C’était encore une journée de prise de tête. J’avais encore une fois travaillé sur mon don, du moins essayait. Sayuri me répété souvent que j’avais tord de m’évertuer ainsi. Que plus je persisté ainsi et plus j’avais de chance de ne pas parvenir à ce que je souhaiter arriver. Mais voilà, j’étais tenace. Oh bien sur, je comprenais ce que me disait ma sœur, mais voilà je ne parvenais pas à resté sur mes échec de plus en plus nombreux. Le problème était que je ne parvenais pas à le déclencher comme bon me semblait. Cela survenait toujours quand je ne le désirais pas. Par la suite, j’étais à même de le contrôler. Mais je tenais vraiment à comprendre son déclenchement.

Je ne sortais de ma chambre que pour m’alimenter et encore je poussais cela à l’extrême limite. Cela me permettait aussi de voir jusqu'à quel point je pouvais pousser mes limites. On me répété souvent que j’étais encore un jeune vampire, que je ne savais pas me contrôler. Hors je voulais savoir ce dont j’étais capable et leur prouver le contraire. Oui j’étais en perpétuelle recherche de mes capacités. Ce qui me mettait un peu à l’écart, je devais l’avouer. C’était peut être ça qui faisait que j’avais un peu de mal à m’habituer à mon nouveau milieux, à ma nouvelle famille. Et pourtant, bon nombreux d’eux faisaient en sorte que je m’y sente le mieux. Mais j’avais vraiment du mal à y trouver ma place.

Isaline était l’une des personnes qui faisait son maximum pour que je me sente comme chez moi. Oh bien sur j’aimais bien ma nouvelle vie et cette nouvelle famille. Mais ce n’était pas toujours évident pour moi. Isaline était passé me voir un peu plus tôt dans la matinée, du moins il me semble que c’était la matinée, j’avais vraiment perdu la notion du temps depuis que j’étais devenu vampire. Elle avait insisté pour que je sorte de ma chambre, que nous nous retrouvions ce soir. Elle avait bien précisé que si je ne venais pas, elle viendrait elle-même me chercher. Hors je n’avais absolument pas envie d’avoir à faire à sa colère. Et puis elle avait utilisé un argument de poids, une sortie en ville. Une chose à laquelle je ne pouvais pas encore parvenir à faire seule, selon les dires de certaines personnes. Alors Isaline m’offrait là une belle occasion de sortir de ces murs, autre que pour me nourrir. Et puis c’était l’occasion de passer un bon moment aussi.

Laissant alors de coté mon don pour la soirée. Je pris alors soins de changer de vêtement, ce que je ne faisais pas lorsque l’étude de mon don m’accaparé ainsi. Je revêtis alors une tunique blanche et noir, au manche longue. Et enfilais mes cuissardes noires. Et me voilà prête à rejoindre mon amie à notre point de rendez-vous. Mais voilà, les choses n’étaient pas si simples pour une toute jeune vampire comme moi. Et oui, arrivé devant les grandes portes du château, il a fallu que je justifie le fait que je désiré sortir et pourquoi. Toujours, oui, il fallait que je me justifie et cela avait le don de m’agacer. Le garde à l’entrée me demanda alors de resté au niveau de la fontaine, ce qui tombé bien puisque c’était là que je devais retrouver Isa. Je m’étais alors installé sur le rebord de celle-ci. Je sentais le regard du garde sur moi. Et puis je reconnu son odeur, sa démarche.

-Bonsoir Kim. As-tu passé une bonne journée ?

Je lui rendis son sourire. J’apprécié vraiment Isa, elle avait su me montrer comment me servir de mon corps, de le mettre en valeur et je l’en remercier chaque fois pou cela. Ils nous arrivaient de temps à autre de faire de grande folie shopping. Et j’avoue que cela me plaisait assez. Avec elle je savais que je pouvais tout me permettre. Qu’elle n’était pas aussi attentive à mes moindres fait et geste ou alors elle ne le montrait pas.

-Bonsoir Isa, je pense que ma nuit sera meilleurs, surtout si nous nous éloignant de ma nounou.

