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Sora Peoria, 19 ans et une vie déjà bien remplie et forte en émotions. Voilà comment me résumer en quelques mots. Pour résumer ma vie, il faudrait la décomposer en 3 étapes : mon enfance, mon adolescence (ou début des ennuis) et maintenant.
Commençons par mon enfance… J’ai vécu pendant 15 ans dans l’insouciance la plus totale, entourée de mes parents, le cocon familial de me lâchait pas un instant. Ma vie se déroulait plutôt tranquillement, sans faits distinctifs. A part un : je me suis toujours sentie différente. Mes amis et moi voyions les choses toujours très différemment. Quand dans le ciel, ils voyaient des dragons ou des licornes, moi je ne voyait que de l’eau condensée a cause de la chaleur. Je me suis vraiment rendue compte de cette différence ce jour où la maitresse de CE1 nous as demandé un devoir un peu spécial elle voulait que nous dessinions le monde tel qu’on le voyait. Les filles ont dessiné des amoureux se tenant par la main sous un arc en ciel ou des stars entourées de fans tandis que les garçons préféraient dessiner des champs pleins de tracteurs rutilants et de bœufs souriants ou des Porches brillants sous le soleil. Mon dessin ? Tout simplement une représentation plus que réaliste de la ville en face de chez moi, avec ses immeubles gris, sa rue pleine de gens touts différents et son parc au loin. Pas d’arc-en-ciel ni de grosses voitures, juste la ville telle qu’elle est en réalité. Quand la maitresse a accroché tout les dessins, le mien était reconnaissables entre tous… le plus gris certes, mais aussi le plus réaliste… grand moment de solitude, qui resteras pendant plus de 10 ans. Mais j’ai réussi à me faire à cette différence, et je l’assume. Ça a même été un atout dans ma scolarité, voir les choses telles qu’elles sont vraiment, sans divagations peut s’avérer utile. Bref, j’avais un esprit très cartésien et j’en étais fière !
Quand j’ai commencé ma crise d’adolescence, vers 13 ans, mes parents ont mis ça sur le dos de cette solitude qui faisait partie intégrante de ma vie. Il est vraie que j’aurais aimé me lier d’amitié, trouver quelqu’un a qui je pourrais tout dire, mais personne ne me ressemble assez pour ça. Je suis a part, alors je préfère être dans mon coin et regarder les autres vivre… Ils sont fascinants. Tous différents, et pourtant bien compréhensible. Mais le plus impressionnant, c’est que j’aime regarder, observer et conclure sur les actions des gens qui m’entourent. Ce n’était absolument pas la raison de ma « crise d’ado ». En fait, c’est parti de ce jour où je n’ai pas réussi à résoudre cet algorithme de maths… Nous avions un devoir maison à résoudre, comportant un algorithme particulièrement compliqué. Mais j’ai toujours eu des facilités en maths, s’en est même devenu mon échappatoire, je m’amusais à trouver des problèmes et à les résoudre un par un cherchant encore et encore plus de difficultés sachant que j’arriverais à les résoudre tôt ou tard. Seulement là, impossible de trouver la réponse… je ne m’énerve jamais, mais là, n’ayant plus d’échappatoire, ça m’a mis dans une colère monstrueuse ! J’ai sentie ma température corporelle grimpée en flèche, mon pouls s’accélérer, ma vision se brouiller, la colère monter en moi, de plus en plus… je suis sortie de chez moi prendre l’air, et je me suis enfuie dans les bois de l’autre coté de chez moi. Là bas, la colère étant toujours plus que présente, ma température étant encore plus haute mon corps s’est mis à trembler mes jambes se sont écroulées sont mon poids j’ai fermée les yeux… Plus de tremblement, toujours aussi chaud, mais je me sentis bien, enfin mieux en tout cas. J’essaya de me relever mais mon poids m’entraina vers le sol, j’avança ma main droite, et eu un recul de frayeur. Elle était blanche, et velue ! j’avança mon autre « main », elle était pareil… je laissa mes yeux se poser sur toutes les parties de mon corps qu’il m’était possibles de voir et remarqua que tout mon corps était pourvu de poils blancs, parfois gris. Moment de panique, je me mis a courir jusqu’au ruisseau le plus proche. Ici, je me mit le plus près possible du bord de l’eau, et me servi de la surface comme d’un miroir. Je recula aussitôt ! je ne pouvais pas croire ce que j’avais vu,… mon vertige avait du me brouiller les esprits et me faire voir des choses irréelles... Je fit à nouveau une tentative. Même image… me pencha la tête, l’image que me reflétait l’eau le fit aussi... je ne pouvais pas me refuser l’idée que ce que je voyais était bien mon reflet… J’étais une louve blanche… A ce moment là, un tas de question fusaient dans ma tête ! Pourquoi moi ? Comment ça se fait ? Comment vais-je vivre ? Est-ce que je peux parler ou pas ? Est-ce que je vais rester comme ça ? Non je ne peux pas rester comme ça, il faut que je trouve une solution… Les minutes puis les heures passèrent sans que mon état s’améliore. Nous étions maintenant au milieu de la nuit et je commençais à manquer de sommeil. Je me suis poser sur le flanc, et je me suis endormie dans un tas de feuilles mortes en regardant les étoiles. À mon réveil, voulant boire au ruisseau, j’ai constaté a mon grand