Sayuri Y. Volturi Fondatrice séductrice au coeur de glace (Dc Alice)
| Sujet: Sayuri Y. Volturi - Un lys d'amour et de mort... Dim 13 Nov - 0:41 | |
| Validé Votre présentation Sayuri Y. Volturi feat. Fan Bingbing | | Nom : Volturi | Prénom : Sayuri (anciennement : Yume) | Surnom : -
| Age d'apparence : 21 ans | Age réel : 319 ans | Nationalité : Japonaise
| Groupe : Vampire sanguinaire | Statut : Célibataire | Métier/Etudes : Garde des Volturi
| Don : Contrôle de l'énergie vitale par une séduction qui provoque une forte attirance chez ses victimes. Elle se sert de cette dernière pour leur voler leur énergie vitale lorsqu'elle les embrasse, les plongeant ainsi dans un coma réversible (au réveil, ses victimes n'ont plus de souvenir des dernières minutes précédant leur évanouissement). Cette énergie vitale lui sert à accentuer ses capacités vampiriques (durée : plus l'éloignement avec sa victime est grand, plus elle est réduite. S'arrête lorsque la victime se réveille, au minimum après 5 posts).
| Son histoireParler de moi... Sans nul doute c'est ce dont j'ai le plus de mal depuis que je suis devenue cet être de la nuit, cet être aux multiples facettes qui rôde, tapi dans l'obscurité en attendant que vos paupières soient closes pour vous attaquer en toute tranquillité.
Toutefois cette nuit, c'est à vous que je vais confier mon passé. Une période de ma vie que je suis tentée d'oublier et qui m'a pourtant façonnée telle que je me présente devant vous aujourd'hui avec cette grâce et cet aplomb qui semblent tellement antithétiques mais qui en moi se marient tels deux amants inséparables.
Mon histoire commence lorsqu'un soleil se leva dans une petite province japonaise, bien loin de la ville. Une mère en pleurs qui dans la douleur accouche de sa troisième fille dont la simple vue dégoûte son père qui attendait tant le mâle promis qui saurait reprendre les rênes de la petite production familiale de denrées. Les premiers mois de mon existence sur cette Terre cruelle suffirent donc à m'apprendre la dure loi de la nature humaine, ses plus noires pensées qui conduirent ceux que je n'appellerai jamais mes parents à me conduire, enfant innocente, jusqu'à la ville où une okiya accepta de m'accueillir en payant grassement mes géniteurs pour le cadeau inestimable que je représentais à leurs yeux : Yume Saïgo, cette ange au cœur pur que j'étais alors venait de devenir une apprentie geisha. C'est donc dans ce cadre particulier que débuta réellement ma vie. A cette époque, ce genre de pratique consistant à vendre son enfant pour que celle-ci puisse accéder à cette fonction était parfois considéré comme un cadeau du ciel fait à cette fille non désirée et qui, grâce à son rôle dans la société, pourrait s'assurer une condition tout à fait honorable et reconnue comme telle. Malheureusement, je ne puis jamais voir les choses de cette manière : dans mon cœur, cette séparation resta un déchirement, un abandon qui me condamna à une existence que je n'avais pas souhaitée et que je m'efforcerai plus tard de fuir.
Contrairement à ce que mes précédentes paroles peuvent présager, je me dois de reconnaitre que mon enfance fut dorée. Acquérant une grande culture aussi bien savante qu'artistique, j'appris très tôt à se comporter comme une "dame". Le shamisen et la flûte japonaise furent mes instruments favoris dont il m'arrive encore de jouer quelques airs, accompagnant leurs mélodies de ma voix cristalline. Outre ses occupations qui dans bien des circonstances auraient paru futiles, on m'enseigna le chayonu que j'abhorrai relativement, l'ikebana et la poésie qui me fascinait. Alors que j'arrivai sur ma dixième année, la danse traditionnelle fut pour moi une révélation : les pas si flottants, délicats et élégants me passionnèrent et à la grande surprise des autres apprenties de l'okiya je m'y révélai rapidement très douée. On m'encouragea donc à persévérer dans cette voie pour devenir, quelques années plus tard une odoriko : une geisha danseuse, une des plus rares et talentueuse... Le temps passe, les jours se ressemblent et telles les années qui filent sans qu'on ait un instant pour stopper sa course effrénée la jeunesse, elle non plus, n'est pas éternelle. Vînt donc le temps où je dus mettre en pratique et application ce qu'on m'avait enseigné : exercer la profession de geisha dans un Japon où ces demoiselles aux fards blancs et aux lèvres qui semblaient s'ouvrir tels des boutons de roses faisaient chavirer le cœur des foules. Mon prénom changea alors : je décidai sur les conseils de ma "grande sœur", Misu, de devenir Sayuri. Le rêve de Yume venait de se métamorphoser en petit lys qui allait, après une formation minutieuse, rude et sévère, entrer dans l'univers impitoyable des geishas.