Je me retournais alors pour adresser un regard noir au garde, il nous regardait l’une et l’autre à présent. Et regardant de nouveau Isa, je lui adressais une grimace d’agacement. J’étais bien contente d’enfin pouvoir sortir de ces murs triste et froid.

-Alors ma chère, une idée de ce que nous allons pouvoir faire en cette douce soirée ?

Il est vrai qu’en générale, lorsque je sortais le soir, c’étais pour chasser. Mais là ce n’était pas le cas. C’était juste une soirée entre amies, pour se changer les idées.

-Tu n’as pas l’air très enchanté de ta journée Kim. N’est-ce pas ?

C’était le moins que l’on pouvait dire. Je n’avais pas réussi à trouver le déclencheur de mon don et cela avait justement le don de m’agacer. Je savais pourtant que cela ne se ferait pas en un jour, mais voilà la patience commençait à me manquer. Et pourtant en tant que vampire cela pouvait paraître assez ironique, au vu du temps que j’avais encore à vivre, à savoir l’éternité. Mais cela n’avait été, qu’une infime partie de ce qui avait rendu ma journée bien pâle.

-Cela se voit tant que ça. Je sais que nous avons déjà parlé de cette surveillance constante sur moi et des raisons. Mais tu sais, j’ai parfois l’impression qu’elle ait beaucoup plus important que celle que tu as subi toi à tes débuts. Même si le fait de savoir que cela à été ainsi pour tous les débutants me conforte un peu, je trouve cela trop pesant. Mais bon, ne parlons pas de cela ce soir, je suis vraiment contente de pouvoir m’échapper un peu.

Je lui adressais alors un grand sourire. Je savais qu’Isa était aussi passée par la phase de surveillance, à ses débuts de vampire. Nous en avions déjà longuement discuté, mais j’avais toujours cette étrange sensation que l’on me surveillé aussi pour une tout autre raison. Mais je ne voulais pas embêter mon amie avec cela ce soir. J’étais vraiment trop contente de pouvoir sortir de l’enceinte de ses murs, pour me plaindre de quoi que ce soit ce soir. Même si pourtant les faits étaient là. Et je comptais bien en profiter, j’avais espéré que mon amie aurait une idée de ce que l’on pourrait faire, aussi lui avais-je posé la question.

-Je n’ai pas d’idée particulière, mais nous pourrions simplement nous balader dans Volterra à l’abri des oreilles indiscrètes et discuter de tout et de rien !

J’aime cette idée de n’avoir aucun programme, il arrivait que cela amène de bonne chose, de très bonne chose. N’était-ce pas ainsi que notre relation avait commencé. Je lui souris alors. Entre moi et Isa, cela avait toujours été simple. Il ne nous fallait pas grand-chose pour nous comprendre et j’en appréciais d’autant plus la relation. Je n’attendais que peu de chose d’elle et il semblait en être de même pour elle. Nous avions cependant une grande complicité et partagions beaucoup de choses, parfois bien futiles. Mais j’appréciais cela. C’était bien différent de ma relation avec Sayuri. Mais j’appréciais les deux et j’avais besoin des deux.

-Alors qu’en penses-tu ?
-Je pense en effet que c’est une bonne idée, mais je ne serais pas contre les faits d’utiliser mes charmes sur un ou deux hommes et puis cela me permettrait de mettre à l’épreuve mes charmes et ma résistance. Je sais que je suis capable de ne pas les attaquer. Serais-tu partante ?

Étrangement, je connaissais déjà sa réponse. Nous aimions jouer l’une et l’autre. ET je devais avouer que depuis qu’Isa m’avait appris à me servir de mon corps d’une tout autre façon que Sayuri. Et bien j’aimais à en jouer, et surtout sur la gente masculine qui était favorable aux signaux que je pouvais leur envoyer.

