Toujours assis confortablement dans notre voiture, nous passâmes à côté du chemin que le bijoutier nous avait indiqué comme étant celui qui menant à la demeure des Cullen. Mon mari s'arrêta tout d'abord sur le bas-côté puis redémarra avant de s'arrêter un peu plus loin, garant notre véhicule dans un chemin de forêt : ce stratagème était sans doute le fruit de changements d'avis incessants de sa part, il était hors de question que nous soyons démasqués maintenant que nous étions si prêt du but et après tout le travail que c'était donné mon époux pour tout mettre en place, trouver le meilleur plan.

Sans un mot, nous descendîmes du véhicule. Seuls nos deux yeux scintillaient comme des rubis sous la lune qui filtrait entre les arbres de la vaste forêt qui s'étendait devant nous. Un seul regard, nous nous comprîmes et commencèrent à courir ensemble, je ne décidais rien, je le suivais sachant qu'il saurait changer constamment de pistes pour ne pas nous faire repérer.

Un parfum vampirique après l'autre, nous arrivâmes enfin près d'une villa qui était magnifiquement belle. Alors nous nous cachâmes discrètement derrière quelques arbres, je lui murmurais d'une voix presque inaudible même pour un vampire s'il ne s'était trouvé à plus d'un mètre de nous, prenant à mon tour une décision pour couper court aux siennes :

- Faisons le tour de la villa, je pars à gauche, toi à droite. Et s'il te plaît, fais attention mon amour.

Il me sourit tandis que je le dévorais de mon regard félin, puis non sans un baiser il partit faisant quelques pas vers la droite comme je le lui avais indiqué avant de partir à gauche. Décidément il lisait dans mes pensées. Je fis donc le tour de la maison par la droite, évitant tous les lampes extérieures braquées vers les fourrées.

Dans mon esprit se notaient tous les détails qui pourraient nous servir plus tard : vitres en verre sur le flanc droit, bosquet d'arbres au niveau de la baie vitrée de ce qui semble être le salon, possibilité d'attaquer le premier grâce aux arbres, montée d'escaliers située juste au niveau du salon, chambres adjacentes, entrée trop visible pour qu'on puisse tenter une approche par là, trop d'éclairage sur le flanc gauche et à l'avant... Je m'éloignais pour ne pas être remarquée, et veillais à ce qu'aucune ne ces constatations ne prennent un aspect plus important qu'une autre, toutes devaient m'être essentielles de manière à ce que notre plan final soit parfaite, même si en moi un doute se faisait : *il sera très difficile de réussir notre "entrée" ici* songeais-je en me refusant à penser à la véritable raison de notre présent repérage.

C'est alors que je décidais de faire usage de mon don. Je me concentrais durant une petite seconde et tout mon corps ne fit plus qu'un avec la forêt environnante, du moins en apparence. Désormais invisible caméléon, je m'approchais davantage de la villa en prenant toutefois soin de rester à une distance suffisante pour que mon odeur ne puisse être perçue. Au salon, une belle blonde remontait les escaliers tandis qu'un autre vampire d'une carrure plus imposante la suivit immédiatement, si mes souvenirs étaient bons il s'agissait d'Emmett un de ceux qui nous avait rendu visite quelques temps auparavant. Une autre immortelle lisait des magazines comme si de rien n'était, accoudée sur le sofa, pendant qu'un autre encore jouait du piano celle qui devait être sa compagne blottie contre lui. Je montais alors plus haut, accrochant aux branches des arbres et gravissaient avec souplesse les étages. Là je vis Carlisle, le chef de clan qui avait ouvert la marche alors qu'il était venu nous donner des leçons de morale, affairé à son bureau lui non plus ne décela pas ma présence perchée ; pas plus que sa fille Alice et son mari Jasper, qui se câlinait dans une chambre voisine.

Satisfaite des informations que j'avais pu recensées, je me laissais glisser avec une souplesse étonnante le long du tronc jusqu'à toucher délicatement le sol, tel un de ces flocons qui commençaient d'ailleurs à ajouter une couche de neige : *tant mieux, cela masquera notre présence*.


Une fois tout cela fait, je suivis la flagrance de mon mari qui me conduisit à un peu plus de cent mètres de la villa des Cullen. De là nous n'apercevions plus réellement l'activité qui régnait à l'intérieur mais au moins nous parviendrons à nous parler sans être repérés.

