Validé

Si je ne sais plus vraiment ce qu’était ma vie d’autrefois, je sais que j’ai vu le jour en 1915 à Gatlinburg dans le Tennessee. Il me semble me souvenir d’une enfance plutôt banal et d’une mère aimante. Cependant, je n’en ai aucun vrai souvenir. Il me serait totalement impossible de vous décrire ma famille. Les seuls souvenirs qu’il me reste de ma vie d’avant ne sont que douleur, violence et brûlure. Etrangement, je me revois parfaitement dans cette forêt, traquant la plus grosse bête sauvage qu’il m’ait été donné de voir étant humain. Je suppose qu’à l’époque j’aimais déjà beaucoup la chasse. Toujours est-il que je m’étais attaqué à un grizzly. Généralement ils n’attaquent que pour se défendre mais celui-là voulait ma peau aussi surement que je voulais la sienne. Je me rappel avoir croisé son regard dément, son regard de tueur. Il semblait vraiment furieux et j’aurais sans aucun doute dut fuir… Mais c’est bien mal me connaitre.
Je l’ai à peine vu bouger mais j’ai très bien sentir sa mâchoire se refermer sur ma jambe, la déchiqueter comme une vulgaire feuille de papier… Et ses griffes aiguisé comme des lames de rasoir trancher la peau, sectionné les veines, les tendons, briser les os. En moins de cinq minutes, le chasseur était devenu la proie du féroce animal. Après avoir joué quelques minutes avec ce qu’il restait de mon corps briser, le grizzly s’en est allé en vainqueur. C’est à ce moment que je me suis juré que je lui ferais la peau, quoi qu’il m’en coute. Ainsi laissé pour mort, j’ai agonisé, encore et encore. Je pouvais sentir la mort approchée de seconde en seconde. Mes yeux me semblaient si lourds. J’allais mourir, ce n’était qu’une question d’heure ou de minute. Combien de temps suis-je rester là ? Je ne saurai le dire, toute notion de temps m’ayant quittée.
Et c’est là qu’elle est arrivée, aussi belle que le jour, ses longs cheveux au vent. Un instant, j’ai eu l’impression de voir un ange. Après avoir vu une telle créature, je pouvais mourir heureux et confiant. Mais la vie en a décider autrement. Somnolent, je l’ai vu s’approcher, retenant son souffle… J’étais dans un bien piteux état, sans doute avait-elle un haut le cœur. Ce n’est que plus tard que j’ai comprit sa réaction.
C’est elle qui me transporta courageusement, plusieurs jours durant, jusqu’à Carlisle. Après, je ne me souviens que de la brûlure de ma peau. Dans mon inconscience, je sentais parfois une main glacé se poser avec délicatesse sur mon front. Des encouragements parvenaient de temps à autre jusqu’à moi. Instinctivement, je me suis accroché à cette voix. Au fur et à mesure que les secondes passaient, elle me semblait familière. Je découvrais, parmi ses intonations mielleuses, une grande douceur. J’avais envie de voir et rencontré cette personne si chaleureuse et bienveillante.
Trois jours après cette brusque fièvre, la douleur s’en alla enfin et je pu ouvrir les yeux sur un monde nouveau. Je rencontrai aussitôt les prunelles dorées de mon ange gardien. C’était l’ange de la forêt ! Elle avait veillé sur moi pendant tout ce temps. Grace à elle j’étais toujours vivant. Cependant, je ne ressentais plus aucune douleur, comme si ce grizzly ne m’avait jamais attaqué. Mes vêtements étaient pourtant couverts de sang. C’est à ce moment que j’appris quelle était ma véritable nature.
Comme tous les nouveau-nés, il me fallu bien du temps pour métriser ma soif… et ma force aussi. Ce n’était pas facile mais je pouvais compter sur le soutient de Carlisle, Esmée, Edward et Rosalie. Tout de suite proche de la belle blonde à qui je devais la vie, si je puis dire, je la suivais comme son ombre. De fil en aiguille, je tombais sous son charme. Sentiment qui fut réciproque semble t-il.