Difficiles furent les premiers temps, le mizuage fut l'épreuve la plus tragique qu'il me sembla vivre : vendue aux enchères comme du vulgaire bétail, c'est à cet instant que je pris conscience que mon éducation m'avait peut-être donné des bases solides pour réussir mais m'avait volé mon individualité, m'avait pour toujours chosifiée. Une geisha ne pleure pas en public, elle n'exprime que ce qu'on lui demande d'exprimer : progressivement se forma donc ma carapace émotionnelle qui me fit perdre définitivement foi en l'homme, foi en l'amour...
Vidée de tout sentiment, j'exécutai mes rendez-vous comme une machine, comme cette jeune geisha bien trop belle et séduisante qu'on avait élevé dans le seul but qu'elle charme le plus grand nombre... La mission qui m'avait été fixée était de rendre mes clients heureux, mais moi l'étais-je ? La réponse était encore bien plus triste et dramatique que la question elle-même ne l'était déjà...
Certes, nombreux seraient ceux qui, à cette période noire où les paysans mourraient de faim dans les campagnes, m'aurait accusée d'être trop exigeante envers la vie. Après tout, mon rôle social m'offrait un confort certain dont beaucoup se seraient accommodés avec bien moins de peine et sans que les larmes ne viennent effacer le soir venu le maquillage précis et fin que je traçais chaque jour sur mon visage aux traits parfaits. Il est vrai que je n'étais pas seule dans cette situation, entourée par celles que je considérais comme ma véritable famille, l'okāsan Jin et mes sœurs de cœur Saya, Ayame, Hisa et Misu. Cependant nul n'ayant la même vision de son destin, aucune d'entre elles ne pouvait comprendre le désir fou qui m'habitait. Cette envie irrésistible ne n'être plus cette jeune femme dont on louait les services et dont on saluait la sagesse, de ne plus être cette geisha assujettie aux règles de la société et des hommes qui m'admiraient avec une passion malsaine... Le bonheur, l'amour,... Tout cela ne signifiait plus rien pour moi avant même que je n'ai eu atteint mes vingt ans...
Tristement, je continuais pendant plusieurs années encore mon commerce, me confiant ponctuellement à Misu qui était certainement la seule à comprendre quelque peu le désarroi qui m'envahissait chaque seconde un peu plus alors que j'étais prisonnière de ce carcan qui semblait m'opprimer davantage, me faisant perdre toute espérance. Oui, je les enviais ces filles de bonne famille qui venait m'admirer tandis que je dansais dans quelque spectacle, revêtue de ma plus belle tenue d'odoriko : elles ne savaient pas que derrière cet apparent sourire dont elle jalousait l'élégance se cachait une détresse vivace.
Mais lorsqu'un jour, le soleil disparut à l'horizon, tout changea... Ce fut le 13 novembre 1713 que je naquis réellement.
Peu de souvenirs me reviennent de cette curieuse soirée mais je crois pouvoir me souvenir que ce fut l'une des plus plaisantes que j'eus à vivre en tant qu'humaine et que geisha.
Le zhasiki battait son plein lorsque j'étais arrivée avec ma démarche harmonieuse, mon port de tête altier et mon visage à l'apparence apaisée. Un homme, apparemment chinois, m'avait accueillie dans sa demeure et m'avait rapidement conduite auprès de ces convives. Là, je remplissais mon rôle à la perfection en me mêlant à la foule et discutant des sujets les plus complexes avant d'offrir une dernière activité de chant et de danse dont je fus félicitée presque immédiatement.