A peine arrivée près de lui, je lâchais ma concentration et redevînt visiblement. Je m'accrochais alors à son cou tout en lui murmurant :

- Désolée d'avoir été si longue, mais il fallait que j'essaye de voir l'étage. Ca a été très instructif d'ailleurs... Par contre je ne crois pas que la petite sois là.

Dans ces yeux, je lisais le même trouble, qu'allions-nous faire...

Je stationnai ma voiture définitivement sur le bord de la forêt après maintes et maintes arrêts. Je ne voulais pas que l'on soit pris pour seulement un repérage. Nous entrâmes dans les bois d'un pas léger et d'un coup en un simple regard, nous nous mîmes à courir pour nous arrêter devant une villa. Vu son emplacement, on ne pouvait la voir de la route. Pour commencer, nous nous échangeâmes aucun mot. Je voulais entendre le moindre bruit qui nous entourait. Pour une fois, le silence était roi, c'est Éva qui le rompit en un murmure que moi seul pouvait entendre. Je tournai mon regard vers elle:

- Faisons le tour de la villa, je pars à gauche, toi à droite. Et s'il te plaît, fais attention mon amour.

Je lui répondis par un sourire et un signe de toi. Elle savait que mon regard disait qu'elle devait faire attention elle aussi et qu'elle ne prenne pas de risques inutiles. Je la guettai partir dans sa direction, une fois hors de vue, je partis dans la mienne. Je me dirigeai de façon discrète, je pouvais voir les différentes pièces de la villa. Je constatai aussi que la maison était entourée de beaucoup d'arbres, il serait donc de faire appel à mon don pour disperser la famille Cullen. En évitant toutes lumières, je me permis de me diriger vers une porte et jetai un coup d'œil à l'intérieur. Il n' y avait personne. Peut-être qu'Éva avait vu quelqu'un cependant, je sentais des présences. D'un pas souple tel un félin, je retournai dans les bois et me plaçai face à l'entrée. La neige s'était remise à tomber doucement, on avait Dame nature avec nous pour une fois. Toutes nos traces allaient disparaitre bien vite. Je fus de retour plus vite qu'Éva, en entendant des mouvements dans la maison, je préférai m'éloigner, il ne fallait pas que je tente le diable, je m'enfonçai dans les bois. A une bonne distance, je me stoppai et attendis le retour de ma femme. Alors que j'observais les alentours, je sentis le parfum de ma charmante épouse mais ne la voyant, je sus facilement qu'elle avait utilisé son don. Elle me surpris en apparaissant derrière moi et je sentis ses mains autour de mon cou. Je lui pris aussitôt.

- Alors ?
- Désolée d'avoir été si longue, mais il fallait que j'essaye de voir l'étage. Ça a été très instructif d'ailleurs... Par contre je ne crois pas que la petite soit là.
- J'ai senti le parfum de certains membres mais aucun parfum inconnu. Ne me dis pas qu'ils ont eu vent de l'histoire et qu'ils ont décidé de la mettre sous protection.

Vu le regard de ma femme, je compris qu'elle avait les mêmes craintes que moi. Mais j'allais rester positif. Je passai ma main sur le visage d'Éva et lui murmurai.

- Si je dois revenir ici tous les jours pour voir cette fille et la prendre, alors nous viendrons. Nous n'allons pas baisser les bras pas maintenant, nous sommes trop près du but.

Je l'embrassai et lui pris la main, ça ne servait à rien de rester plus longtemps ici. Nous regagnâmes donc le bord de la route pour retrouver la voiture....

Jacob a écrit :


Edward m'avais dit que personne ne serrait la aujourd'hui mais vu que je me faisait chier ba comme d'habitude je m'etais retrouver devant la villa, ca devenais grave de voir que mes pieds ne connaissait qu'un seul chemin celui la.

Alors que j'allais faire demi tour je fronca les sourcils en sentant une odeur de vampire mais pas connue celle la, je monta rapidement les marches qui menais a la porte d'entre et frappa regardant comme je pouvais dedans mais ne vis personne bon c'etait une bonne chose pas de Nessie, je redescena et entenda parler un peu plus loin, je me dissimula derriere un buisson et ecouta les deux vampires voila d'ou venais l'odeur.