J’appréciais la sollicitude d’Isaline à mon égard. C’était aussi un des points qui m’avait fait me rapprocher d’elle. Il fallait dire qu’évoquer ses problèmes dans ce monde de vampire, dans cette famille, n’était pas forcément la meilleure chose à faire. Et pourtant, même en temps que vampire, nous avions tous notre lot de problème et de questions. Du moins j’espérais que je n’étais pas la seule à ressentir cela. Mais le fait que je puisse me confier à Isa était une bonne chose. Je savais que ce que je lui disais, resté entre elle et moi. Pourtant aujourd’hui, je n’avais pas envie d’évoquer le poids de cette surveillance sur moi. Non, j’avais envie plus que tout de sortir, de m’aérer l’esprit. Alors oui j’étais vraiment heureuse qu’elle n’insiste pas sur le sujet et encore plus qu’elle me propose de lui en reparler par la suite.

Mais j’étais surtout heureuse de m’éloigner un temps soit peu de la demeure des Volturi. Oui bien sur c’était ma maison, mais parfois je la percevais comme une prison, doré certes, mais une prison tout de même. Plus je m’éloignais, plus j’avais la sensation de me sentir légère. Comme si on m’enlever un poids au fur et à mesure que je prenais mes distance. Je ne pu alors que sourire devant toutes cette légèreté. Un sourire que je ne cachais pas à mon amie, à elle de l’interpréter comme bon lui semblerai.

Puis je lui avais proposé une sorte de chasse, un jeu rien d’autre. Si ce n’était que je risquais fort de craquer. Mais j’aimais mettre mes dons, mes capacités et moi à l’épreuve. C’était une façon de me prouvait que j’étais bien mettre de moi, de ce que j’étais devenu aujourd’hui, de me prouver aussi que j’étais encore en vie d’une certaine façon.

-Pourquoi ne pas aller vers le centre de Volterra ? Il y a beaucoup d’humains qui s’y rendent la nuit, et principalement des hommes. Les femmes ont trop peur de sortir en pleine nuit.

-Et bien voilà qui est décidé. Je sens que cette soirée va être parfaite, toutes ces femmes ne savent pas ce qu’elle rate.

J’adressais alors un sourire complice à Isa et l’attrapant par le bras, je glissais le mien sous le sien, l’entrainant alors vers le centre ville de Volterra. Je commençais à bien connaitre la ville, je savais à peut prêt ou me rendre. Il n’était pas très tard, ou pas encore assez tôt pour que la ville et complètement sombré dans le sommeil. Aussi lorsque nous arrivâmes devant un petit café de quartiers, je remarquais un groupe de jeunes hommes. Ils devaient avoir à peut prêt nos âges. Isa sembla vouloir s’arrêter, mais je l’incitais à continuer de marcher, lui adressant alors un clin d’œil, j’ai tourné la tête vers le petit groupe que nous venions de dépasser et émit un petit rire, je savais ainsi que cela attirerait leur attention. Je ne voulais pas risque de perdre le contrôle devant ce bar, même si j’étais persuadé de ne pas perdre le contrôle de moi-même ce soir, je préférais assurer mes arrières. Me penchant alors vers Isa, je lui murmurais.

-Laissons les venir à nous, ce sera plus amusant.

Puis je souris de nouveau. Nous ne nous étions pas éloignés de beaucoup du bar. Je faisais mine de parler à Isa, tout en leur jetant des regards. J’avais l’impression d’être une enfant. Je ne savais pas trop comment ma camarade voyait les choses, j’espérais juste qu’elle s’amusait autant que moi.

-tu crois que…

-Mesdemoiselles bonsoir, il n’est pas prudent de vous trouver ici en cette heure

Je n’avais pas eu l’occasion de terminé ma question, que ce jeune homme brun m’avait donné ma réponse. Je lui adressais alors un sourire timide, entrant dans le jeu de la séduction, lui faisant croire que j’étais vraiment intimidé. Son odeur était vraiment délicieuse et sensuel. Je souris à Isa. Un autre jeune homme vain alors se joindre à notre groupe. La soirée pouvait alors commencer. Ce doutaient-ils seulement qu’ils étaient bien plus en danger que nous.

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