Twilight Lunaison est un forum de rpg qui poursuit l'intrigue de Révélation, chapitre de la saga Twilight de Stephenie Meyer. Pour sa renaissance : une nouvelle intrigue, de nouveaux personnages, rejoignez-nous pour écrire l'histoire...
 
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"Le souvenir est le parfum de l'âme" [PV Eléanore]

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MessageSujet: "Le souvenir est le parfum de l'âme" [PV Eléanore] "Le souvenir est le parfum de l'âme" [PV Eléanore]  Icon_minitimeMer 26 Jan - 22:24

    Athenodora avait fui. Ennuyée de n'avoir le droit de se promener que dans la ville qu'était Volterra, elle avait décidé de prendre les devant. Un soir, tandis que les trois rois discutaient de l'enlèvement d'une certaine Renesmée, elle s'était éclipsée. Elle avait couru, sans regarder derrière elle et avait rejoint l'Amérique. Comment ? Voilà, une toute autre histoire…

    Hélios enfin céda son trône. De ses derniers rayons, il éclairait une ville enfin assoupis. Bientôt sa lumière se tarit, laissant place à la ténébreuse Séléné, qui de sa splendeur argentée embellissait les cieux refusant aux étoiles d'égaler sa grandeur.
    Une chaleur écrasante oppressait la ville. On sentait la pesanteur d'un orage qui se préparait. Les nuages éparts ne laissaient, pourtant, pas présager l'issue de cette fièvre. Le ciel était pour le moins dégager et aucune tache sombre ne venait troubler le paisible firmament. Mais l'orage ne tarderait pas. Les ombres mouvantes des fantômes de la nuit s'éveillèrent alors lentement. Silencieuses, elles se dirigeaient vers des lieux interdits et se dissipaient dans la sombre clarté de la nuit. La journée commençait à présent pour elles. Athenodora se trouvait parmi elle. Reine en fuite déambulant avec peine dans un monde inconnu. Elle se trouvait au seuil d'une forêt, frissonnante devant le monde qui s'ouvrait à elle. Elle n'en connaissait rien. Elle était arrivée au petit matin dans la ville. Étrange lieu. La jeune femme, pourtant ne se laissa pas désarmer et apprit à s'intégrer dans ce nouveau monde. L'Amérique, voilà qui ne lui disait rien de bon. N'était-ce pas là que ce fichu vampire végétarien habitait ? Cela ne la rassurait guère. Si elle venait à le croiser, elle risquait d'être démasquée et elle connaissait bien la réputation des Volturi par ici. Mieux valait se faire discrète ...

    Athenodora ne semblait pas craindre les ténèbres qui s'abattaient peu à peu sur elle. Au contraire, elle déambulait dans les rues curieuse et attentive. Elle ressemblait plus à une enfant qu'à un vampire âgé de 300 ans. Elle souriait et sentait derrière elles les regards des derniers passants. L'heure était tardive mais la jeune femme ne s'en souciait pas. Elle avançait d'un pas guilleret, souriant aux vitrines qui lui renvoyaient son reflet. La vanité, elle connaissait par cœur et ne se lassait jamais de s'observer. Elle se réjouissait d'une liberté nouvellement acquise. Il n'y avait plus à craindre les représailles d'Aro, plus à entendre les lamentations de Marcus. Seul Caïus lui manquait quelque peu mais qu'est-ce que l'amour s'il est emprisonné trop longtemps. Il devient si ennuyeux que bien souvent il s'égare. Athenodora voyait dans cette fuite une chance de faire renaître leur amour. Elle voulait retrouver l'ancien Caïus, pas le mari mais l'amant. Si l'usure passait sur leur amour que devenaient-ils ? Un couple comme tant d'autre ? Non, elle voulait se sentir désirée et aimée. Il devait se battre pour son amour et qu'à nouveau le regard de son mari se pose sur elle avec tout l'amour et la tendresse possible. Rien que la pensée de la fureur de son mari l'enchantait. Peut-être était-ce cela qu'elle attendait ? Qu'on la traque et la poursuive ... Et lorsqu'enfin on l'attraperait, toute la colère de son mari s'abattrait sur elle aussi délicieuse qu'elle puisse l'être. Elle savait que ça ne tarderait pas. Si elle était dans cette ville, c'était pour s'assurer que les gardes remplissent leur tache, il n'était pas si loin. Entre Forks et Seattle la distance n'était pas grande pour un vampire ! Soit, on ne lui avait rien demandé. Dès que l'un d'eux l'apercevrait, il la raménerait. Elle n'était donc pas tant en danger que ça.

