[Avant toute chose, je tiens à préciser que j'ai choisi la période héroïque et les personnages de ma version de l'histoire d'Aro délibérément. Toutes les allusions aux dieux sont à prendre comme les croyances personnelles d'Aro, les valeurs dans lesquelles il a été élevé. L'intervention d'Héraclès, dont la non-existence ne peut être démontrée, est-là pour appuyer le réalisme de ce monde. VoiliVoilou.]
• Une Vie : Le peuple Grecque avait vu naitre, aux âges de l'essor des mythes et des légendes, les petits enfants de Poséidon lui-même. Aro était l'un d'entre-eux, benjamin issus d’une fratrie de douze frères et une sœur, fils de Nélée et Chloris. Il était né douzième et sa sœur l’avait rejoint alors qu’il entamait son 10ème mois d’existence.
De part son rang de naissance, Aro était un jeune homme apprécié, docile et obéissant. Il était curieux de tout et avait une affreuse tendance à toujours poser des questions sur telle ou telle chose. Au grand damne de la personne qui avait le malheur de lui répondre, ne serait-ce qu'une seule fois. De ses parents il n’aurait su en dire quoi que ce soit, à part les révérences du matin et du soir, il n’avait eu que peu de contact avec. Il n’était pas toujours facile d’être le dernier fils de roi. Les nourrices étaient là pour s’occuper des enfants. Les parents eux, ne s’occupaient que des « parades » auprès du peuple.
La seule personne avec lequel il avait été réellement proche fut sa sœur Didyme, d’ailleurs son prénom signifiait « jumeau », et cela convenait parfaitement à la situation car ils étaient proche de naissance mais aussi physiquement. Ils cultivaient cette ressemblance au maximum, les jumeaux disait-on, était une bénédiction des dieux. Le jeune Aro, surtout, s'appliquait à amplifier la ressemblance avec sa sœur, au point de vouloir garder les cheveux longs. Certes ce n’était pas une chose extraordinaire, mais elle était importante pour lui. Le reflet de leur lien aude-là de du simple esprit.
Ils savaient depuis leurs plus jeunes années que leur grand père était un dieu, pas n’importe lequel, le dieu des mers, le tout puissant Poséidon. Bien qu'ils ne l'aient jamais vraiment apperçu, la chose était de notoriété publique et personne n'oserait remettre en question les archives.
L’adolescence fut plus difficile pour le garçon. Etant toujours collé à sa sœur, les filles le fuyait malgré sa position sociale et s’en trouvait raillé par ses autres frères. Comme tout jeune homme, Aro souffrait de cette situation, mais ne laissais rien paraitre. Il était toujours tout sourire et d’une politesse exemplaire. Très tôt il avait compris qu’on obtenait plus avec un sourire et de la douceur qu’en menaçant son monde. Il était aussi plus facile de demander à ses mêmes personnes de garder telle ou telle demande secrète sous un prétexte fallacieux.
Il passait le plus clair de son temps sur la plage de Pylos, nom du royaume de son père. Les couloirs du palais n’étaient pas l’endroit approprié pour lui. Sur la plage se trouvait des voyageurs avec lesquels il pouvait discuter, les pêcheurs et leurs innombrables histoires fantastiques de montres et de légendes, de rois, de reines, de dieux se mêlant aux humains.
Aro, fils de roi, ne se sentait pas Prince, il était un enfant parmi les autres, certes il avait les avantages, le gite et le couvert tout les jours, les connaissances… mais il n’avait pas l’affection de ceux qui auraient du lui donner.
Il voulait partir, explorer le monde, comprendre ce qu’il se passait, mais ses prières étaient vaines et son rêve était mort dans l’œuf.
A cette époque, on est un homme jeune, à peine à 14 ans. Il fut marié à 15 à une fille du village voisin afin d’apaiser son père qui menaçait de monter une rébellion contre le royaume. Aro pris outrage de ce mariage, il n’à jamais aimé sa femme, enfin celle qui partageait sa couche.
Les années passèrent et là encore, il était souvent la risée car leur couple n’avait encore donné aucun enfant. Honnêtement, Aro savait que ça n’était pas près d’arriver pour la simple et bonne raison qu’il ne touchait pas sa femme. Par contre sa réputation auprès des autres jeunes filles n’était plus à faire.
Au fil des années qui passaient, peu de choses évoluaient en ce monde, la vie était incertaine mais en tant que fils de roi, les choses étaient plus faciles.
