Chasser, chasser, chasser ! Il est vraie que ce matin là, je n’avais que ce mot là à la bouche. J’étais toujours aussi déprimé, horriblement triste et inquiète pour ma file, et ça faisait un petit moment que je n’étais pas allée chasser. J’avais déjà eut faim, enfin plutôt soif, mais jamais je n’aurais cru que la brûlure dans ma gorge pourrait être forte à ce point. C’est pourquoi j’avais décidé d’aller chasser rapidement car là je risquai vraiment de faire des choses que je regretterais, tuer un humain si je le croisais entre autre…

J’avais donc griffonné un petit mot pour Edward, histoire d’être sûre qu’il ne s’inquiète pas pour moi et après avoir mis une tenue adéquate, pas une des robes d’Alice pour être plus précise ; je me rappellerai toujours sa tête quand j’étais revenu de la chasse avec un trou dans une des robes hors de prix qu’elle m’avait achetée, j’étais partis en direction de la forêt.

J’avais pris une grande inspiration histoire de repérer les animaux à proximité mais une odeur m’avait immédiatement mis la puce à l’oreille ; celle d’un vampire, mais d’un vampire qui m’étais totalement inconnue. Que pouvait-il faire là ? Mais encore plus important étais-ce un vampire végétarien ? Inspirant à nouveau j’avais suivi l’odeur pour finalement arriver près d’un jeune homme qui semblait lui aussi m’attendre. La première chose que je remarquai chez lui furent ses yeux rouges et mon angoisse ne fit que montrer d’un cran, surtout que tout mes sens étaient en alertes et que j’étais certaine qu’il fallait tout particulièrement que je me méfis de lui.

Si intérieurement j’étais remuée, j’affichais pourtant un sourire qui se voulait des plus courtois pour éviter d’envenimer les choses. J’étais seule face à un vampire, sanguinaire qui plus aies, donc il valait mieux faire très très attention. Voyant qu’il ne prenait pas la parole, je respirai un grand coup intérieurement et me décidais à parler :

-Bonjour, je ne pensais pas croiser un vampire sanguinaire dans la forêt.

J’avais parlée franchement car lui aussi devoir avoir remarqué que mes yeux n’était pas comme les siens…

Le vampire en face de moi affiché un sourire qui se voulait très certainement charmeur tout en gardant un visage sombre. Pourtant, ses paroles eurent l’effet immédiat de faire voler en éclat toutes mes pensées

Je ne m'attendais pas non plus a croisé une croqueuse de lapin.

« Croqueuse de lapin » !? Il venait réellement de me traiter de croqueuse de lapin ? La colère m’envahit sans pour autant que je ne laisse transparaître quoi que ce soit, non, ça lui aurait fait trop plaisir. J’affichais toujours le même sourire courtois, quoi que toujours un peu forcée, c’était réellement difficile de sourire pour moi en ce moment, comment aurais-je pus sourire alors que ma fille était loin de moi ? Mes traits se crispèrent lorsque je pensai à Renesmée. Cependant, j’essayais de me détendre espérant qu’il n’est rien remarqué.

Pourtant, s’il avait lancée ses paroles comme ça c’était probablement dans le but de blesser, ou d’humilier peut-être… ? Bref, ses paroles ne m’avais pas forcément touchée, juste mise en colère, j’aurais très bien pu le traiter de croqueur d’humain moi, mais bon, cette remarque ne lui aurait fait ni chaud ni froid étant donné que c’était la pure vérité… il croquait des humains…

Le vampire dont je ne connaissais toujours pas le nom, quoi que je n’avais pas forcément envie de le connaître, son nom ainsi que celui qui le portait, semblait être beaucoup plus âgé que moi, en âge vampirique en tout cas puisque en apparence nous devions avoir à peut-près le même âge. Aussi si les choses tournait mal (que nous devions nous battre pour être plus claire), la situation ne tournerait pas du tout, mais alors vraiment pas à mon avantage. Il était vêtu d’un jean ainsi que d’une veste et d’un t-shirt noir.
J’arrêtais là mon observation pour pouvoir lui répondre. J’espérai vraiment que le ton reste à la conversation.

-Hum… disons qu’il y a pleins d’animaux dans cette forêt, j’étais donc venue « croquer le lapin » comme vous le dîtes… Mon clan et moi sommes installés dans une villa très proche d’ici c'est donc plus facile de venir chasser là.

J’avais volontairement remplacée le mot « famille », que j’aurais employée à l’ordinaire, par le mot « clan » pour être bien sûre qu’il comprenne qu’en cas de problème, je n’étais pas seule.

Grrr, c’était vraiment horrible comme simple la présence de ce vampire pouvait m’énerver. Je devais fournir beaucoup d’effort pour me métriser. Suite à mes paroles il remit ses mains dans ses poches en affichant une mine… boudeuse ? Qu’aurait-il voulu, une bagarre peut-être ? Très certainement, cependant, il était totalement hors de question que je lui donne ce qu’il désirait aussi je me promis intérieurement de me métriser quoi qu’il arrive.