Néanmoins, un détail avait attiré mon attention toute la fête durant : un homme, vraisemblablement occidental m'avait contemplée de loin et se détournait de mon chemin dès que nos routes tendaient à se croiser. Cette façon de m'éviter ne me plaisait guère, mon charme légendaire qui attirait à l'osaki les plus grands industriels de la région n'avait-il donc aucune portée au-delà de nos frontières ? Même si je détestais ma profession, je dois avouer que l'expérience m'avait permis d'adoucir mon ressentiment et devenant ce que je devais être, je prenais à présent un certain plaisir à jouer de ma sensualité angélique... Personne n'avait le droit de me résister ainsi, pas même cet inconnu au regard noir et au teint d'une pâleur qui aurait pu rappeler mon maquillage traditionnel.
Malgré cet accroc, mon rendez-vous se déroula normalement. Je fus rémunérée pour ma présence et quitta donc tard mon hôte satisfait qui m'assura que bien des amis présents lui avaient fait part de leur enchantement devant tant de grâce et d'érudition. Un simple signe de tête en guise de remerciement suffit et je disparus dans les ruelles sombres du quartier résidentiel.
Le vent soufflait légèrement, faisant virevolter quelques unes de mes mèches d’un noir de jais qui s’échappaient de mon chignon parfait. La ville semblait toujours déserte à cette heure avancée où seuls les hurlements des chiens au loin brisaient le silence pesant de la nuit : après l’agitation des spectacles et des soirées, j’aimais me retrouver dans cette ambiance si particulière, si apaisante et sereine des étroites allées de Kyoto. Indiciblement, mes pensées s’envolèrent comme portées par cette brise fraîche, mon imagination s’emballait et mon esprit se retrouvait à mille lieues de là. Dans mes songes, il s’enfuyait : j’étais libre et loin de toutes les contraintes liées à ma vie actuelle et ma profession bien trop oppressive de par la rigueur qu’elle nécessitait…
Perdue quelque part entre rêve et réalité, je ne l’entendis pas me chasser. Je ne sentis pas son corps me frôler alors qu’il s’approchait de moi imperceptiblement. Je n’eus pas conscience du danger avant que je sois happée par une ombre noire qui m’entraîna à une vitesse incroyable dans une impasse lugubre. Plaquée sans ménagement contre le sol, mes lourdes étoffes m’empêchaient de me débattre, de bouger, de me lever et m’enfuir… Et d’ailleurs, désirais-je réellement m’enfuir ? Je sentais la mort s’approcher de moi dès que cet homme dissimulé sous une ample cape et dont le visage n’était pas visible dans ce clair-obscur, et pourtant je n’avais pas envie de lutter. Je restai passive, comme je l’avais été depuis que j’étais rentrée dans le monde des geishas. Des larmes coulèrent sur mes joues fardées, les fins traits noirs qui soulignaient mes yeux de biche s’estompèrent et c’est alors qu’il me parla avec une certaine douceur mêlée d’un trouble douloureux : « - Toi qui est si belle, si parfaite et dont le cœur pleure. Désires-tu vivre enfin ? » J’avais reconnu cette voix, moi que la musique ne laissait pas indifférente. C’était cet occidental que j’avais croisé un peu plus tôt et qui s’était détourné avec tant de soin. Désormais accroupi au-dessus de moi, son souffle roque me glaçait. Néanmoins, c’est cette question qui me fit comprendre bien des choses : j’avais trop longtemps accepté mon état tel qu’il était, je ne m’étais pas battue, j’avais décidé de subir. Mais même si cet agresseur me maintenait avec force et que je savais ma mort inéluctable, je pouvais en quelque sorte la choisir.
Alors je fermai mes paupières, m’abandonnant à mon destin… Une geisha allait s’éteindre.
Ses mains glacées coururent un instant sur mon visage, dessinant délicatement mes lèvres du bout des doigts, me rappelant une dernière fois ma sensualité délicate et mon sourire qui charma plus d’un homme. Toutes mes années de souffrance durant lesquelles je m’étais évertuée à suivre les enseignements de maiko allaient désormais prendre fin, elles allaient être réduites à néant.
Oui, toute mon existence, j’avais été de ces jeunes femmes dociles qui obéissent sans broncher et font ce qu’elles doivent faire avec sérieux malgré le ressentiment qui s’agitent en elles. Elles en pâtissent en silence, tandis que peu à peu elles perdent la joie de vivre, la foi en l’humanité, le désir même d’aimer… Mais cette fois, je pouvais choisir de répondre et d’affronter mon avenir. La peur ne s’entendait plus, la détermination et la confiance en moi étaient présentes et je me promis de rester digne jusqu’au bout. C’est donc instinctivement et avec assurance qu’après avoir plongé mon regard dans le sien une dernière fois, je lui répondis de ma voix cristalline : « - Oui, libérez-moi. »
Rien ne se fait attendre, et encore moi la grande faucheuse. Une morsure vînt me surprendre, scellant ma destinée.