Il était toujours aussi proche de sa sœur qui elle aussi s’était retrouvée mariée à un homme comme un vulgaire objet. Frère et sœur passaient beaucoup de temps ensemble, rêvant du temps ou ils étaient enfant.
Aro avait vu les premiers Jeux Olympiques et Hercule lui-même, enfin Héraclès serait plus juste. Les premiers jeux avaient été un tel succès, qu’ils avaient été renouvelés. C’est à ce moment là que tout avait basculé pour l’homme qu’il était.
• La Morsure : L’arrivée des seconds jeux olympiques avait été la fin du roi Nélée de Pylos. Hercule avait demandé à être purifié par son père qui refusa. Le héros avait alors perdu ses moyens et l’avait tué, jurant de tué toute sa famille et ses descendants.
Le demi-dieu qu’était Hercule entama alors l’extermination de la famille. Aro avait fui avec sa femme et à ses grand désespoir, avait du laisser sa sœur derrière lui.
Le grand Hercule l’avait trouvé quelques semaines après la mort de sa famille. Il ne l’avait pas épargné et l’avait laissé se vidé de son sang au bord d’un chemin peu fréquenté.
Lui qui n’avait jamais réellement souffert, tout du moins physiquement, avait du mal à contenir ses cris de douleur. Il hurlait à l’injustice, lui qui avait toujours été doux et gentil. Il hurlait, hurlait à s’en déchirer les cordes vocales.
Après des heures de cris, il s’entait la vie lui échapper définitivement, il avait alors murmuré « qu’on me laisse la vie et je régnerais sur le monde »… était alors apparu devant lui deux yeux de couleur carmin, il n’eut pas le temps d’avoir peur car il pensait avoir la mort en face de lui.
**Flash Back**
-Le feras tu vraiment ? Feras-tu ce que tu viens de dire ? Régneras-tu vraiment sur le monde ?
-Je le ferais
-Tu es bien présomptueux – répondit l’homme dans un rire sinistre – mais je t’accorde le bénéfice du doute.
**Flash Back**
Si la sensation de la mort s’écoulant à travers soi était intense, ce n’était rien à comparer de ses dents dans son cou, ce venin qui traversait chaque fibre, suivait le chemin des veines, irrigant la totalité de l’homme qu’il était et qu’il ne serait plus.
Aro, en digne petit fils du dieu des mers, aimait l’eau, il était un être de l’eau et pourtant c’était le feu qui s’occupait de lui actuellement, le feu qui le consumait de l’intérieur, douleur inextinguible et inadmissible pour un simple cerveau humain, il aurait tout donné pour laisser couler cette sensation, mais elle semblait persister en son corps. Il n’avait aucune conscience d’être déplacé, aucune idée d’où il était emmené.
Le temps lui avait paru interminable, chaque seconde une éternité, pourtant à un instant cela s’estompa, reflua, comme si son corps avait accepté ce qu’il était devenu. Il n’aurait su dire s’il avait eu mal en particulier, c’était présent partout à la fois.
Le bruit, les sensations environnantes étaient autant assourdissante que ce qui l’avait consumé. Il savait qu’il y avait quelqu’un avec lui, qu’il ne pouvait indéfiniment resté là, à même le sol, les yeux clos. Il se résigna donc à les ouvrir et pour la première fois, vu l’homme qui était son créateur. Il ressemblait à ses marchants venus des lointaines contrées du bout du monde. Son teint cadavérique, ses yeux bridés de couleur carmin, ses longs cheveux de jais. Celui-ci le toucha et toutes ses pensées déferlèrent en lui comme une coulée de lave dévalant une coline.
Aro avait été effrayé par cette soudaine connaissance, il avait pris le parti de se taire et de ne rien dire par peur de représailles. La soif qui le taraudait était nouvelle pour lui qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait, bien qu’il avait conscience de ce qu’il était devenu.
• Une Renaissance : Les premiers mois de sa nouvelle vie avait été consacrés à l’apprentissage des connaissances du nouveau monde auquel il appartenait. Une chose qui froissait énormément Aro, était l’absence de règle dans tout cela. Ils étaient deux, seuls et n’avaient aucun savoir constructif des autres, faisaient ce qu’ils voulaient, quand ils l’entendaient. Pour le fils d’un roi, élevé dans les règles toutes plus farfelues les unes que les autres, cela ne devait point convenir à un tel univers.
