Eléanore D'Ambroisie Mi-ange, mi-démon fondatrice (Dc Alice)
| Sujet: Eléanore D'Ambroisie Ven 7 Jan - 17:55 | |
| Validée Votre présentation Eléanore D'Ambroisie feat. Eliza Dushku | | Nom : D'Amboisie | Prénom : Eléanore | Surnom : Eléa
| Age d'apparence : 23 ans | Age réel : 359 ans | Nationalité : Anglaise
| Groupe : Vampire sanguinaire | Statut : Célibataire | Métier/Etudes : Psychologue
| Don : Empathe, elle ressent les émotions et les éléments de la vie des personnes qui l’entourent (mais ceci n’est pas fiable à 100%, si la personne change d’attitude son ressenti change). Elle peut s’en servir pour prendre le contrôle total d'une personne (et donc utiliser ses qualités, ses défauts, son don,...), toutefois celui lui demande une extrême concentration et la perturbe beaucoup.
| Son histoire Vie antérieure humaine :
Eléanore est née le 13 mars 1653, en Grande-Bretagne.
Ses parents étaient des bourgeois dont la seule ambition était de faire prospérer leur rang à travers le titre de marquis dont le père avait été décoré quelques années plus tôt. Celui-ci était en effet un chef militaire de la plus haute importance dans cette province, chargé des opérations sur la frontière maritime entre la France et son pays vivant ainsi dans une cité portuaire. Il rêvait d’un fils qui lui succéderait dans son rôle et hériterait de son titre. Malheureusement le destin en décida autrement quand sa femme Elisabeth mis au monde une jolie petite fille aux magnifiques yeux vert émeraude : l’accouchement fut difficile et après bien des heures de travail les médecins de l’époque durent se résoudre à annoncer que ce serait leur seule enfant… Lord Mc Ashton venait de comprendre, le travail avait été si long et si rude pour son épouse : elle était à présent stérile…
Extérieurement, personne n’aurait pu imaginer à quel point cette annonce avait brisé définitivement la famille… Les conjoints ne se regardaient plus comme avant, ils se regardaient avec désarroi et douleur sans plus s’adresser la parole que lorsque cela fut nécessaire. Quant à leur fille, malgré leur amour sûr pour elle, aucun d’eux deux n’avaient la force de l’élever. Ils se détournèrent d’elle comme on se détourne d’un souvenir honteux, refusant ne serait-ce que de la prendre dans leur bras. Ils voulurent néanmoins lui offrir la meilleure éducation pour une demoiselle de ce monde et embauchèrent successivement une nurse puis une gouvernante réputée.
La fillette grandit donc dans le plus grand respect des mœurs catholiques et de la bienséance. Son enfance se déroula dans un cadre aisé mais lui manquait un amour sincère… Ainsi elle fut élevée plus par sa gouvernante que par ceux qui l’avaient mise au monde et qui préféraient se livrer à leurs diverses mondanités. Passionnée, elle se plaisait à caresser les limites de l’interdit en lisant des romans de réflexion, montant à cheval comme un homme : elle était sage mais son esprit était alerte et les domestiques l’aidait dans cette quête… Son attachement envers les personnes de ce qu’on nommait la basse société se renforça au fil des années au grand damne de ces parents qui n’y voyaient qu’une sorte de provocation de sa part alors que ce n’était que la bonté naturelle d’une demoiselle envers des gens qu’elle ressentait si bienfaisant malgré les affres que la vie leur avaient envoyé.