    Athenodora, plongée dans ses pensées, ne s'était pas aperçu que ses pas l'avait menée devant un long fleuve. Ses souvenirs humains étaient si peu présents qu'elle resta hébétée devant la surface translucide de l'eau. Jamais elle n'avait vu pareille chose. Elle s'accroupie sur la berge et plongea le bout de ses doigts dans le liquide. Ce fut une drôle de sensation, comme une caresse. C'était étrange. Elle resta ainsi un long moment jusqu'à ce qu'elle fût habituée à ce contact étrangement familier. Elle fit rapidement le rapprochement entre cette eau-ci et l'eau utilisée à Volterra pour se laver. Pourtant c'était différent. Peut-être était-ce le fait de voir pour la première fois une aussi grande étendue d'eau ? Elle sa laissa choir au sol, repliant ses jambes prêt d'elle. Ces yeux vermeils fixaient l'horizon se délectant d'une si belle vue. Elle se remit à penser à sa chambre dans la forteresse qu'était Volterra et un sourire se dessina sur ses lèvres. Alors c'était ça d'être libre ? Faire ce qui lui plaisait, ne plus entendre les sermons d'Aro, ne plus avoir de restriction ni d'interdiction. Elle oublia soudain son objectif premier qui était que Caïus la retrouve. Elle ne souhaitait plus qu'une chose : savourer sa vie vampirique. Elle regarda le reflet de la lune sur l'eau limpide souhaitant que ce moment ne se finisse jamais. Soudain, une goutte vint briser la surface de l'eau, suivit d'une seconde puis encore d'une autre. Athenodora n'en croyait pas ses yeux. La vampire au cœur de pierre, qui n'avait aucune compassion, aucune gentillesse était émue. Elle ne connaissait pas les vertus du monde extérieur et le découvrir renvoyait Athenodora en enfance. La pluie devenait de plus en plus forte mais peut importait, elle était heureuse. Son sourire se mua en un petite rire cristallin. Ses cheveux était trempés comme lorsqu'elle se les lavait à Volterra. Pourtant c'était différent, ce n'était pas sa volonté mais celle de la nature et sentir que tout ne pouvait pas être contrôlé, aussi grande que fut la puissance des Volturi, la rassurait quelque peu. Elle se leva et marcha sur la rive. Elle était trempée jusqu'aux os mais ni le froid, ni la pluie battante n'entachait son bonheur puisque de toutes les façons elle ne sentait ni l'un l'autre. L'orage fut de courte durée et la pluie se fit moins forte bien qu'elle fût toujours présente.

    La vampire s'approcha d'un arbre et laissa glisser sa main contre son tronc en fermant les yeux. Enivré par tant de souvenir, elle se souvint pourtant qu'il fallait voir au présent. Les gardes étaient-ils passés par là. Elle n'en trouva trace dans la mémoire du grand arbre. Ce qu'elle vit, au contraire, la troubla. Qu'elle était ce visage ? Elle se souvenait l'avoir croisé. Rompant le contact avec le chêne, elle plongea dans ses propres souvenirs. Un cadre, elle voyait un cadre, dans lequel une photo jauni par le temps représentait une jeune fille. Elle se concentra. C'était un Volturi qui possédait cet photo. Qui ? Elle ne s'en souvenait plus ! Comment voulez vous qu'une reine de son envergure se souvienne de tous les gardes. Pourtant, la fille du cadre était passée par ici, il y avait quelques minutes seulement. Elle était intriguée. Il fallait qu'elle assouvisse sa curiosité. Fouillant la mémoire au fur et à mesure de son avancée, elle retrouva bien vite la trace de la vampire. Elle se tenait à quelque pas de là. Belle, certes. Pourquoi un Volturi possédait donc sa photo ? Elle devait le découvrir et cela sans attendre. Elle dévoila sa présence à l'inconnue, un sourire enfantin et trompeur demeurant à ses lèvres. Elle s'approcha rapidement de l femme, en plissant les yeux.

    - Je sais qui vous êtes, souffla-t-elle.
    Énorme mensonge. Pourtant, elle était persuadée que le Volturi possédant sa photo était épris d'elle. Et son sadisme naturel, la poussait à blesser la jeune femme. Elle la contourna avant de s'esclaffer.
    - Il ne vous aimait pas et vous en êtes conscience, n'est-ce pas ? Un amour qui n'est pas partagé, quelle douleur !
    Et tandis qu'elle disait cela, tout lui revint en mémoire. Nathaniel ! Voilà le vampire qui possédait cette photo ! Elle sourit de plus belle. N'était-ce pas cet homme qui avait accepté de rejoindre le clan des Volturi si on laissait vivre une certaine Eléanore ? Certainement, bien qu'Athenodora n'en était pas sûre. Si tel était le cas, elle était prête à persuader la jeune femme que ce Nathaniel n'éprouve aucun sentiment pour elle. Écartant tout danger qui aurait pu conduire à une querelle inutile, le courroux de Caïus sera peut-être moindre ? Hum … pas sûre. Et si elle se trompait, si ce n'était pas la bonne vampire ? Elle aviserait en conséquence !
    - Eléanore d'Ambroisie, je suppose, finit-elle par déclarer afin de s'assurer qu'elle avait raison.