Il avait alors émis l’idée d’en rédiger, de trouver d’autres vampires afin de les faires respecter. Le créateur d’Aro avait peur de ses idées, même s’il ne lui disait pas. Mais Aro de part son don savait, son « Maître » ne pouvait lui cacher.
Un autre projet qui tenait à cœur à Aro était de retrouver sa sœur, Didyme, elle lui manquait, c’était absurde et ridicule, mais il voulait être sure qu’elle soit vivante. Si elle était morte, il promettait milles et une souffrance à Héraclès. Il lui fallut plus d’une année pour la retrouvée, sauve, saine elle ne l’était plus, son mari l’ayant vendu dans une taverne. Aro n’avait pas hésité plus d’une demi seconde pour la transformer à son tour, sous le regard réprobateur de son créateur, mais ce soir là, il y avait eu repas en abondance à la taverne, au petit matin, il ne restait que des cadavres mais la servante avait disparue.
Les 100 années qui suivirent, servirent aux vampires à chercher d’autres comme eux, à annoncer l’arrivée d’une réglementation propre aux vampires. L’aura d’Aro se développait, son sourire permanant et sa voix douce le faisait entendre de tous. Sa politesse envers n’importe quelle personne amenait les plus récalcitrants à l’écouter, à défaut d’approuver ou d’accepter.
Le siècle suivant fut la rencontre avec Marcus, le beau Marcus comme disait Didyme, il ne savait apprécier sa beauté mais faisait confiance aux yeux de merlan fris de sa sœur. Il ne comprenait pas bien le fait sa sœur s’entiche de quelqu’un alors qu’elle avait l’éternité pour elle.
Si au début la cohabitation avait été difficile pour lui, il avait fini par accepter cet homme au sein de leur « clan », considérant que leur petit grouppe de de 4 vampires voyageant ensemble pouvaiet être nommé ainsi.
Lors de ses nombreuses conversations, parlées et muettes, il avait compris le don que possédait Marcus et voyait en lui d’infinies possibilités.
Ils leurs fallu deux siècles de plus avant de rencontrer Caïus, Aro était alors à la recherche d’un chef de guerre qui puisse mener son armée créée au fil de leurs voyages et faire respecter ses lois. Caïus s’était révélé être l’homme de la situation.
C’est à peu près à cette époque que Marcus et Didyme amenèrent l’une des premières gardes qui intrigua le plus Aro. Nephtys. Bien qu’il trouva en chacun une source d’émerveillement continuelle, ils n’étaient à ses yeux, pour la plus part, que de très beau objet à ajouter à sa collection, des outils fort utiles et qu’il convoitait férocement, certes, mais, pas de réelle entité que sa conscience pouvait mettre en estime autre que leur puissance. Son don, autant que sa personnalité, lui plurent, car au-delà de ses propres convictions. Très proche de sa sœur, il pressentait en elle une force sans égale, qui, mise aux services des temps et de la cité, favoriserait leur établissement dans le monde vampirique. Même une fois les Jumeaux acquis, il la regretta, autant sa présence que son talent, à de nombreux égards, bien plus subtile que celui de Jane. Peut-être en cette dernière voyait-il un maigre substitut, une dernière trace du lien vivant qui l’unissait encore à sa sœur disparue, hormis Marcus, encore qu’on ne puisse réellement parler d’existence à son égard. Il ne se pencha guère plus sur la question, bannissant presque méchaniquement ces idées troubles aux oubliettes de sa mémoire.
Après cinq siècles supplémentaires, le nom des Volturi était enfin apparu et avec lui la crainte du non respect des règles et des sentences qui allaient avec. Aro, Marcus et Caïus régnaient sur la majeur partie du monde vampirique.
