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Recueil de texte en tous genres - Emmett M. Cullen

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Emmett M. Cullen
Emmett M. Cullen


Feat. : Kellan Lutz
Age d'apparence : 19 ans
Age réel : 75 ans
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Localisation : En cours ou en forêt à la poursuite d'un féroce grizzly... Ou encore dans ma chambre, occupé à combler le besoin sauvage de câlin de Rose.
Humeur : Optimiste comme toujours.
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MessageSujet: Recueil de texte en tous genres - Emmett M. Cullen Recueil de texte en tous genres - Emmett M. Cullen  Icon_minitimeSam 29 Oct - 21:48

Un de mes premiers Rp en tant que Jasper

C’était si enivrant, si plaisant, de percevoir la douceur de sa peau sous la mienne. Pour n’importe quel humain, sa peau aurait semblé glacée et dure comme la pierre. Mais pour moi, elle était chaude et aussi douce que les pétales d’une rose. Chaque contact avec elle était électrisant. Et son odeur sucrée me rendait fou, si bien que je pouvais presque sentir mon cœur battre la chamade. Chaque sensation créer par son corps tout contre le mien, étaient mille fois supérieure à celle que pouvaient ressentir les êtres vivants. Si ma nature douce n’avait pas été ce qu’elle était, j’aurais volontiers tué juste pour ces sensations. Heureusement, ma damnation éternelle m’avait tout de même laissé ça… Bien que j’aurais fait n’importe quoi, même les pires crimes, si Alice me l’avait demandé.

Allonger sur ma femme, retenu contre elle par ses gracieuses jambes solidement nouées autour de ma taille, je posais à nouveau mes lèvres sur son cou. Caressant chaque parcelle qui m’était offertes, suivant du bout de la langue sa clavicule. Les doigts enlacés aux siennes, je sentais sa poitrine se soulever régulièrement dans une lente respiration, entrecoupant le silence de marbre qui régnait dans la chambre… Notre chambre. Si sa respiration ne laissait rien supposer, j’y voyais tout de même un signe d’abandon total. Chose plutôt rare chez elle qui était d’habitude si… raisonnable. Elle se laissait rarement aller à un tel état, lorsque la maison était pleine. Ce qui n’était pas pour me déplaire, je devais bien l’avouer. Mais je pouvais facilement sentir la raison revenir à la charge… Bientôt, ce n’était qu’une question de minutes, elle mettrait fin à notre échange. Je sentait en elle le respect qu’elle avait envers notre famille. Pour eux, une fois de plus, surtout pour Edward je suppose, elle stopperait tout. Et « soumis » à elle, à ses désirs, je n’inciterais pas. Contrairement à Emmett et Rose qui ne se gênaient pas pour faire profiter tous Forks de leur ébats fougueux, Alice était plus réservée.
Perdu dans mes réflexions, c’est un gémissement franchissant les lèvres de mon adorable lutin, qui me ramena à la réalité. Un léger grondement de bien être, semblable à un ronronnement, sorti de ma gorge alors qu’une de ses mains avait reprit place dans mes cheveux. J’adorais par-dessus tout sentir ses doigts s’emmêler dans mes boucles blondes, j’avais l’impression d’être parcouru de frissons.

« Jazz...»

A travers ce simple gémissement, je pouvais sentir la torture qui s’était emparé d’elle… Fonctionnant en permanence, mon don déchiffrait ses émotions comme si je lissais un livre écrit en caractère gras. Elle aurait aimé poursuivre notre câlin et d’un autre coté, elle n’avait pas envie d’en faire profiter la maison entière, dont Edward qui se trouvait dans sa chambre et qui pensait sans doute à la fille du chef Swan.
Jazz ! Ce surnom, qui avait le don de m’énerver quand Emmett l’utilisait, me faisait un effet tout autre lorsqu’il sortait de la bouche de mon ange. C’était comme un vent frais attisant un feu de forêt, il attisait le désir qui brûlait entièrement mon être, le rendant plus vivace encore. A moins que ce ne soit la voix de ma tendre épouse, et non le surnom, qui m‘arrache toute volonté de lui rendre sa liberté d’action et qui me pousse à la garder au creux de mes bras… pour lui y faire subir la plus délicieuse torture don un mari est capable envers sa femme.

Je ne pus pousser plus loin mes réflexions. Des lèvres sucrées s’emparèrent avec douceur de miennes. Une nouvelle vague de bien être s’emparait de moi alors que je répondais au baiser langoureux de celle qui était mienne. En moins de temps qu’il n'en faut pour le dire, je me retrouvais sur le dos, la plus belle femme qui m’ait été donné de voir, assise de manière dominatrice sur mon bassin. Cette vision eut pour réaction de décupler le désir que j’avais pour Alice. Le baiser que nous échangions, au départ doux et langoureux, se fit plus ardant, plus empressé mais aussi plus impérieux… M’emportant dans un tourbillon de sensations plus exquises les unes que les autres. J’aimais énormément lorsqu’elle prenait les devants comme en se moments, bien que je sache que ça ne durerait pas bien longtemps.