Toutes ces émotions exacerbées lui permirent d’en acquérir une grande connaissance au point qu’à son 17ème anniversaire elle pouvait en ressentir d’un regard toute la gamme chez une personne ou même plus étonnant reproduire certaines qualités et même des œuvres artistiques rien qu’en ressentant les sentiments de celui qui les avait créées. Don ou malédiction ? Elle penchait pour le don à l’époque étant donné que cela lui servait à aider son prochain en écoutant comme une sœur les malheurs de toutes les personnes au fond desquelles elle sentait de la détresse…
Humaniste dans l’âme, il lui arrivait souvent de quitter les murs de la demeure de ses parents à leur insu pour passer de longues journées, déguisée en paysanne, à aider les modestes roturiers dans la cité. Sensible, elle inspirait la confiance et on se laissait facilement aller tellement elle semblait comprendre votre état. Elle en vînt à avoir de l’aversion envers même la noblesse qui laissait ces gens dans une telle pauvreté alors que cette noblesse la nourrissait pourtant sans qu’elle ait besoin de faire quoi que ce soit, mais son cœur ne pouvait se résoudre à affilier ses parents à cette conclusion : malgré toutes ses années passées sans leur amour son cœur battait encore dans l’espoir qu’un jour il la regarderait avec fierté et non avec une lueur d’échec dans leurs yeux.
Ne voulant pas donner un cent pour la dot de leur fille, avares qu’ils étaient ses parents attendirent qu’un homme réclame sa main. Cela se produisit à de multiples reprises mais leur fille s’esquivait à chaque fois ou donnait de bonnes raisons à son prétendant de fuir à toutes jambes en provoquant diverses situations cocasses. Cela amusait énormément la jeune femme d’une vingtaine d’années qu’était devenue Eléanore qui préférait se consacrer à étudier tout ce qu’il était possible d’étudier dans ce monde plutôt que de se laisser passer la bague au doigt sans éprouver quoique ce soit pour un mari qui ne désirait l’épouser que pour le rang ce qui l’écœurait d’autant plus.
Transformation :
Mais vînt le jour maudit ces 23 ans. Ses parents la convoquèrent dans la grande salle à manger de leur demeure : leurs paroles furent crues, le soir-même un fils d’un important châtelain de la région viendrait lui faire sa demande de fiançailles et il était hors de question qu’elle refuse cette opportunité. Elle se souvenait vaguement du jeune homme, elle s’était baladée en sa compagnie plusieurs fois mais ce sentiment désagréable de danger ne la quittait jamais en sa présence…
Rien ne se passa comme prévu… Le jeune homme vînt, se présenta dans les règles de politesse puis tous passèrent à table. Toutefois il refusa d’ingurgiter quoique ce soit et semblait nerveux quand tout à coup au beau milieu du repas on appela le marquis pour une affaire urgente : des esclaves de quelques colonies avaient été conduits par navires depuis plusieurs mois jusqu’au port de la cité et un problème avait apparemment eu lieu avec ces derniers malheureux, Eléanore ne comprenait décidément pas ce régime dans lequel on se permettait de faire souffrir les autres pour son propre confort : les gens n’étaient-ils donc pas égaux ? Ce si bon homme de lettres Richard Baxter avait eu raison d’affirmer que les négriers étaient des ennemis de l’humanité même si elle avait du mal à voir son père sous cet angle. Sur ces nouvelles son père partit. Le silence à table fut pesant durant quelques courtes minutes jusqu’à ce que des bruits, des rugissements de colère parviennent aux oreilles des convives. Dehors les esclaves révoltés et libres de tous liens réclamaient liberté sous les fenêtres du manoir arborant dans leurs mains fourches et torche dont les flammes oscillaient dangereusement dans cette nuit noire. Puis des coups contre la grande porte de l’entrée, un fracas pareil au tonnerre, le marquis Mac Ashton qui hurle, une cohue dans le hall, le jeune homme qui attrape celle qui aurait dû devenir sa fiancée par le bras et l’entraine, des cris, des pleurs des domestiques frappés par les forçats,… Tout devînt noir pour Eléanore en quelques secondes…
Se réveillant dans les bras de son futur fiancé, Nathaniel lui semblait-il, elle recouvra ses esprits à l’orée d’un bois. Au loin brûlait la demeure de son enfance, celle dans laquelle elle avait grandi, rit et appris… Malheureusement tout cela n’était pas un rêve… Elle regarda autour d’elle, ils étaient seuls mais la douleur des coupures et des coups ne tarda pas à revenir à l’assaut : elle souffrait tant et ne s’en apercevait que maintenant, combien de temps avait-elle été inconsciente ? Enfin une voix se mêla à ses pensées empreintes de douleur, elle savait son père et sa mère morts et c’est sans doute ce qui l’attendait avec toutes ses blessures : c’était la voix de sa gouvernante.