Il serait fou de dire que leur petite « famille » était en difficulté. Maîtres de Volterra L’Immortelle et respectés parmi la majeure partie des cours du Vieux Continent, rien ne devaient plus changer. Cependant, c’était sans compter l’intransigeante ambition d’Aro. Il lui fallait plus, réaliser ce qu’il c’était donné comme destin : réunir le monde de l’obscurité en un royaume harmonieux et civilisé où il gouvernerait. Pour cela, il fallait affirmer leur pouvoir. Agrandir leur armée. Quelle aubaine donc que ce petit noble parisien condamnant, en pleine confusion de ses années, un pauvre jeune homme à des flammes qui lui étaient réservées. La lueur de la haine des hommes bouillonnait déjà dans les yeux du comdamné. Le venin la sublimerait. Néanmoins, songeant à la folie qu’une hâte impromptue ferait découler sur l’esprit de celui qui avait attiré pitié et attention, il se décida qu’il était encore trop jeune et fougueux pour être transformé. Payant grassement le juge local, il s’arrangea pour faire passer l’attente de jours en semaines, de semaines en mois et de mois en années. Au fil de cette attente, Aro se délectait des sentiments que le touché de Nephtys lui donnait, ces ressentiments que Dorian nourrissait contre la populace de la société dorée de Paris. De la France. Du Monde ensuite.
Enfin, le jour de la sentence apparu. Drapé de sa cape, il échangea quelques pièces avec les gardiens et se fit introduire dans la geôle. Désireux de connaître la profondeur de ses passions, le déchiffreur de mémoire effleura son front marqué par les années d’emprisonnement. Une demi-seconde de délibération suffit et la morsure fut appliquée. Prostré dans un coin, tremblant de tous ses membres, le nouveau-né se laissait lentement changer par les fils archnéens du venin d’Aro. Ce dernier, tranquillement installé auprès de lui, lui soufflait sa nouvelle nature avec une joie non-dissimulée. A mi-voix, il lui expliqua la grandeur de ce qu’il devenait, les affres qui disparaitraient, la puissance qui jaillirait …
Les forces des Rois se trouvèrent ainsi grossie d’un fameux allié. Toute à la surprise des Anciens, le potentiel du McCherry se révéla sous la forme d’une maîtrise du feu, confirmant sa nécessité à Volterra. Aro se chargea personnellement de son éducation, s’employant à affuter cette lame brute que le destin lui avait présentée.
Nephtys le fascinait toujours autant, et, bien qu’il du intervenir à quelques reprises quand les tempéraments de Dorian s’exacerbaient, Aro ne se lassait pas des démonstrations de puissance de sa garde.
De Didyme, personne n’osait poser de question, Aro sous couvert d’éviter une peine inutile à Marcus, tuait tout ceux qui osaient parler d’elle ou demander ce qu’elle était devenue. Aro détenait son propre secret, la mort de sa sœur avait été faite de ses propres mains mais nul ne devait savoir. D'autres choix ne lui avait été donné. Elle désirait s'échapper des murs de la forteresse, d'emmener Marcus loin de ses pairs pour filer leur amour. Inconcevable. Son aura de bonheur valait-elle les pouvoirs de son beau-frère ? Non. La perte devait être empêchée.
Bien mal lui en prit. Ne se doutant pas que l'amie de sa soeur résidait encore en Toscane, il dût se résoudre à la laisser s'éloigner d'eux, la lueur de supection brillant dans son regard bien trop révélatrice. Nephtys disparu. Sans qu’il n’ait pu l’effleurer … C’était de toute évidence mieux ainsi. L’empathie de la jeune femme immortelle le trahirait par ses sentiments si elle restait trop près de lui. L’instabilité de ses rapports avec Marcus ne favorisant guère l’équilibre de sa chère couronne, il laissa le doute le prendre, et ne s’opposa donc que tièdement à son départ, conscient du danger de sa position et de ses capacités. Bien que la curiosité de sonder ses pensées ne le rongea, la loyauté de la vampire allait à sa sœur, il s’en rendait bien compte, et les choses exigeaient dès-lors une prudente réflexion.
Sa disparition marqua les Volturi et qui s’attelèrent d’autant plus à leur tâches diverses.
Les années passèrent et les gardes gagnaient en puissance, agrandissant leur plèbe, recrutant toujours plus de vampire, bien entendu ceux-ci avait des dons plus ou moins utiles, mais ils en avaient.
Un évènement marqua pourtant la famille des Volturi vers les années 1700 et l’arrivée de Jane et Alec, Aro lors d’une « descente » exceptionnelle dont il refusa la présence de Marcus et Caius, avait vu renforcer la puissance de la Famille. S’il trouvait cela amusant, en les effleurant du bout des doigts, il avait vu en la soeur et le frère une possibilité qui pourrait se révéler fort utile s’il manœuvrait bien et les gardait dans son giron. Une fois encore, il ne fallut que quelques secondes pour qu’il prenne sa décision et n'entame leur formation par lui-même. Les Jumeaux étaient les deuxièmes nés des enfants d’Aro, celui-ci espérait qu’ils ne finiraient pas comme la première.