De quoi il parlait c'est deux la j'aimais pas leur presence ici, Edward m'aurait dit si deux noveau vampire devait venir pour le traiter deja et surtout imaginr ce sont des amis et je les attaques, alors que je me rapproche l'homme s'adressant a la femme declara quelque chse qui me fis trembler de la tete au pied, a deux doigts de la mutation.

Si je dois revenir ici tous les jours pour voir cette fille et la prendre, alors nous viendrons. Nous n'allons pas baisser les bras pas maintenant, nous sommes trop près du but.

La petite ca pouvait etre que Nessie, je bondissa des buissons me plantant devant eux.

Qu'est ce que vous foutez ici???

Apparemment Dorian n'avait pas l'information qui aurait pu apaiser mes craintes. Lui aussi n'avait pas détecter la présence de la petite hybride et cela était bien embêtant... La seule chose qu'il nous restait à faire était d'espérer, espérer que les Cullen ne soit pas au courant de l'affaire et surtout espérer que celle que nous devions ramener aux Volturi était toujours bel et bien proche d'ici. Cela faisait beaucoup d'incertitudes mais dans de pareilles missions rien n'était jamais gagné d'avance, nous le savions.

- Si je dois revenir ici tous les jours pour voir cette fille et la prendre, alors nous viendrons. Nous n'allons pas baisser les bras pas maintenant, nous sommes trop près du but.

[b]- Je te promets que nous la trouverons mon amour.

Jamais je ne l'aurais laissé s'angoisser seul, il fallait qu'il sente qu'il pouvait compter sur moi même s'il savait déjà que c'était le cas. Je ne lui avais jamais fait faux bond et comme à l'habitude j'étais certaine que nous finirions par réussir cet enlèvement ensemble : à croire que nous étions réellement de ces amants criminels, unis dans nos crimes et dans notre vie.

Il m'embrassa alors puis attrapant ma main, nous fîmes quelques pas pour repartir vers la voiture : le reste des informations que nous avions récolté pouvait attendre que nous soyons rentrés pour être discuté, s'en était plus sûr.

Soudain, un bruit anormal sonna à mes oreilles d'immortelle. Un battement incessant. Un coeur ! J'eus à peine le temps de comprendre la nature de ce son que déjà un jeune homme sauta devant nous, sa puanteur n'ayant rien d'égal.

- Qu'est ce que vous foutez ici???

Presque comme un automatisme, je disparus en déclenchant mon don. Invisible, je restais toutefois à côté de Dorian puis posa ma main autour de son bras pour lui indiquer ma présence. Il allait sans doute le tuer, ou s'enfuir, dans tout les cas je le suivrais. Une seule chose m'inquiètait au plus haut point : qu'avait-il entendu ?

Éva était donc d'accord avec moi pour retrouver cette enfant coute que coute quitte à revenir tous les jours. Rien de réjouissant quand on y pense mais un ordre reste un ordre. Nous nous apprêtâmes à quitter les lieux mais dans la main quand une odeur assez horrible se fit sentir tout près de nous. J'étais en alerte, non seulement l'odeur était infecte mais le bruit de battement de cœur était incessant. En une fraction de seconde nous nous retrouvâmes face à un jeune homme. Je le regardai de haut en bas. Comment un humain pouvait puer autant. Les douches n'existaient pas chez lui.

- Qu'est ce que vous foutez ici???

Son langage m'irrita un peu mon ouïe fine et ce manque de respect m'était intolérable. Je sentais la main de ma femme sur mon bras et elle me tenait fermement, mais en voulant la regarder très rapidement, elle avait disparu.

*Merci chérie*

- On ne vous a jamais appris la politesse jeune homme ? c'est quoi cette éducation.

Je le fusillai du regard.

- Avec votre manque de politesse, vous avez fait fuir ma femme, bravo. Elle s'habituait seulement au monde extérieur, merci, je dois tout reprendre à zéro. Deux ans de travail pour rien.

Si un paradis existait pour les vampires, j'étais sur de ne pas avoir ma place avec tous les mensonges que j'accumulais depuis un certain temps.

- On marchait tout simplement, pas la peine de monter sur vos grands chevaux jeune homme. Et ces bois ne sont pas privés à ce que je sache, il n' y a pas d'écriteau.