Elle suppliait le jeune homme mais de quoi ? Eléanore n’eut pas le temps de comprendre que déjà celui-ci se pencha sur elle et lui murmurant des excuses encore obsolètes en cet instant planta les crocs dans son cou d’une pâleur diaphane sous la clarté de la lune.
Vînt alors une douleur insoutenable pendant trois jours et trois nuits où Nathaniel la veilla sans faillir…
Vie depuis sa transformation :
Eléanore lui pardonna, elle pardonne toujours. Elle pardonna également à sa gouvernante qui était également l’une des leur et qui avait repéré dès son plus jeune âge le fabuleux don que la jeune femme pourrait posséder une fois des leurs. Le clan pensait lui proposer un jour de les rejoindre surtout que le plus jeune d’entre eux, Nathaniel, était tombé sous son charme au premier regard.
Elle les suivit donc, souffrant douloureusement dans son coin de la perte brutale de tous ses repères, de la vie qu’elle n’avait certes pas chérie mais qu’elle avait connue pendant 23ans.
Ils étaient sept avec elle : Thomas le patriarche qui pouvait faire apparaître des objets, Catherine l’ancienne gouvernante sa femme qui repérait les dons, Nathaniel qui était doué pour la télékinésie, Marc pouvait contrôler l’eau, Sophia une jeune fille d’à peine seize ans qui savait amplifier les dons des autres et Amélie petite fille d’une dizaine d’années ayant des capacités hypnotiques.
Thomas lui expliqua tous les tenants et aboutissant de sa nouvelle existence, le fait qu’il lui serait difficile pour l’instant d’approcher des humains, qu’ils lui apporteraient ce dont elle avait besoin et que lui et sa famille ne se nourrissaient qu’au strict nécessaire d’où leurs pupilles toujours sombres. De même, lorsque cela arrivait ils choisissaient toujours des personnes mourantes et sans famille, dont le sort n’aurait pas été autre voir même plus douloureux que la mort rapide qu’ils leur offraient. Mais malgré cette bonne volonté affichée de vouloir la rassurer, Eléanore eut beaucoup de mal à s’adapter au nouveau régime alimentaire que lui imposait sa récente « condition ».
Toutefois elle était en quelque sorte plus vivante que jamais et avec des personnes qui l’aimait réellement, qui tenait à elle : en quelque sorte la famille qu’elle n’avait jamais eu… C’est d’ailleurs cette pensée qui la poussa à adopter leur nom : D’Ambroisie, comme le fruit de l’éternité.