Caïus avait trouvé sa femme, Athenodora, elle était aussi tête de mule que son mari et, sincèrement, il le plaignait parfois. Heureusement sa propre femme n’était pas ainsi. Sulpicia il était aussi discret sur son sujet que le fait qu’il la tienne enfermée à Volterra à distance respectable du monde extérieur. Il l’aimait certes, elle lui était aussi utile mais ne devait en aucun cas se révéler une faiblesse.
Les années passaient et chacune apportait son lot de distraction au vampire. Ainsi avait vu l’arrivée d’un vampire aux yeux ambre, symbole de son étrange régime alimentaire. Il avait tenté en vain de le faire changer d’avis, il avait éprouvé ce qu’il se rapprochait le plus pour lui de l’amitié. Il ne le comprenait pas, mais acceptait beaucoup de choses de sa part.
Des Vampires osaient menacer la suprématie des Vecchi Re ? Après des siècles de stabilité relative (certes, les guerres de Clan du Nouveau monde avait ébranlé une bonne partie du monde, mais elles n’avaient pas vraiment touché les portes de la Grande Grèce), un misérable clan cherchait à les renverser. Selon les dire d’un nouveau vampire, que l’amour avait tourné vers les Italiens. Soit, cela ne réjouissait pas vraiment Aro de sacrifier de tels dons sur l’autel de la Royauté, mais il se pressa au combat. Il fallait réagir rapidement, montrer à chacun qu’on ne les défiait pas impunément. Caïus en fut ravi, Marcus y trouva une façon d'arrêter de se complaire dans son vide intérieur et il put même exploiter les pouvoirs de ses nouveaux favoris : les jumeaux en sorcellerie.
L’insurrection fut rapidement écrasée, dans le respect de la condition de l'accusateur de ne pas toucher à la fille. L’ardeur au combat du jeune vampire impressionna sensiblement le Chef de Clan, et cette surprenante faculté de déplacer les corps par l’esprit. Plus que tout autre, il l’accueillit à bras ouvert, le couvrant d'une affection non-feinte. D'une simple carresse, il distingua en lui un potentiel prometteur. Le fait qu’il n’ai pas peur de lui mais, au contraire, ai quémandé la cape, qui l'avait sur le moment quelque peu irrité, avait fini par l’amuser et il ne regretta pas une seconde. Il se révéla bien vite que Nathaniel faisait de l’excellent travail et ne se laissait pas aussi facilement manipuler que les autres. Ce qu’appréciait particulièrement Aro. Le prenant sous son giron, il le convainquit de reprendre un régime alimentaire plus sain et le forma à ses nouvelles fonctions. Très vite, il le considéra comme son propre fils, le plaçant à sa droite dans les Conseils de Guerre.
Le temps fila encore, amenant le changeant fréquent de leur membre mais une continuité dans leur domination.
La dernière distraction « agréable » était la présence du jeune Clan Cullen, qu’il se distraya à constater l'évolution, sans s'alarmer le moins du monde. Quelques temps plus tard, elle fut mise à l’ordre du jour. Ses étranges vampires au régime alimentaire des plus répugnants et ce … frigo sur patte, Isabella. Il n’avait d’abord que peu de considération pour elle. Une rumeur, une lubie étonnante d’Edward, un animal de compagnie somme-toute, un jouet qui se briserait. Cependant, il s’avéra que c’était un peu plus que ça. Avant-même leur première rencontre, le Vampire se trouva très intrigué des chaînes que s'évertuait à créer le protégé de Carlisle et cette humaine. Cette dernière avait déjà réussi le mince exploit d’exaspérer Jane sans que celle-ci ne puisse se venger de quelques façon, des causes de son insoupçonnable capacité protectrice. Puis, les choses avaient commencés à s’aggraver doucement, leur quotidien s’agitant avec une brusquerie qui lui rappelait sa jeunesse vampirique. L’humaine osait s’opposer aux Volturi, l’aversion réciproque, les affaires et missions qui augmentaient, des transformations apparaissent un peu partout, la tension de plus en plus palpable entre les deux Clans. Les actions se diversifient, les esprits se font sournois. L'attende d'une erreur. Puis, bien sur ... L'enfant du Pêché … la créature interdite qu'avait vu naître l'union d'Edward et Bella. Caïus était persuadé que la seule voie était la destruction du « petit monstre », comme la désignait Sulpicia. Le Vieux Roi s'y opposa vivement, ses talents étaient tellement exceptionnels, il la considérait comme son jouet, de par sa rareté et son don qu’il affectionnait tant. Les missions s’enchaînent, l'agitation devient palpable dans les entrailles de Volterran, le monde de la nuit est en ébullition. Des univers se discloquent, les certitudes éclatent … Et dire que certain voit l’éternité était un long fleuve tranquille …
D’une prestance insolente et d'un charisme relatif, aténué par un sourire doux, Aro était le reflet d’un roi qu’il n’a jamais été. Il savait plus que tout autre s’attirer la sympathie, le plus souvent, en laissant bride molle à son intérêt, qu'il soit feint ou non, pour toutes choses. Il écoutait attentivement, calculait soigneusement, cherchait à comprendre avant de prendre une décision.