Les jours qui suivirent furent une torture insupportable, des flammes ardentes dévoraient chaque parcelle de ma peau pâle et des milliers de couteaux semblaient se ficher dans mes côtes. On dit que la mort est paisible, pour moi elle fut intense. Violente, elle arrêta mon cœur avant de me transformer en ce que je suis à présent pour l’éternité : une immortelle, démon de la nuit, vampire du désir… Lorsque je me réveillai, l’impasse avait disparu. J’étais dans une petite maison japonaise. Assise au bord d’un lit, je pouvais voir à travers une large fenêtre les cerisiers en fleurs au dehors. Si je n’étais pas au paradis, cela y ressemblait pourtant. Mon cœur ne battait plus, ma respiration était devenue superflue, tant d’attributs humains que j’avais conscience de ne plus posséder. Toutefois, je ne pus m’empêcher de sentir quelque chose m’envahir et toutes les explications qu’on me donna à propos de ma nouvelle condition vampirique n’y changèrent guère rien : ce jour-là était celui où j’avais acquis une âme, à tout jamais j’en suis persuadée. Avant fantôme perdu, j’avais désormais rejoint les vivants : la liberté, voilà ce qui définissait la vie, enfin elle était mienne. Tout me sembla différent. Les parfums, les mélodies, les images,… Ma vitesse avait été décuplée et ma force semblait extraordinaire. Quant à ma beauté, fleur maudite, elle était encore plus ensorcelante. Mon créateur, qui devînt rapidement mon « ami », était satisfait de celle que j’étais devenue : Démétri Volturi fut ainsi encore plus ravi quand il constata, lors d’une de nos chasses meurtrières dont je me délectais, que j’avais développé un don bien singulier. En effet, l’immortalité m’avait offert un cadeau, un pouvoir puissant de séduction qui me permettait d’un seul baiser d’absorber l’énergie vitale de ma victime, la plongeant ainsi dans le coma, pour l’utiliser pour décupler mes caractéristiques vampiriques. Ma haine pour l’humanité fut grande, je n’avais jamais profité de ma jeunesse et ne voulait pas garder de souvenirs de ce que j’avais été. On m’avait abandonnée, on m’avait élevée dans un but précis que je n’avais pas choisi, on m’avait forcée à me soumettre à des clients que j’abhorrais : on m’avait appris à être « une autre »… Aujourd’hui, j’étais moi-même et je comptais bien le faire payer à tous ceux qui avaient abusé de moi et de mon innocence. Démétri m’aida dans cette tâche, me confiant qu’il avait été envoyé au Japon pour trouver une perle rare que je m’étais révélée être. De tous ceux qui avaient croisé ma route aucun ne survécut, pas même Misu ma « grande sœur » qui finalement n’avait fait que m’utiliser, comme tous les autres. Dès que cette mission que je m’étais fixée fut achevée, Démétri me proposa de me joindre à lui pour rentrer en Italie : là où ceux qu’il appelait ses maîtres l’attendaient. Selon ses dires, jamais je ne saurais opprimée à leur côté, m’adonnant à tous les plaisirs qu’offrait mon nouveau statut. Les rois étaient d’ores et déjà impatients de me connaitre selon lui et feraient tout pour garder à leur côté une aussi talentueuse immortelle. Je n’avais pas hésité longtemps et l’avait suivi en Italie, fière de l’honneur qui m’était donné de faire partie d’une véritable famille qui ne me briderait pas. J’ai donc passée la plupart de mes siècles dans le château volturien. Proche d’Aro et de Démétri, je fus affiliée à de nombreuses affaires des plus délicates et traitée bien souvent comme une des favorites en raison de ma profonde connaissance de la nature humaine et de ma cruauté à l’égard de ceux de cette espèce. Mon raffinement n’ayant d’égal que ma beauté, mon don me permit donc de m’adapter facilement à cette existence, les rois eux-mêmes étant séduits dès que je pénétrais avec élégance dans une pièce. C’est donc avec une délectation sanglante que je goûte au fruit de l’éternité depuis maintenant bientôt trois siècles. Actuellement, des événements bien étranges semblent se préparer à Volterra. Jane paraît tous les jours plus agitée, calculatrice et les rois l'observent avec une attention toute particulière comme si une décision importante allait être prise. Une histoire en rapport avec une vengeance, sans nul doute, les Cullen n'ayant toujours pas payé l'affront qu'ils nous ont infligés... Aucun crime ne reste impuni, surtout pour les Volturi. Voilà donc mon histoire, j'espère qu'elle aura satisfait votre curiosité. Sachez en tout cas que jamais je pourrais effacer de moi cette geisha érudite et douce : mais tout agneau cache un loup, je suis sans doute de ces femmes fatales… M'embrasserez-vous ? Son caractère Les surprises sont les meilleures de tous les gourmandises... Et c'est pour cette raison que je ne vous révèlerai pas les abysses de mon âme.