Au fur et à mesure des dizaines d’années qui passaient, leur clan continua de s’agrandir et Eléanore se contrôla suffisamment grâce à l’aide de Nathaniel pour recommencer à approcher les humains. Elle visita en son agréable compagnie la France pendant le siècle des Lumières et y passa sans doute les années les plus épanouissantes de son existence : elle rencontra de grands littéraires et autres artistes de ce siècle merveilleux, connu une existence bohème pleine innocence et d’insouciance et surtout trouva une oreille attentive auprès de celui qui aurait dû être son fiancé mais qui au fil du temps c’était en apparence résolu à être son confident. Du moins c’est ce qu’elle croyait…
A la fin du XVIIIème siècle, Eléanore faisait toujours partie du clan D’Ambroisie et avait d’ores et déjà visité la moitié du globe. Ce désir de savoir lui permettait d’oublier lorsqu’elle étudiait ce qu’elle était réellement : un monstre emplie de compassion… Elle ne tuait jamais, son don lui donnant une excuse pour qu’on lui amène ce qui lui servait de repas : elle souffrait trop de devoir tuer un être vivant alors devoir en plus ressentir les dernières émotions de sa victime en était trop pour elle. Car oui, Eléanore avait bien conservée ce don mystérieux lors de sa transformation et avec les siècles elle avait compris qu’en se concentrant sur un vampire dans son champ de vision elle pouvait ressentir, outre ses émotions, son don et l’utiliser à sa place. Toutefois ce dernier point lui demandait une forte concentration et pouvait même la déstabiliser quelques instants lorsqu’elle ratait le contrôle en se laissant submerger par les sentiments de la personne en question.
Enfin un soir d’août 1837, elle prit la décision de quitter son clan temporairement du moins c’est ce qu’elle croyait… Celui-ci était devenu fort puissant en comptant neuf membres doués et des vampires nomades leur avaient amenés des nouvelles à propos des Volturi qui selon les rumeurs commençaient à les redouter. La raison de son départ était pourtant tout autre, son frère de sang Nathaniel désirait plus qu’une simple affiliation fraternel et l’aimait de tout son cœur, elle le ressentait : ces sentiments aussi beaux soient-ils n’étaient pas partagés par Eléanore. Elle fit donc le choix crucial qui pour la deuxième fois de sa vie allait bouleverser toutes ses marques : partir. Elle fit ces au-revoir à toute sa famille, les priant de l’attendre, leur assurant qu’elle reviendrait. Nathaniel la coinça au détour de la propriété avant qu’elle ne parte, il réussit à poser un baiser furtif sur le coin de ses lèvres. Elle lui sourit puis courut aussi rapidement qu’elle put…
C’est là que son dernier calvaire se produisit. Arrivée sur le sommet d’une des collines qui entourait leur massive demeure de style victorienne, Eléanore se retourna. Elle avait couru si vite en essayant de se vider l’esprit qu’elle n’avait rien vu et rien entendu jusque-là mais en cet instant précis, en se retournant elle vit l’horreur la plus totale : la demeure de son clan était en flammes. Sans se poser de question et en abandonnant là toutes ses affaires, elle regagna à toute vitesse la maison. Elle eut à peine le temps de sortir de la forêt pour voir deux membres de sa famille se tordre de douleur sous le joug d’une jeune vampire à la cape sombre : Thomas et Nathaniel qui eurent à peine le temps de lui adresser un dernier regard lui priant de s’enfuir… Elle comprit alors que les rumeurs qui circulaient étaient fondées, les Volturi venaient d’éliminer un clan qui leur semblait dangereux alors qu’elle le savait aucune action contre eux n’aurait jamais été menée : les D’Ambroisie les respectaient beaucoup voire trop au vue de ce qu’il se passait.
La douleur à nouveau trouva place en elle, la douleur que ressentant ceux qui mourraient sous ses yeux mais également sa douleur personnelle d’avoir perdu ceux qu’elle aimait et qui l’aimait d’un amour sans faille. Elle souffrait tant lorsque la douleur de ces ressentis cessa enfin elle était les deux genoux à terre, une plaie béante au niveau du cœur et un homme, en toute logique un Volturi, la dévisageait. Etrangement, ses sentiments envers elle étaient contraires lorsqu’elle sentit l’essence du Volturi s’engouffrer en elle et cela lui semblait être un délice : c’était sans doute le traqueur dont elle avait entendu parler. Brutalement il l’attira vers la forêt mais les émotions qui l’animaient ne correspondaient toujours pas à une mort en bonne et due forme mais plutôt un mélange de haine et d’affection, non c’était impossible! Se laissant docilement traîner sans le moindre sursaut ou tentative de défense, il l’attira loin du chaos. La lâchant, il la contempla droit dans les yeux durant de longues minutes puis lâcha un « Va t’en vite Ael, s’il te plait, et ne te retournes pas ». Aussi vite que ses paroles avaient fusé de sa bouche, le vampire assassin disparut retrouver sans doute ses collègues de tuerie… Encore sous le choc, sous l’effet des sentiments antithétiques du vampire à son égard et sans savoir encore aujourd’hui l’expliquer réellement, elle remonta à toutes jambes la colline sans un regard derrière elle, ramassa ses affaires et disparut sous la lumière bienveillante de la lune.