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Eléanore D'Ambroisie
Eléanore D'Ambroisie
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MessageSujet: Re: "Le souvenir est le parfum de l'âme" [PV Eléanore] "Le souvenir est le parfum de l'âme" [PV Eléanore]  Icon_minitimeMar 1 Fév - 15:30

Cette journée avait été de celles dont mon éternité effacerait le souvenir sous peu… Rien de marquant, simple continuité d’une vie qui me semblait de plus en plus monotone au fil des années malgré ma dernière résolution de tout faire pour y reprendre goût. Malheureusement, ce bonheur semblait m’être refusé sans raison apparente ou peut-être n’étais-je pas faite pour être heureuse, tout simplement…

Pourtant j’avais tenté de fuir mes sombres pensées aujourd’hui, alors que le soleil faisait pleuvoir ses fins rayons sur d’épais nuages qui ne les laissaient filtrer : j’étais allée ainsi jusqu’à Seattle pour récupérer quelques documents à l’université. Là-bas, je m’étais mêlée à la foule, j’avais ressenti ses humeurs, ses joies et ses peines. Peut-être était-ce ce mélange de sentiments qui m’avaient condamné une fois de plus à voir mes noirs souvenirs réveillés à nouveau. Depuis que toutes ces émotions m’avaient envahies sans préavis en moi une douleur sourde était née, elle dévorait peu à peu mon cœur : souffrance que je connaissais trop bien…

Triste, perdue dans des songes irréels et des espoirs vains, j’étais allée flâner près du fleuve. Là, j’avais croisé des couples, des familles,… Tout ce que j’avais eu et qu’on m’avait pris, tout ce que j’aurais encore tant désiré avoir. En mon fort intérieur, une petite voix qui ne pouvait qu’être celle de ma conscience avait une fois de plus repris le dessus sur ma volonté de m’en sortir, d’aller de l’avant. Elle me murmurait sournoisement des constatations dures qui peu à peu dans mon esprit se transformaient en des reproches. Je n’aurais pourtant pas dû être si effondrée, de ces regrets j’en avais l’habitude : cette nuit-là, j’avais décidé de partir, erreur fatale qui me permit de continuer à vivre. Si des larmes perlèrent à mes yeux, je savais que jamais elles ne couleraient sur mes joues pour apaiser ma torture, car oui la culpabilité était selon moi la pire des douleurs et c’est celle que je ressentais en moi depuis maintenant trop d’années, de siècles,…

*Pourquoi ne puis-je pas fuir ? Pourquoi ne puis-je pas les suivre là où ils s’en sont en aller, là où on les a précipités ?* m’interrogeais-je intérieurement, *cette immortalité semble être devenue mon tombeau, ou plutôt mon purgatoire éternel*. Les fantômes du passé maintenant remontés à ma conscience me causaient de plus en plus de tourments. Si seulement j’étais restée cette nuit-là, la mort par les bourreaux de l’injustice volturienne m’aurait frappée moi aussi et je ne serais plus ici à souffrir jour après jour la perte de ma famille, de Nathaniel…

Continuant ma ballade sans but le long du fleuve, je levais le regard vers l’astre sélénien qui illuminait de sa tendre lueur le ciel étoilé. La soirée s’entamait et j’étais toujours là, feuille morte qui se laissait porter depuis trop de temps au fil du vent, s’abandonnant à un destin sans saveur. Je m’arrêtai alors près d’un vieil arbre dont l’année de naissance devait au moins être semblable à celle du décès de ma famille et ainsi légèrement accoudée contre lui, je laissais ma tête se poser contre son tronc rugueux tandis que mes songes s’envolaient déjà loin, loin dans le souvenir d’une sanglante nuit de 1837 où elle avait perdu ce qu’elle avait de plus cher au monde et plus encore.

Complétement pensive, j’entendis à peine la pluie qui tomba en trombe autour de moi. Debout à l’ombre d’un chêne, les gouttes qui touchèrent mon visage me soulagèrent, me laissant imaginer à leur place des larmes sur mon visage. J’étais anéantie, furieuse… Tant de sentiments tantôt contraires, tantôt complémentaires embrumaient mon esprit et je ne savais lesquels considérer. Je secouai alors légèrement ma tête comme si ce simple mouvement aurait pu chasser de mon âme tant de tourments anciens. Toutefois, il fallait que je me ressaisisse, que je sois forte.