Là, je n'avais pas tord et nos traces avaient complètement disparu avec la neige, ce qui faisait un manque de preuve à ce jeune chiot sur le fait que nous étions jusqu'à la villa Cullen.

- Je vais te demander de bouger, tu vas nous laisser passer bien gentiment. Je ne te montre aucune agressivité alors tu vas en faire autant. Je suis une personne de très calme en temps ordinaire et il serait vraiment très regrettable qu'il t'arrive quelque chose pour une idiotie. Tu ne crois pas.

J'avançai vers lui sans crainte, il faisait un faux pas, je le carbonisai sur le champ.

- Il est tard pour toi, il est temps que tu rentres chez toi. Fréquenter les bois en pleine nuit, ce n'est pas très conseillé, on ne sait jamais sur qui on peut tomber.

Je prenais réellement sur moi pour rester calme, d'ailleurs, je ne savais pas combien de temps j'allais rester ainsi. Dans le fond Éva avait raison de se camoufler tel un caméléon....

Jacob a écrit :


Alors que je venais d'apparaitre la jeune femme s'etait votalisé surement son don je resta sur mes gardes alors que l'autre prena la parole me demandant si j'avais appris la politesse.

Oh pardon, je recommence bonjour..............qu'est ce que vous foutez sangsue? ca te va mieux comme ca???
ALors c'etait pour ca qu'elle avait fuis ba pour une vampire elle etait pitoyable serieusement, puis qu'est ce que 2 ans quand ils ont l'eternite a eux je leur rendais un service la.

Peut etre n'empeche que la vous etes sur un sentier menant a un propriete privé.

Je croisa mes bras contre mon torse et bougea pas d'un centimetre alors qu'il me demanda de les laisser gentiment passer de rentre chez moi car c'etait pas un endroit ou trainer les bois.

Je crois pas que je vais vous laisser passe gentiment, j'ai entendu que vous parliez de revenir pour Renesmée et ca ba ca va pas etre possible en faite.
Ma colonne commencais a me chatouiller nerveusement je voulais pas me battre mais fallait pas qu'il pense qu'il pouvait venir ici comme chez eux.

Je sais sur qui ont peut tomber, comme deux vampires sans scrupules mais vous faite attention a vous .
Je recula legerement en dans un craquement sonore je mutta me planta bien comme il faut sur le sentier montrant les crocs legerement, fallait que je previenne Jasper mais puor le moment je devais m'occuper d'eux

Le jeune homme employa des mots qui ne me plurent pas du tout. Nous qualifié de sangsues était une insulte. En attendant, il ne se démontait pas pour nous affronter:

- Peut être, n'empêche que là vous êtes sur un sentier menant à un propriété privée.
- Tu ne l'aurais pas dit, on ne l'aurait pas su. Je ne vois pas en quoi que notre promenade puisse te gêner à ce point alors bouge de suite avant que je m'énerve.

Le jeune homme resta planté là à nous fixer du moins à me fixer.

- Je crois pas que je vais vous laisser passe gentiment, j'ai entendu que vous parliez de revenir pour Renesmée et ça ba ça ne va pas être possible en faite.
- On ne t'a jamais dit que d'écouter les conversations des grands était mal poli, tu ne sais même pas de quoi on parlait alors bouge de la.

D'un geste, je le poussai, il recula d'un pas.

- Je sais sur qui ont peut tomber, comme deux vampires sans scrupules mais vous faites attention à vous .
- C'est à toi de faire attention, tu ne sais pas à qui t'adresses morveux !!!

Je perdis bien vite mon calme, je lâchai un grognement sourd. Le jeune homme recula d'un pas et se transforma en loup. Il ne manquait plus que cela. Comme si j'avais que cela à faire pour le moment. Le loup grogna en sortant ses crocs, il avait une bonne dentition. Je retirai doucement la main d'Éva de sur mon bras et me positionnai en défense, prêt à lui mettre sa raclée du siècle. Je savais qu'à la moindre morsure, le loup tomberait bien vite. Chaque mouvement qu'il faisait, je fis les même. Au moment où il s'apprêta à me sauter dessus je le réceptionnai avec agilité et le collai plus loin.