Vie actuelle :
Depuis cette dernière tragédie, la vie d’Eléanore est devenue plus tranquille et très discrète. Elle changea légèrement son nom pour devenir Eléanore d’Amboisie, sans doute dans un effort désespéré à l’époque que les meurtriers de cette nuit-là ne la retrouvent pas bien même si elle savait qu’ils n’auraient aucune difficulté à cela s’ils le voulaient réellement…
Elle passa un siècle en France où elle vécut dans la crainte d’une éventuelle traque dont elle sera la cible et qu’on lui réserva le même sort que sa famille dont elle aurait pleuré les membres éternellement si seulement des larmes daignaient perler au creux de ses yeux, mais aucune larme ne roulait sur ses joues pâles et elle dût se résoudre à continuer à vivre, à se nourrir chaque fois dans la souffrance et le remord…
Dans les années 1900, elle embarqua pour l’Amérique et s’installa consécutivement dans bien des villes où elle étudia tantôt l’histoire, tantôt la littérature, tantôt la philosophie ou encore la psychologie. Son rêve aurait été de mener à bien des études de médecine mais elle ne pouvait décemment pas s’y risquer… Les années passèrent ainsi entre des villes étudiantes puis des villes où elle ouvrait un cabinet de psychologue ou bien était embauchée dans un hôpital, elle procurait du bien aux malheureux de ce monde et cela la réchauffait un peu bien que ce ne fut qu’au figuré. La belle voulait toujours faire de son mieux pour les autres, pour se repentir de ce qu’elle était obligée de faire parfois, ne laissait rien au hasard ni personne approcher son petit cœur blessé qui encore aujourd’hui souffre de la perte des seuls êtres chers qu’elle ait connus mais aussi blessé de ne savoir qui était ce vampire qui lui a, ce soir d’août 1837, sauvé la vie… Celui qui l’avait appelée « Ael » : l’ange…
Aujourd’hui, Eléanore vient de trouver un emploi de psychologue à Forks. Toutefois sentant des odeurs particulières aux vampires dans toute la ville, elle va tenter de découvrir qui ils sont avant de s’installer plus durablement…
Son caractèreEléanore est quelqu’un de très humaniste même si ce mot peut sonner faux venant d’une personne de son espèce. Aider son prochain est pour elle une priorité essentielle car malgré ce qu’elle appelle avec un humour amer « sa condition » elle continue de croire en ses préceptes. C’est pour cette raison qu’elle a réussi petit à petit à apprivoiser sa soif et à vivre parmi les humains sans dérapage majeur. Cultivée et ayant un esprit vif, elle a suivi toutes sortes d’études qui l’ont conduites à être aujourd’hui une excellente psychologue même si son don y est également pour beaucoup : elle se permet de soulager les autres de leurs sentiments sombres en passant par son don pour se sentir plus proche d’eux, de leurs angoisses, et ainsi être meilleure conseillère. Il est vrai que pour elle cette action a pour elle une saveur de rédemption envers la société humaine. En effet en grande sensible, elle n’a jamais accepté son mode de vie imposé dans la douleur, cette souffrance qui depuis la ronge intérieurement à chaque fois qu’elle ne tient plus et doit se nourrir… Elle ne procède d’ailleurs à son repas que lorsque celui devient absolument nécessaire sous peine de tuer sans foi ni loi : pour rendre les choses moins cruelles pour sa victime et moins difficiles pour elle vis-à-vis de son don, elle a adopté une méthode de son ancien clan visant à ne s’en prendre qu’aux personnes mourantes et sans famille ou mieux lorsque cela étant possible en grignotant le sang restant sur les cadavres frais… Cela n’est guère glorieux, elle le sait mais Eléanore songe que c’est sans doute la meilleure façon d’agir dans sa situation. N’accordant que rarement sa confiance depuis que sa famille a été tuée il y a de cela plus d’une centaine d’années, elle vit seule en se fixant quelques mois ici, quelques années là. Cette vie solitaire et dans le secret commence toutefois à lui peser et en bonne romantique qu’elle est elle rêve de rencontrer celui qui comblera à jamais le vide des battements inexistants de son cœur.