Aro aimait tout savoir, savoir ce que faisait les personnes autour de lui, ce à quoi ils songeaient, et, plus généralement, savoir ce que les gens pensaient de lui. Il était d’un naturel à la curiosité, que celle-ci si soit mal placée ou non lui permettait d’obtenir à force de chantage ou autres menaces, des choses qu’il n’aurait obtenues par aucune autre méthode.
Ses manipulations étaient toujours méticuleusement dissimulée sous une bonne humeur et un visage plaisant. Le bourreau au sourire charmeur.
Il ne laissait jamais passer une occasion de connaitre de nouvelles choses, de cultiver ses lignes d'esprits, ou de s’approprier celles des autres. Il aimait sa place et la crainte qu’il inspirait. Il était roi, n’était pas seul, mais ne le souhaitait pas. Sa principale qualité est sa conception de la réalité, il ne pouvait et ne savait tout gérer, mais sa position était telle qu'elle lui donnait un sentiment de justice équilibrant. Vampire, il possèdait enfin ce qu’il n’avait jamais eu de son vivant. Reconnaissance et Affection des siens. Il ne s’embarrassait pas de ce qui lui était inutile, s’ils ne servaient à rien ou le trahissait, le sort qui les attendaient étaient aussi clair que leurs intensions : ils mourraient sur le champ. Un bon roi devait savoir respecter ses propres lois et les faires respecter, tel était l’un des principes de Nélée qu’Aro suivait au pied de la lettre, c’était bien la seule chose qu’il a jamais retenu des leçons de son père.
La beauté est un critère tout relatif quelque soit l’époque. Le paraître plus que les autres, intemporelle recherche de la perfection. On le disait adorable bébé, bel adolescent, et un homme d’une beauté qui ne devait laisser indifférent celui qui l'appercevrait, quelque soit la personne qu’il croisait.
Son propre point de vue sur la chose était tout autre, du haut de son mètre soixante quinze, il se trouvait légèrement petit, en tout cas, il l’était par rapport à ses deux frères. C’était crispant, voire rageant d’être à la tête de la plus grande organisation vampirique du monde et de ne faire pas plus que trois demi-têtes d’humain.
De son vivant, il avait les yeux marrons, encore une fois rien d’exceptionnel de son point de vue, le rouge grenat épuré de son régime alimentaire se distingua dans son plaisir d’autant plus. Il s’était pris à imaginer un jour son visage avec des yeux couleurs or comme ceux de son ami Carlisle et s'était retrouvé pris d'une crise de fou rire monumentale qui devait rester dans les annales de la Vieille Citée, au grand damne de Sulpicia qui ne comprenait rien à l’hilarité de son mari.
Sa femme aimait son corps, elle le disait sculpté par les anges et qu’il n’avait rien à envier aux dieux grecs. Etant lui-même petit fils d’un de ses dieux, il ne voyait vraiment pas ou était le compliment, mais comme cela lui faisait plaisir il ne disait rien, après tout, nul n’est objectif sur sa personne, il doutait aussi de l’objectivité de sa femme sur ses propos mais se gardait bien de le lui dire, il tenait à sa couche et à ce qu’il y faisait dedans avec elle.
Clarisse.
14 Ans.
Les 4, même si j'ai regretter quelques incohérences au niveau de dernier tome =/
Très beau forum. Contexte très intéressant, même si j'ai du mal à laisser sur le côté les enfants de la lune.
(si votre personnage possède un don, merci de l'inclure dans ce rp pour que nous puissions juger de sa puissance)