soulagement mon changement de physique. J’étais de nouveau moi ! J’ai courue en direction de chez moi en ramassant au passage les lambeaux de vêtements qu’il me restait. Là bas mes parents m’attendaient, morts d’inquiétude évidemment. Ils ont commencés a me poser pleins de questions sur où j’étais allées, les personnes que j’avais rencontrées, mais jamais une seule fois ils m’ont demandé pourquoi j’étais partie… Après avoir eu toutes les réponses qu’ils désiraient, ils se sont regardés longuement, sans dire un mot. Mais leurs regards étaient pleins de tristesse et d’hésitation. Je ne les avaient jamais vus comme ça… Ma mère, cette femme si belle, aux grands yeux noirs comme les miens, s’est tournée vers moi et à plongé ses yeux dans les miens en me disant calmement « on n’aurait pas dû te cacher cela, mais on ne savait pas comment faire, comprend nous… ». Mon père, voyant le regard désespéré que je lui lançais s’approcha de moi, me pris par les épaules et m’annonça que je n’étais pas vraiment leur fille « nous t’avons adopté » m’as t’il dit. Adoptée. Ce mot résonna dans ma tête pendant un long moment… Ils me racontèrent tout sur les démarches qu’il avaient faits pour m’avoir moi et pas une autre. Ils me trouvaient « spéciale ». Je ne sais pas s’ils savent ce qu’il m’est arrivé, et je ne leur est pas posé la question. Ils ne connaissent pas mes vrais parents, et non aucune informations sur eux. J’ai donc fait des recherches… Je veux savoir s’ils connaissent la raison de ce changement soudain. Mon père vient apparemment de la réserve de Forks, une petite ville où le soleil n’est pas vraiment au rendez vous d’après les commentaires.
C’est là que je suis maintenant depuis 3 mois. J’y ait rencontré d’autres loups, comme moi. Ils m’ont expliqués comment canaliser mes émotions pour éviter les transformations en public, mais j’ai encore du mal. J’ai aussi vu le visage d’Emily… On peut donc être dangereux et violent, même si ce n’est pas intentionnel… Je ne supporterais pas de faire du mal a quelqu’un par inadvertance, faire du mal à quelqu’un que j’aime par manques de self-control comme l’a fait Sam serait la pire des choses qu’il pourrait m’arriver. Cependant, il arrive des choses bien en étant loup. Je n’aurais plus jamais froid, c’est déjà une bonne chose. Et je fait partie d’une meute ! pas n’importe laquelle, celle de Jacob Black… d’après ce qu’on m’a appris sur les dons des loups, je me serais « imprégné » de lui… Ses yeux m’obsèdent, son corps m’attire, sa voix me berce, c’est auprès de lui que ma vie a un sens, je ne me sens bien et en sécurité qu’auprès de lui. Son sourire attire le miens, ses lèvres sont source de désirs pour les miennes, et son odeur est comme une drogue pour moi, c’est l’essence de mon amour… pour moi, tout tourne autour de lui désormais. Mais il est déjà imprégné de quelqu’un d’autre. Cette personne s’appelle Renesmée, il la surnomme Nessie, ce qui est d’ailleurs plus jolie, et plus proche de la réalité, vu que c’est une hybride. Mais c’est une fille bien en fin de compte. Elle le mérite. En ce qui concerne mes recherches généalogiques, elles m’ont conduite à une dénommée Marilee Jones, qui pourrait bien être la femme qui m’a abandonnée il y a 19 ans maintenant… j’espère pouvoir lui parler.

J’ai toujours vu le monde différemment de mes amis. La beauté de la nature, l’importance de la vie humaine et animale, la singularité des œuvres que l’homme est capable de créer, sont les choses qui me marquent dans ce monde. Je pense que si l’on veut que quelque chose change, il faut d’abord comprendre pourquoi on veut qu’il change. On ne doit rien faire sans raison. On m’a souvent dit que j’étais trop terre à terre et pas assez imaginative, mais je ne voyais pas l’intérêt de débattre sur des choses dont le contraire à été prouvé scientifiquement ! Ceci dit, j’ai changée depuis ma transformation. Je suis maintenant convaincue que ce monde est magique, et les loups en sont la preuve. De plus, les liens qui sont présents dans la meute sont encore plus forts que des liens d’amitiés vu que même nos pensées secrètes sont dévoilées aux autres, il n’y a pas de tromperies, pas de mensonges, pas de trahison. Tout ce que j’aime. Ces liens n’ont fait que renforcer mon coté altruiste, j’aime aider les autres, et je vis pour ça, ça c’est certains…

Sora est plutôt petite, avec le bronzage typique des loups. Ses traits son fins, lui donnant un coté angélique. Elle aime porter ses cheveux bruns ondulés en dessous de ses épaules et ses grands yeux sont d’un noir profonds et envoutant. Son regard est surement son atout de séduction, on y plonge a ne plus pouvoir en ressortir, c’est comme un gouffre qui attire quiconque s’y approche de trop près. Son style pourrait être qualifié de romantique, discret et très féminin. Elle porte souvent des hauts fleuris, aux couleurs pastelles ou unis aux couleurs sombres. Vous la verrez rarement en talons : elle aime sa petite taille, elle peut ainsi observer le monde sous un autre angle. Sa démarche se compare à celle d’une louve, son pas est velouté, sa cadence mesurée, quelle que soit son humeur… c’est la seule chose qu’elle contrôle efficacement.