- Éva court et va jusqu'à la voiture, je m'occupe de lui.

J'entendis les pas discret de ma femme partir. Au moins, je savais qu'elle serait en sécurité. Je me mis à courir très rapidement autour du loup et le frappai pour qu'il soit à terre tout en évitant ses crocs. Une fois qu'il était sur le flan, je fixai ce que je voulais atteindre, avec mon, je déclenchai un feu qui encercla le loup, le feu de l'ampleur pour mon plus grand plaisir.

- La prochaine fois réfléchis à deux fois avant de t'attaquer à des vampires que tu ne connais pas !!! hurlai-je.

Sans plus attendre, je quittai les lieux, le loup pouvait brûler, je m'en moquais bien. Je courus très vite pour regagner la voiture mais surtout Éva qui était au volant. Je montai au côté passager et Éva démarra. Nous quittâmes les lieux, en passant devant mon affrontement, je vis le feu que j'avais déclenché.

- Va en enfer, sale cabot....

Jacob a écrit :


Oh grossiere erreure que de me pousser, pour qui il se prenait vampire ou pas ils avaient pas a trainer de la villa et encore moin parler de Nessie d'ailleur d'ou il la connaissait c'est deux la.
Une fois en loup il cria a sa compagne de courir a la voiture, je donna un coup de patte sur ma guache et senti que je l'avais toucher c'etait deja ca de pris, puis je regarda l'homme et grogna mechament avant de bondir sur lui.
Il re repoussa avec facilite et se m'etait a courir autour de moi, salete vitesse je voyais pas grand chose et recevais des coups par moment......

Je couina plusieur fois puis j'arriva a lui decrocher a son tour un magnifique coup de patte l'entailla profondement, il se recula et je me retrouva prisioner d'un cercle de feu assez intense.

*a l'aide*


On sait jamais si Edward ou un autre loup passait dans le coin j'aurai bien besoin d'un coup de main alors que j'entendis le vampire prendre la fuite j'essaya de passer au travers des flammes mais me brula.Je remuta aussi sec me tenant le bras, c'etait pas beau a voir mais non loup allait me soigner.
Le bruit d'une voiture qui passa devant le feu et j'entendis l'autre e dire d'aller en enfer.

Tu ira avant moi ta peut etre gagner cette partie la mais la prochaine fois crois moi tu va morfle....
Le feu brulait toujour autant je pouvais pas rester la je remuta et pris un peu d'elan comme je pouvais afin de bondir par dessus me brulant une bonne partie de mon corp et retourna dans le garage des cullens.

La joute verbale qui suivit notre rencontre avec ce jeune homme à l'odeur nauséabonde fut mémorable. La tenion était palpable, sans aucun doute nous avait-il entendu parler de notre plan et était-il ami avec les Cullen : *non cette réflexion était idiote, un humain ami avec un vampire, on aurait tout vu !* me corrigeais-je, *quoiqu'avec les hontes comme ces végétariens on aura tout vu*.

Dorian faisait tout pour garder son calme face à l'insolence totalement affiché de cet homme dont je pensais qu'il ferait mieux de se taire s'il ne voulait pas devenir la cinquième de nos victimes ce soir... En tout cas il était perspicace : "vampires", voilà le terme qu'il avait à juste titre employé pour nous désigner tandis que le ton montait. Toujours caméléon, j'espèrais seulement que ce grabuge n'allait pas alerter quelqu'un à la villa, sinon tout tomberait à l'eau ! Et même si ce n'était pas le cas, notre seule chance d'enlever la petite hybride était sans doute d'agir encore ce soir, le temps était compté à moins qu'on ne mette fin prématurément au jour de ce voyou qui nous lançait des insultes en plein visage...

Cette option s'envola pourtant lorsqu'après que mon époux l'ai poussé pour le remettre à sa place, le jeune homme se transforma en loup. Réflexe de survie, je fis un pas en arrière tout en continuant de tenir le bras de Dorian au contraire je reserrais un peu ma prise pour lui faire comprendre que ce n'était pas le moment de faire quelque chose d'insensé.

Un loup... Franchement comme si nous avions besoin de cela. En tout cas la lumière se faisait maintenant sur la puanteur de ce chiot que j'essayais vainement d'ignorer depuis tout à l'heure. Je ne nous reprochais qu'une chose : que nous ne nous soyons pas doutés de sa véritable nature...