Sachez simplement qu'en moi, deux esprits s'affrontent. L'un est Yin : calme, doux, sage, gentil et serviable, il sera toujours là pour vous aider en cas de besoin. Posé, il n'hésitera pas à user de ces charmes pour vous divertir via les arts que j'ai appris au cours des siècles ou encore décidera de vous épater par quelques conversations culturelles alambiquées mais non moins intéressantes, bien au contraire. De plus, fidèle, il sera prêt à se sacrifier s'il vous aime réellement, s'il peut presque sentir son coeur résonner tant l'amour qu'il vous porte est immense... Toutefois, l'autre est Yang : vengeur, sournois, dangereux et manipulateur, il saura toujours comment parvenir à ses fins. Pour lui, la survie est primordiale et c'est pour cette raison qu'il trahira quiconque essayera de contrecarrer ses projets, dénonçant à ses maîtres tous ceux qui oseraient faire preuve de rébellion ou de zèle et les torturant elle-même pour peu qu'ils aient quelque chose à avouer. Prêt à tout et calculateur, il reste froid et impassible face au danger, au malheur et à la mort...
L'amour et la mort... Le Yin et le Yang... Voici ce qui se bouscule en moi depuis aussi loin que je m'en souvienne. L'immortalité n'ayant fait que décupler cette tendance, je renie aujourd'hui beaucoup de mes anciennes émotions humains pour ne plus être de celles qui subissent sans rien dire. Mon humanité était plaisante, je ne saurais le nier. Ainsi elle m'a apporté savoir artistique, culture, bienséance, grâce et sans doute une partie de mon charme, mais elle a également creusé en moi un vide. Un vide que seul un amour véritable pourrait combler...
Pourtant les déceptions, les romances et les baisers n'ayant été que fadaises, je ne crois plus aux sentiments et les refoulent : mais quelqu'un seulement détient-il la clé de mon coeur ? Laisserai-je un jour quelqu'un goûter au parfum de mon âme ? Rien n'est moins sûr...
Son physique Un visage d'ange, un coeur de glace... Voilà la manière la plus simple dont on pourrait me définir, moi la belle et talentueuse geisha devenue immortelle royale.
Depuis toujours, il m'a semblé que la beauté était une de ces choses surfaites à laquelle seuls les imbéciles accordent de l'importance : et vous qu'en pensez-vous ? Pourtant je suis magnifique, me direz-vous, lorsque vous me verrez enveloppée dans quelques étoffes venues d'Orient... Alors pourquoi tant dénigrer cette enveloppe charnelle ?
Mon corps frais, ma silhouette fine, ma mine radieuse,... Voilà ce qui de tout temps a semblé combler mes interlocuteurs qui ne voyaient qu'en moi cette fille de joie, cultivée et artiste. Or, je suis bien plus que cette image fatale dont on tombe amoureux au premier regard, je suis plus que cette figure sensuelle et charmeuse dont on imagine les formes exquises, je suis bien plus que ce minois poudrée à l'extrême dont les yeux de biche vous séduise instantanéement : tellement plus que cette jeune femme aux yeux bridés et la bouche délicate sur laquelle on rêve de poser un baiser... Mortel...
Oui, si vous interprétiez mon apparence soignée dans laquelle le désir est omniprésent vous verriez le monstre qui sommeille en moi. Derrière cette douceur candide et ses yeux d'un noir de jais où l'on voit scintiller les rubis dont je suis si fière, vous verriez la dangerosité de mon sourire qui dissimule toujours une idée perfide. Ce sourire si parfait, d'une blancheur pure, qui pourtant a déjà goûté à tant de délicieux nectar... Sanguinaire...