Cependant, sa pseudo mine boudeuse ne dura pas longtemps et il se contenta d’afficher à nouveau le petit sourire charmeur qu’il se contenter d’arborer depuis le début. Que j’aurais aimé le lui faire ravaler son sourire ! Il sembla se perdre un moment dans ses pensées ce qui me permis d’envisager toutes les possibilités que s’offraient à moi. Que devais-je faire, fuir ? Il en était hors de question, ça aurait fait trop plaisir à ce monstre et je n’avais aucune raison de me défiler. Répondre à ses provocations ? Il en était hors de question pour les mêmes raisons, de plus si nous devions nous battre j’étais quasiment certaine de perdre. Quoi que la vie n’avait plus grande importance pour moi. Depuis l’enlèvement de ma fille, vivre ou mourir m’importait peu ; la seule chose qui me poussais à ne pas courir tout droit à Volterra était que j’étais certaine que ça nous mettraient en danger toutes les deux et que ça nuirait peut-être même à ma famille. Bref, penser à Renesmée dans un moment comme celui-ci ne m’aiderais pas à me contenir, je me concentrai donc sur mon expression, je devais paraître totalement détendue.

Le léger rire qui secoua le vampire eut pour effet de me sortir de mes pensées. Par la suite, il daigna enfin me répondre :

-Je connais votre "Famille", Madame Cullen. Bien que je ne sache pas laquelle des "Madame Cullen" j'ai en face de moi. Pour ma part je viens d'Olympia ou je pourris la vie de mon adorable frangin croqueur de lapin.

Zut ! Mon petit mensonge n’avait servi à rien puisque visiblement le vampire, dont j’ignorais toujours le prénom soit disant passant, avait déjà entendu parler de nous. Enfin au moins il savait que nous étions nombreux et qu'il ne valait mieux pas chercher la bagarre. En tout cas, la première chose qui me passa par la tête fus que le frère de ce vampire ne devait pas avoir eut la vie facile… Il s’approcha lentement de moi, de sorte que nous soyons tous proche et me tendis la main, par politesse certainement. Cependant, alors que j’allais la lui serrer simplement, je sentis qu’on essayait de forcer mon bouclier ce qui m’amena à ma concentrer un peu plus dessus. Le vampire m’ordonna de prononcer mon nom ce qui m’amena à penser qu’il devait avoir un don d’hypnose qui, heureusement d’ailleurs, ne fonctionna pas sur moi. Quand enfin, il arrêta, je reculai brusquement de plusieurs pas. Lui, se contenta de rire à nouveau puis de dire :

Bella Cullen, si je ne me trompe pas. Je suis Damon Salvatore.

Ainsi il se nommait Damon ? Ce prénom lui allait parfaitement, un démon… Bref, plus parce que j’avais été élevée comme ça que parce ce que j’en avais réellement envie, je lui tendis ma main.

-Et bien Damon, je vois que vous avez déjà entendu parler de ma famille. Effectivement vous ne vous trompez pas. Pourrais-je savoir quel don vous avez ?

J’avouais que j’étais légèrement curieuse de le savoir, m’étais-je trompée ou avait-il bien le don d’hypnose ? Je rajoutai ensuite en souriant légèrement :

-Cependant, comme vous avez pus le remarquer quel que soit votre don il n’a aucun effet sur moi. Pour ce qui est de votre frère, j’avouais ne pas savoir que d’autres vampires habitaient dans les environs.

La seule chose qui me remontait légèrement le moral était de savoir qu'ils venaient d'Olympia, enfin surtout Damon car si son frère était un vampire végétarien il pouvait habitait ou il voulait. En tout cas, il était hors de question que ce vampire choisisse Forks comme terrain de chasse.

Damon me serra la main et lorsque je vis son sourire s’élargir après lui avoir demandé quel était son don, je compris qu’il ne me dirait rien, j’enchaînai donc immédiatement. Il me fixait droit dans les yeux et son regard insistant commençait à me mettre mal à l’aise. Cependant je n’en montrai rien bien au contraire, je soutenais son regard du mieux que je le pouvais sans tressaillir.

-Nous venons de revenir...

Chuchota-t-il en ricanant. Pourquoi riait-il ? Je n’en avais aucune idée.

-Enfin, pour moi. Stefan est là depuis quelques temps, mais je ne sais pas quand exactement.

Il recula ensuite de plusieurs pas et observa le terrain autour de lui. J’eus un léger frisson, observait-il le terrain en vue d’une prochaine chasse, il en était hors de question. Avant que je ne puisse lui dire quoi que ce soit, Damon planta ses yeux rouges dans les miens et me dit :

-Je suis a la recherche de compagnons, pour m'aidé a combattre les Volturi. J'ai mes raisons de vouloir les voirs tombés, et comme je sais que votre famille a déjà combattu ces derniers...

Je m’attendais à tout sauf à ça, aussi je mis quelques secondes à me remettre et à afficher de nouveau une expression neutre. Vouloir faire tomber les Volturi… mon rêve le plus cher puisque ainsi je pourrais enfin retrouver ma fille. Je grimaçai une nouvelle fois et ne pus m’empêcher de demander même si j’étais sûre que Damon ne répondrait pas

-Et quelles sont vos raisons d’en vouloir au Volturi ?

Devais-je lui parler des miennes, peut-être pas pour l’instant, cependant, sa proposition était tentante…

-On ne peux pas dire qu’on les a combattu puisque nous avons réussi à éviter la guerre et heureusement pour nous. Cependant il est vraie que la situation à changer aujourd’hui.

Rajoutais-je douloureusement en pensant à ma fille. Je ne lui avais pas répondu, mais après avoir écouté son plan et s’il me semblait sérieux, je pourrais toujours en parler à ma famille.