Enlevant ma main de son bras, c'est alors que Dorian me cria de fuir. Je n'aimais pas que nous soyons séparés, mais s'il me le demandait c'était qu'il était sûr de lui, sûr de pouvoir maîtriser cette sale bête.

- D'accord ! lui lançais-je tandis qu'habilement je prenais les clés de la voiture dans sa poche.

Puis, non sans lui lancer un dernier regard en me demandant si je faisais bien de le laisser seil avec cette chose, je courus à vitesse vampirique vers la voiture. Une fois à la route, grâce à mon ouïe fine j'entendis le bruit rauque des grognements du chien, mon amour lui aussi pesta une fois alors qu'un mur de flammes s'éleva bientôt dans la forêt. Moi je m'installais déjà au volant et démarrais la voiture, quand Dorian utilisait son don il ne lui fallait plus guère de temps pour vaincre.

En d'autres circonstances j'aurais pesté qu'il ait ameuté du monde avec son feu, mais là je savais qu'une fois que nous serions partis et le feu hors de sa vue celui-ci s'éteindrait rapidement en ne laissant aucune trace : la neige n'était pas un bon combustible et les flocons qui tombaient encore tel de petits cristaux scintillants auraient bien vite fait de dissimuler les cendres, nos traces et notre odeur...

Je vis alors Dorian passer devant la voiture et grimper du côté passager alors que je démarrais en trombe. Roulant en direction de la ville de Forks, nous repassâmes devant l'endroit où avait eu lieu notre altercation avec le toutou puant. Par la fenêtre ouverte, Dorian lança :

- Va en enfer, sale cabot....

Comme une réponse, un murmure, nous entendîmes au loin :

- Tu ira avant moi t'as peut-être gagné cette partie.....


*Rhaaa manquant plus que ça* pestais-je intérieurement, *cette boule de boile pleine de puces est en vie*. C'était un comble cela. Je regardais alors mon époux, sa mine à la fois satisfaite et rageuse en disant long sur ce qu'il pensait. Prévenante, je lui demandais :

- Est-ce que tout va bien pour toi ?


Conduisant toujours à vive allure, je ralentis quelque peu. Nous entrions dans Forks et je ne voulais pas à avoir la police de la ville à charmer à cause d'un excès de vitesse. Par les fenêtres ouvertes de la voiture s'engouffrait l'air glacé du dehors. J'avais envie de me détendre, de ne plus penser au fait que parce que ce chiot était en vie toute notre mission pouvait être remise en question. Il fallait qu'on trouve une solution, de préférence qui comporte l'enlèvement de la petite hybride et très vite.

Tout à coup un parfum sucré. J'arrêtais nette la voiture et humais l'odeur. Cette flagrance je la connaissais : elle était propre à tous les hybrides, cette note un peu sucrée dont Brittany emplissait elle aussi la maison. Dorian me regarda étrangement alors que j'avançais encore un peu le véhicule puis arrêtait le moteur : là derrière une maison, on pouvait apercevoir de la route un homme et une fillette qui jouaient dans la neige. Leurs parfums étaient exquis, presque celui d'un vampire mais leurs coeurs battaient la chamade sous l'effort qu'il faisait à s'amuser ainsi dehors par si grand froid.

Un sourire se dessina sur mon visage tandis que je tournais mes yeux vers Dorian :

- Je crois qu'on a pas tout perdu mon amour... Pour l'instant il fait encore trop clair mais d'ici moins d'une heure il fera nuit, les Cullen viendront la chercher et sur le chemin du retour nous serons là...

Je tournais mon visage vers lui, une expression machiavélique et satisfaite l'ornait. Je me penchais alors vers lui et l'embrassa. Avant d'ajouter :

- Je vais rester ici au cas où il déciderait de venir la chercher plus tôt que prévu. Toi rentres à la maison et essayes de prévenir les Volturi, ils auront bientôt ce qu'ils veulent.

Je l'embrassais avec passion avant de me redresser. Puis je descendis du véhicule et alla me poster, non loin de cette maison où jouait tranquillement notre proie. Adressant un dernier signe de la main associé à un baiser, je redevîns caméléon : tout commençait maintenant...

[FIN]