu’elle évoque mes yeux, je me souvins alors que le matin même j’étais allé chasser, car il fallait bien survivre, de se fait il avait une couleur bien particulier, beaucoup plus vif que si la chasse remonté à quelque jour.

Je laissais un peu de temps avant de reprendre la balade, profitant ainsi de quelques pas afin de trouver la tournure la plus juste pour lui exprimer mon incompréhension fasse au terme sanguinaire.

_ Vous allez certainement me prendre pour un imbécile et je m’en excuse par avance, mais pourriez vous m’expliquer ce que vous entendez par le terme Sanguinaire ?

Après tout, cela ne faisait que peut de temps, si l’on compte en année vampirique, qu’il était un vampire, il ne savait certainement pas tout sur le sujet. Il savait seulement ce qu’Eva et Dorian avaient bien voulu lui dire. Pour le reste il en avait appris un part de vieux amis vampires, si le terme pouvait être utilisé ainsi, nous dirons plus tôt connaissance.

Il contempla le parc et sa floraison. Autant de parfum qui se mélanger avec et douceur. Mais aucun n’était comparable à celui que dégagé Céleste. Mais je fus tiré de ma rêverie, lorsque je sentis Céleste s’agripper un peu plus à mon bras. Elle venait de trébucher. Comme pour la stabiliser mon autre main se posa sur la sienne. Me rendant compte de mon geste je la retirai presque aussi tôt. Sa main était vraiment douce, mais mon geste était quelque peu déplacer et je ne voulais pas la mettre mal à l’aise, quittant alors son regard, dans lequel j’aurais pu plongeais pendant des heures, je le reportais sur les fleurs du parc.

_ Ce parc est vraiment magnifique, je n’y avais jamais vraiment prêté attention ? Vous Venez souvent ici ?

Très subtile façon d’en savoir un peu plus sur ses habitudes, mais aussi sur les chances que j’avais de la revoir.

Je ne m’étais absolument pas mit en avant, en me traitant moi-même d’imbécile, mais cela m’avais pourtant paru la meilleure solution afin de faire comprendre à Céleste que cela ne venait pas d’elle, mais bien de mon incompréhension total. Certes cela ne faisait pas des siècles que j’étais Vampire, mais pourtant je n’avais aucune explication pour ce dont elle me parlait. Et la curiosité, étant l’un de mes passe temps favori, il ne m’en fallait guère plus. Et puis c’était une occasion de plus pour passer une peu plus de temps en sa charmante compagnie. Et si ce n’avait été cela, j’aurais trouvé tout autre prétexte.

Elle semblait réfléchir à la façon dont-elle pourrait abordé le sujet. J’avais d’ailleurs volontairement fait le vide dans ma tête, afin de ne pas avoir la tentation de penser ses pensé. Je m’étais d’ailleurs longuement entraîné avec Eva afin de maîtriser cette partit de mon don. Je préférer de loin que les choses viennes des gens et non l’inverse. Je préférais de loin communiquer ainsi que de voler leur pensé. Parler par la penser était un don que j’apprécier beaucoup plus que d’en lire le sens. Ma patiente fut récompensée, bien que la vision que me donner la jeune femme me suffisait amplement, elle avait vraiment éveiller ma curiosité.

-Eh bien les sanguinaires sont des vampires qui se nourrissent de sang humain. Ils ont donc les yeux rouges.

La fin de sa phrase m’interpella au plus au point. Je repensais alors à ses yeux et ne pu m’empêcher de penser qu’ils étaient vraiment différents des miens. Jamais ils n’avaient eu cette teinte.

Elle manqua de tomber, la rattrapant tant bien que mal, ma main entra en contacte avec la sienne. Je ne su expliquer pourquoi mais je m’en sentit gêné. Jamais je n’avais été gêné d’effleurer ainsi la main d’une jeune femme. Pourquoi tout était-il si différent en sa présence. Pour ne pas montrer mon trouble, j’avais alors détourner le sujet de conversation vers la splendeur du parc. Ravi de constater que j’avais alors fait mouche, je me détendit un peu.

-Le parfum des fleurs m'a attiré ici, c'est la première fois que je viens. Mais je doute que ce soit la dernière.

Je souris intérieurement. Si je voulais avoir le plaisir de la revoir, il me suffirait juste de venir errer dans le parc, ce qui ne serait vraiment pas pour le déplaire. L’endroit était vraiment enchanteur. Tournant alors la tête vers elle, je lui souris, ne sachant trop quoi lui répondre, nos regard se croisèrent alors et je ne pu m’empêcher d’admirer la couleur douce et chaude de ses pupilles. Ce qui me rappela alors, les paroles qu’elle avait prononcé un peu plus tôt. Je n’avais toujours pas détaché mes yeux des siens, comme hypnotisé par son regard. Je ne voulais pas être impolie, mais je ne pouvais m’en détacher. Continuant de la regarder avec tendresse, sans pour autant m’en rendre compte.