Croyez-vous donc toujours que vous avez à faire à un ange ?
Vous... | Prénom ou pseudo : - | Age : 20 ans | Présence : 7/7 jours | Comment avez-vous connu le forum : Je suis la fondatrice. | Avez-vous lu les livres : Bien sûr ! | Commentaires/Suggestions: Double-compte Alice Cullen/Eléanore D'Ambroisie. | Code du réglement : - Spoiler:
Code validé par Alice
| Test rp : (si votre personnage possède un don, merci de l'inclure dans ce rp pour que nous puissions juger de sa puissance) - Spoiler:
Une journée délicieuse s’annonçait. Une de ses journées où j’allais pouvoir me faire plaisir.
Angleterre, 1901.
Démétri, Félix et moi-même avons été envoyés ici pour faire cesser les agissements d’un meurtrier quelque peu virulent et qui ne pouvait être qu’un vampire : la bestialité de ses crimes n’avait d’égal que la folie qui devait l’habiter. La nuit tomba tôt et nous n’eûmes pas à patienter bien longtemps pour qu’un autre crime soit commis. L’odeur du sang frais… Voici ce qui nous permit de rejoindre la scène macabre avant que la police londonienne n’eût le temps d’y parvenir. C’est à ce moment que commença la traque, mon jeu favori même si Démétri nous devançait toujours.
Dans une maison en ruines du quartier portuaire, nous retrouvions notre semblable. Malgré la flamme de démence qui brillait dans son regard rubis, je décidai d’entrer la première. Sur ses vêtements, les traces du massacre étaient encore fraîches mais j’étais sûre de moi, confiante en mes capacités et en bonne Volturi je remplirais mon rôle de protection de notre espèce.
Mon regard de biche croisa le sien, perturbé et malsain. Il se leva, menaçant, mais quelques instants suffirent pour que mon don de séduction face son effet. Soudain ébahi devant ma grâce et mon élégance, je m’approchai de lui à pas légers et m’assis à ses côtés. Il me contemplait encore lorsque, doucement en bonne veuve noire que j’étais, je glissais ma main sur son visage en lui offrant un sourire : séductrice implacable qui finir par poser mes lèvres toutes d’un rouge écarlate maquillée sur les siens encore sanglantes. Le goût du sang… *Quel régal, voilà que l’utile se joignait à l’agréable*songeai-je avec délectation tandis que ma victime s’éteignit, plongée dans un coma.
Les sons de la rue me parvinrent alors avec beaucoup plus de netteté me permettant d’entendre clairement la voix de Félix qui s’impatientait au dehors, *quelle brute, il fait donc…*. A une vitesse qui fit sursauter mes deux compagnons de la garde, je sortis les rejoindre pour leur annoncer que nous pouvions embarquer avec nous l’indélicat tandis que Démétri posait sur ma joue un baiser pour me féliciter de mon travail exemplaire : j’étais plus que sa création, sa favorité, même si je le considérais plus comme mon sauveur.
De retour à Volterra avec notre « ami », la présentation et la sentence des rois ne se firent pas attendre : la torture et la mort. Un rire m’agita durant tout le temps où notre prisonnier tenta de lutter, sans ménagement nous le laissions tenter de nous attraper pour mieux le frapper. Ce monstre savait peut-être achever des humains, mais il n’avait visiblement jamais combattu de vampires dignes de ce nom. Rapidement maîtrisé, le diable de pacotille fut maintenu par Félix et Corin sur une ancienne table de bois qui servait aux tortures. Là mon extase était intense dès que mes lèvres frôlaient les siennes, lui volant peu à peu son énergie vitale qui devenait mienne. Son esprit devait chanceler et pourtant l’attraction de mon don était telle qu’il se penchait toujours un peu plus en ma direction pour pouvoir m’embrasser. C’est à ce moment que mon rôle s’arrêtait, comme toujours.
J’avais éveillé en ce condamné un désir, un désir insatiable qu’il ne pourrait jamais assouvir, et son énergie était telle que nous pouvions l’amener aux rois sans risque. J’étais la mante religieuse de Volterra, leur pire bourreau.
Son éternité se termina tandis qu’Aro le décapita, d’un seul mouvement sans que l’imbécile n’eut le temps de lutter : son énergie de moi disparut alors, il était mort.
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