Alors que je commençais à peine de retrouver le fil de mes pensées, un nouveau sentiment m’envahit qui pourtant ne pouvait être mien : de la curiosité. Je levais alors la tête. Quelqu’un devait être proche, j’en étais certaine. Un parfum confirma bientôt mes suspicions, mais cette flagrance si particulière me rendit méfiante dès que je la sentis : elle ne pouvait qu’appartenir à un autre immortel. Respirant doucement, réflexe inutile mais tellement salutaire pour me apaiser mes craintes, j’attendis que celui-ci passe son chemin ou me découvre. Mes yeux dans le vide, je tentais de ne rien montrer du fait que je l’avais ressenti, entendu, ce qui était plus que périlleux vu sa curiosité qui m’envahissait de manière de plus en plus pressante m’indiquant ainsi qu’il s’était rapproché de moi de manière extrêmement proche.

C’est alors que sans prendre gare, une jeune et magnifique blonde sauta devant moi en m’assénant dans un seul souffle une terrible affirmation :

- Je sais qui vous êtes !

Surprise, mes muscles se contractèrent quelque peu : même si ma position ne changea que peu, je me redressais néanmoins et mon visage dû exprimer une mine entre l’ébahissement et l’angoisse.
Heureusement, en elle, je sentais de l’amusement qui me laissait à penser qu’elle était soit en train de me mentir honteusement, soit en train de jouer avec moi : si cette dernière possibilité était la bonne, j’avais de quoi être terrorisée même si pour l’instant je maîtrisais parfaitement mes émotions. Mais combien de temps ce contrôle durait-il ?

- Il ne vous aimait pas et vous en êtes conscience, n'est-ce pas ? Un amour qui n'est pas partagé, quelle douleur !

Quelle parole déroutante ! Je n’avais jamais réellement aimé quelqu’un…du moins pas du temps que cette personne fut en vie… Jamais je n’avais connu le bonheur immense que prodigue l’amour et c’est justement parce que je n’éprouvais pas les mêmes sentiments que Nathaniel, le seul dont je me fus un jour sentie proche et dont je n’avais compris la place qu’il occupait à mon cœur que depuis qu’il n’était plus de ce monde pour que je lui dise, que j’étais partie cette soirée d’août et avait ainsi laissé derrière moi ma famille, livrée à un triste sort que je n’avais pu empêcher. Qu’est-ce que cette femme voulait-elle donc dire ? Qu’insinuait-elle ?

Cette immortelle devait se fourvoyer, c’était certain au vue de ces paroles. Visiblement elle n’avait pas la même sensibilité à fleur de peau que moi, même si je savais que j’étais sans doute la meilleure empathe vampirique si j’en croyais ce que m’avait annoncé Catherine de son vivant. Les yeux plongés dans le regard de mon interlocutrice, je songeais que mon chagrin apparent avait dû lui donner envie de s’amuser quelque peu avec mon esprit en peine d’où sa remarque.

Au fond, je savais que j’essayais de me convaincre qu’elle ne savait rien sur moi, de manière à me calmer moi qui était secouée par une terreur sans nom à l’idée qu’elle puisse connaître mon identité réelle qui mettrait les Volturi sur ma trace.


- Eléanore d'Ambroisie, je suppose, finit-elle par déclarer.

En un instant, tout mon univers venait de s’effondrer. J’étais pétrifiée, mon regard de jais figé sur cette belle vampire blonde qui me paraissait maintenant être la pire des vipères, une vipère qui savait qui j’étais. Je ne bougeais plus, je ne respirais plus, tous ces détails qui me donnaient une part d’humanité venait de disparaître physiquement alors que mes sentiments étaient plus violents que jamais. Depuis 174 ans, je me cachais à la vue de tous me fondant dans la masse des humains sachant qu’ainsi peu de vampires croiseraient mon chemin. Mais là tout était fini, le fin voile que j’avais tressé au fil des années autour de moi venait de se filer, plus rien ne serait jamais comme avant : tout était fini.

Dans un seul murmure, la seule interrogation torturait encore mon esprit parvînt à sortir de ma bouche :

- Qui êtes-vous ?

Figée, je continuais à la contempler en me demandant comment celle qui venait de briser mes rêves utopiques de nouvelle vie avait appris ma réelle identité et, sans doute, ma douloureuse histoire… Voulait-elle me tuer ? Me livrer aux Volturi ? Cela je n'en savais rien mais pour l'instant, la peine et l'horreur qui emplissait encore mon coeur me laissait dire que rien ne serait plus jamais pareil. Peut-être mourrais-je bientôt sous le joug d'Aro ou d'un autre roi furieux d'avoir manqué une proie, mais une chose était certaine je résisterais jusqu'au bout...


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