Comme pour me prouver que j’avais bel et bien raison, je sentis Alice se figer quelques millièmes de secondes avant de s’écarter légèrement, mettant ainsi fin au baiser que nous échangions depuis plusieurs longues minutes. Un léger sourire naquit sur ses lèvres rosées suite à la douce torture qu’elles venaient de subir. C’était une manière de s’excuser, de me repousser sans me vexer… Car malgré l’arrêt de mon cœur et des fonctions vitales de mon corps, je n’en étais pas moins un homme. J’avais toujours ma fierté et se faire repousser par sa femme pouvait être plutôt vexant. Mais je ne lui en voulais pas le moins du monde. Je la connaissais sur le bout des doigts à présent et ses réactions n’avaient plus de secret pour moi. Mais cela ne m’empêchait pas de profiter de sa présence à mes cotés, caressant sa joue, suivant d’une main la courbe parfaitement dessinée de ses hanches alors qu’elle me fixait.
Pas une parole n’était échangée. Nous n’avions pas besoin de cela pour nous comprendre mutuellement. Je savais que des souvenirs à jamais gravé dans sa mémoire refaisaient surface à l’instant même. Son regard ambré semblait lointain, mais moins que lors de ses visions qui pouvais parfois être violentes. Une douce chaleur se répandit en moi…un bonheur intense si je faisais plus attention. J’en déduisis qu’elle devait se remémorer l’un de nos moments à nous deux et un moment particulièrement heureux.

Des moments heureux nous en avions eu. Rien que notre rencontre en avait été un… Sans doute l’un des plus heureux, avec nos mariages bien entendu. C’est un souvenir qui revenait souvent à ma mémoire. A par Maria, aucune femme n’avait attiré mon attention et encore moins mon affection… Bien que je ne sois pas sur de pouvoir parler d’affection en ce qui concerne ma créatrice. Je me souviens même l’avoir haïs plus d’une fois et je continue à la haïr jour après jour pour avoir fait de moi un monstre. Cependant, je lui suis reconnaissant de m’avoir créé… C’est un peu grâce à elle si j’ai pu rencontrer Alice. Je dois une fière chandelle à Peter également. Toujours est-il que mon regard c’est posé sur elle dés que je suis entré dans ce petit restaurant. J’aurais pu tuer une à une les personnes qui étaient présente, ou bien prendre n’importe laquelle des serveuses qui était sous mon charme pour en faire ma compagne par la suite… Mais non ! A peine mon regard s’était-il posé sur elle, que plus rien au monde n’existait. Cela m’a d’ailleurs beaucoup intrigué. Puis elle ne semblait pas hostile envers moi, au contraire. Je me rappel du sourire qui a étirer ses lèvres lorsqu’elle m’a vu. Je l’avais alors rejoins pour tenter de comprendre son comportement pour le moins étrange. Une douce chaleur m’avait envahit en sa présence. Elle s’était avancé pour venir à ma rencontre, comme si elle me connaissait et qu’elle m’attendait. Une petite moue adorable avait fait place sur son visage alors qu’elle me reprochait de l’avoir fait attendre. J’étais abasourdi par ses paroles. Nous nous étions alors installer dans un coin pour discuter. Elle m’avait alors parlé d’une famille de « végétariens » qui menaient une vie paisible, comme des gens tout à fait normaux. L’écoutant d’une oreille, je l’avais détaillé, cherchant ce qui m’avait attiré chez elle. Mais a mon grand étonnement, je n’avais pas pu le déterminé. C’était comme si tout son être avait été créé pour répondre au mien. Tant sur le point intellectuel, que physique. Et pourtant nous étions totalement différents. Elle était brune, petite, à l’air plutôt extraverti et d’une beauté à vous en couper le souffle… Je l’avais d’ailleurs toujours trouvé bien plus belle que Rosalie, qui pourtant était une très belle femme. Moi j’étais grand, blond, plutôt introverti et une grande partie de ma peau était couverte de cicatrice, si bien que je me trouvais plus repoussant que beau. Et pourtant ça avait été le grand amour, tout de suite.

« Soyons sage»

Le murmure de sa voix me ramenait une fois de plus à la réalité. Je remarquais dés lors qu’elle s’était éloignée de moi. Le seul contact que nous avions gardé : nos mains attachées l’une à l’autre. Si ce simple contact physique suffisait, celui de son regard me manquait quelque peu. Je la contemplais alors qu’elle semblait très absorbée par le plafond, l’arrête subtil de son nez, ses lèvres aux contours sensuels, ses yeux doré légèrement cernés… Je me demandais de quelle couleur ils avaient pu être autrefois. Bleu ? Vert ? Marron ? Gris peut être. Marron sans doute. De manière à être assorti à ses cheveux.
Alors que je l’observais toujours, le son de la Mercedes de Carlisle se fit entendre…mais aussi celui de la télé et des plats dans la cuisine. Esmée devait sans doute encore cuisiner, bien qu’aucun de nous ne mange… Ça la forçait à aller faire les courses régulièrement et ainsi à renforcer l’illusion que nous étions des gens ordinaire. Humant l’air ou flottait un parfum que je reconnaîtrais entre mille, je souris.

« Des crêpes… » Murmurais-je avec bonne humeur comme un enfant face à son plat favoris. « Il est parfois vraiment dommage que nous ne puissions nous nourrir comme tout le monde…Je suis sur que tu aurais adoré les crêpes. »

Je posais un petit baiser sur le bout de son nez avant de lâcher sa main et d’aller m’installer face à la fenêtre, observer le vent jouer dans les feuillages. Bientôt, d’ici deux trois jours, il me faudrait aller chasser. Sinon, je serais un réel danger pour les lycéens que je côtoyais.
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