- La douceur et la couleur de vos yeux m’intrigue vraiment Céleste. Serait- ce déplacé de vous demander pourquoi ils sont si différents des miens ?

Ils se déplaçaient tout les deux avec grâce dans le parc. Le ciel toujours couvert leur permettait de rester ainsi. Néanmoins il la guida vers un banc un peu plus loin, le lui montrant du doigt, attendant un signe d’approbation. Il n’était pas avec elle, comme il était avec ses autres jeunes femmes, entreprenant. Non, avec Céleste, c’était autre chose. Il prenait vraiment le temps, il faisait en fonction d’elle et en apprécier chaque instant, chaque moment, chaque geste, comme s’il avait pu être le dernier qu’elle lui offrait. Et cela avait tendance à lui faire tourner la tête. Il devrait an parler à Eva, voir ce qu’elle en penserai.

Il est surement y n’utile de précise que s’assoir n’était en fait qu’un détail pour nous. Mais disons que le cadre que nous offrait le parc, lui avait donné l’envie d’en profiter de cette façon. Ils auraient tout aussi bien pu en profiter debout, mais rester ainsi figé aurai pu paraître bien trop étrange aux quelques passants qui avaient eu le courage de braver la grisaille. Et puis il aimait à faire comme si sa condition d’immortel n’était pas, comme si il ressentait encore le besoin de toutes ses choses qui lui était futile aujourd’hui. Et puis il lui semblait si facile de faire toutes ses choses en sa présence, comme si le simple fait d’être avec elle faisait renaître en lui son humanité.

Il regretta en revanche le fait que cette position rompe le contacte que leur corps avait établit. Il en avait ressentit un tel bien être. Mais il était vraiment pourtant que cela aurait pu être inconfortable à la longue. Leurs mains en revanche n’étaient pas loin l’une de l’autre. Il lui aurait suffit d’en approchait un peu plus la sienne. Mais cela aurait vraiment était déplacé. Il se surprenait à penser ainsi. Cela ne lui ressemblait vraiment pas. Ou était donc passé le séducteur qu’il était devenu avec les années, et cela pour tromper le temps. Il se contenta alors de savoir sa main proche de la sienne. Il pouvait même en percevoir la chaleur vampirique.

Il avait replongé son regard dans le sien, ce regard si intriguant et envoutant. Ce regard qui le faisait être un autre. Il avait l’impression en un sens que son regard garder encore une part de son humanité à elle. Pourtant il savait bien qu’elle était aussi un vampire. Alors pour avait-il cette sensation ? Elle finit par interrompre sa réflexion en répondant à sa question.

-Je suis végétarienne. C'est pour ça que mes yeux sont différents.

Il n’avait pas quitté son visage des yeux, le mémorisant ainsi dans les moindres détails. Il savait ainsi qu’il pourrait le revoir rien qu’en fermant les yeux. Mais ce fut-elle qui ferma les yeux, comme si quelque chose l’avait dérangé. Il reconsidéra alors ce qu’elle venait de lui dire. Et sourit. Il lui était évident que le terme végétarien ne s’appliqué pas de la même façon qu’au être humain, un vampire avait besoin de sang. Il en déduisit qu’elle devait alors substituer le sang humain à un autre sang d’être vivant. Et ce fut lui qui se sentit alors gêné. Pourquoi ne savait-il pas que l’on pouvait vivre ainsi ? Pourquoi ses parents ne lui en avaient-ils pas parlé ? En avait-il seulement conscience ? Il y avait donc un moyen de vivre son immortalité, sans avoir toujours cette sensation désagréable de devoir prendre une vie à un être humain. Car même si avec le temps il avait appris à faire avec, cela lui laissait toujours un petit goût amer. Il baissa alors les yeux et se décida enfin à rompre le silence qui s’était installé sournoisement.

-Je comprends oui. Je ne pensais pas qu’il était possible d’opter pour un autre régime alimentaire. Je vous remercie de cette information.

Il marqua une pause, son regard s’arrêtant alors sur sa montre, un cadeau de sa sœur, elle avait trouvé cela très amusant d’offrir un tel objet a son frère ; comme si un vampire avait besoin d’avoir une emprise sur le temps. Mais cela lui rappela alors soudain qu’il avait donné rendez-vous à sa sœur et qu’il avait déjà du retard. Il releva alors la tête et adressa un sourire à Céleste. Il allait devoir la laisser et cela lui faisait comme un pique. Mais il était sur de la revoir un jour, ainsi pourraient-ils faire encore plus ample connaissance.

-Je suis vraiment désolé ma chère, mais je vais devoir vous laisser. J’ai passé un très bon moment avec vous et j’espère vous revoir bientôt.

Il se leva du banc, plongea une nouvelle fois son regard rubis dans l’ambre du sien, attrapa sa main avec délicatesse et y déposa un baisé avec tendresse. Puis à regret s’éloigna, quelque pas à reculons dans un premier temps, puis il reprit le sens normal de la marche. Il n’était pas prêt d’oublier cette après midi.