Son physiqueEléanore est une vampire d’un charme certain. De taille moyenne, sa silhouette fine ondule dans des courbes douces souvent mises en valeur par des vêtements de goût. Sa démarche est légère, dansante : ses pas semblent portés par une brise invisible. Sa peau blanche aux accents perlés dénote avec ces yeux où le noir oscille douloureusement sur le pourpre. Quant à son visage délicat, il est entouré de longs cheveux châtain foncé dont les grandes boucles lui donnent une touche d’innocence insolente. La belle affectionne d’être paré d’un maquillage raffinée : un blush clair, un fard irisé marié à un trait noir pour que ses yeux deviennent de biche et un rouge à lèvres rosé pour une bouche aux allures de rose éclose. Pour finir, son expression est éternellement celle d’une douceur et d’une bienveillance non feinte. Par un sourire discret, elle complète le mystère qui semble l’entourer. Vous... | Prénom ou pseudo : Double-compte d'Alice Cullen | Age : - | Présence : 6/7 jours | Comment avez-vous connu le forum : - | Avez-vous lu les livres : - | Commentaires/Suggestions: - | Code du réglement : - Spoiler:
Code validé par Alice^^
| Test rp : Sinon, comme vous me l'avez demandé je poste un petit exemple de ce que donne le don d'Eléanore, et cela avec les deux types d'agresseurs possibles (avec ou sans don). - Spoiler:
1ère situation : Attaquant sans don
Je rentrais tranquillement chez moi après quelques cours du soir que donnés pour le compte de l’université de Seattle. Il était tard, il faisait déjà nuit, mais comme à chaque fois je me perdais dans mes pensées oubliant tout ce qui m’entourait et ne regardant jamais les gens que je croisais pour éviter de me glisser involontairement dans leur intimité sentimentale. Mon regard glissait donc vide sur le sol même si je gardais un sourire sur les lèvres donnant sans doute l’impression aux passants de m’être perdue dans une quelconque rêverie. Néanmoins tout à coup une odeur étrange vînt chatouiller mes narines : *Encore un autre vampire* songeais-je avec écœurement lorsqu’une saveur de sang frais pervertie mes sens soudain plus alertes.
Je tournais dans une ruelle histoire de m’éloigner un maximum de cet être qui ne m’apporterait, j’en étais certaine, que des ennuis si je le rencontrais. Malheureusement et malgré mon grand âge, je n’étais toujours pas douée pour éviter les problèmes et m’était engouffrée directement dans la ruelle dans laquelle gisait au sol le cadavre de sa victime…
Des émotions m’emplirent tout à coup avec une telle brutalité que je ne pus les maîtriser : * frustration d’avoir été dérangé en plein dîner, angoisse de faire une telle rencontre dans ce quartier, colère noire *. Mes lèvres se retroussaient déjà de cette haine mais il fallait que je la refoule à tout prix si je ne voulais pas être vulnérable : ses sentiments ne m’appartenaient pas...