Un jour alors que nous chassions, je tombais sur le grizzly qui m’avait attaqué bien plutôt. N’ayant pas oublié ma promesse de vengeance, je traquais à nouveau la bête. Cette fois, je fus vainqueur ! Depuis ce jour, le grizzly devint ma proie favorite.
Quelques temps plus tard, Jasper et Alice se joignirent à notre famille. Les mois et les années passèrent sans laisser leurs empruntes et il nous fallu bientôt quitter l’Alaska, où nous vivions en paix.
Carlisle n’eut aucun souci pour trouver du travail, alors que nous nous installions à Forks, petite bourgade pluvieuse du nord ouest des Etats-Unis. Tous les cinq, nous passions pour les enfants adoptifs de Carlisle et Esmée… C’est du moins le bruit qui circulait au lycée de Forks. Si seulement ils avaient su qu’Alice était marié à Jasper et que j’avais la chance d’avoir Rosalie pour épouse.
C’est dans ce même lycée qu’Edward rencontra Bella, la fille du chef de police. J’avais tout de suite apprécié cette petit humaine tellement prévisible et j’adorais vraiment l’ennuyé.
Après plusieurs, rencontre avec les Volturis, une guerre contre Victoria et ses nouveau-nés – qui soit dit en passant m’avait beaucoup amusée- ainsi qu’un magnifique mariage signé « Made in Alice », Bella mis au monde Renesmée, mon adorable petite nièce hybride. Cependant tout ne se passa pas comme prévu et Bella aurait perdu la vie si Edward ne l’avait pas transformée.

De mon vivant, je parle là de ma vie d'humain, j'étais un garçon très joueur et plutôt heureux. J'aimais la vie et celle-ci me le rendait plutôt bien. J'ai connu, comme beaucoup d'humains, des pertes douloureuses et des tristesses passagères mais j'ai toujours été de ces optimistes. Ainsi, lorsque je compris ce que j'étais à présent, un être immortel, je ne pris pas peur. Je ne suis pas devenu de ces vampires qui n'acceptent pas leur vie présente. Mon caractère n'a pas vraiment changé et c'est même accentué. Ma joie n'a pas disparu avec les années, en même temps, lorsque vous vivez éternellement et en merveilleuse compagnie, comment ne pas être heureux ? J'ai toujours eu un petit côté taquin, côté que Bella pourra sans doute confirmer puisque je ne loupe jamais une occasion de me moquer gentiment d'elle par rapport à sa maladresse excessive. Rien de bien méchant, puisqu'au fond, je l'apprécie. Il faut savoir que je ne suis pas méchant mais que je suis toujours partant pour une bagarre ! Sûrement un défaut puisque je suis plutôt du genre à foncer sans réfléchir au risque de me mettre en danger. C'est tellement plus amusant que de discuter bien que Carlisle ne soit pas forcément de cet avis. Je pense que vous aurez compris que je suis un homme, puisque je peux me qualifier ainsi, qui aime s'amuser et protéger sa famille. En ce qui concerne mon comportement envers ma douce, Rosalie, je pense qu'on pourrait facilement me qualifier de gros "nounours". Bien que notre relation soit très physique, les sentiments sont là et c'est indéniable. Je l'aime plus que tout et je ferais n'importe quoi pour elle. Ah ! Amour quand tu nous tiens. Je pense que je vais conclure sur ma fâcheuse manie à toujours vouloir jouer. Je ne rate jamais une occasion de faire un pari. Que ce soit avec ma douce ou Jasper, c'est toujours très amusant.

La première chose qui risque de vous marquer chez moi, physiquement parlant, est sans doute ma carrure. Je suis quelqu'un d'assez imposant, tant par ma taille que par ma musculature. Je suis sans doute le plus costaud de la maison, malgré le fait que Jasper ai fait l'armée. Je peux très facilement inquiéter par cette façon de m'imposer sans vraiment le vouloir. Comme tous les vampires, ma peau est très pâle et je suis de ceux qu'on dit beau. C'est quelque chose qui nous est inchangeable, à nous vampire. Je suis donc assez grand, vous l'aurez compris et assez musclé mais cherchons plus loin que ça. Mes cheveux sont bruns et frisés, ce qui me vaut la ressemblance avec le fils de l'ancienne amie de Rosalie. Mes traits sont aussi fins et parfaits que n'importe quel vampire bien que plus épais que ceux de ma femme, logique me direz vous.