Visiblement il ne s’était pas attendu à croiser ma route et devait être vraiment proche de moi pour que je ressente aussi ses tourments intérieurs en cet instant. Entendant un ricanement je me retournais, une fois dans mon champ de vision j’arrivais mieux à le cerner : *froid, colère, indignation* les diverses émotions que je sentais… Il allait m’attaquer c’était certain ou du moins c’est ainsi que je l’interprétais, toutefois selon mon ressentiment il n’avait aucun don j’étais donc seule face à sa force. Nous nous dévisageâmes ainsi un moment avant que je ne sentes une fureur monter en moi en même temps que son grondement sauvage lorsqu’il se rua sur moi.
Sa fureur m’aidait à me battre plus intensément mais à chaque fois qu’il chutait et doutait sa douleur me faisait mal autant qu’à lui tout comme ses doutes s’insinuaient terrifiants dans mon esprit… Plusieurs fois j’arrêtais un de mes assauts en cours déboussolée par le coup que je lui avais asséné. J’avais toujours autant de mal à chasser les émotions qui emplissaient mes adversaires lors des affrontements, sans doute parce que ma concentration était très faible mais cela me rendait si fragile : je n’aimais pas que l’issue soit si incertaine...
Cette nuit-là j’eus de la chance, au bout de quelques minutes je réussis à surmonter cela et à le maîtriser, il s’enfuit peureux et étourdi sans se retourner pendant que passait d’une satisfaction non feinte à une terreur sans nom en rétractant instinctivement dans un coin sombre de la ruelle alors que j’avais triomphé : ce n’est que quand qu’il ne disparut au coin de la ruelle quittant ainsi mes yeux et mon esprit que l’ambivalence de cette situation disparut et que je retrouvais mes émotions propres.
Je me hâtais de disparaitre moi aussi dans la nuit, non sans avoir adressé un regard de compassion à la dépouille de la victime qui gisait là, macabre scène dans Seattle…
Conclusion: [Notons qu'Eléanore est vulnérable dans les combats physiques à cause de son don qui l'empêche de se concentrer pleinement et lui font faire des erreurs car il est trop présent dans son esprit ceci allant crescendo avec la rapidité/les émotions de son agresseur : elle a donc une chance sur deux de se resaisir selon le déroulement de la bataille. Elle peut également être induite en erreur dans n’importe quelle autre situation si celui qu'elle ressent sait jouer sur les émotions de manière à la déboussoler, la perturber.]
- Spoiler:
2ème situation attaquant avec don :
Je rentrais tranquillement chez moi après quelques cours du soir que donnés pour le compte de l’université de Seattle. Il était tard, il faisait déjà nuit, mais comme à chaque fois je me perdais dans mes pensées oubliant tout ce qui m’entourait et ne regardant jamais les gens que je croisais pour éviter de me glisser involontairement dans leur intimité sentimentale. Mon regard glissait donc vide sur le sol même si je gardais un sourire sur les lèvres donnant sans doute l’impression aux passants de m’être perdue dans une quelconque rêverie. Néanmoins tout à coup une odeur étrange vînt chatouiller mes narines : *Encore un autre vampire* songeais-je avec écœurement lorsqu’une saveur de sang frais pervertie mes sens soudain plus alertes.
Je tournais dans une ruelle histoire de m’éloigner un maximum de cet être qui ne m’apporterait, j’en étais certaine, que des ennuis si je le rencontrais. Malheureusement et malgré mon grand âge, je n’étais toujours pas douée pour éviter les problèmes et m’était engouffrée directement dans la ruelle dans laquelle gisait au sol le cadavre de sa victime…
Des émotions m’emplirent tout à coup avec une telle brutalité que je ne pus les maîtriser : * frustration d’avoir été dérangé en plein dîner, angoisse de faire une telle rencontre dans ce quartier, colère noire *. Mes lèvres se retroussaient déjà de cette haine mais il fallait que je la refoule à tout prix si je ne voulais pas être vulnérable : ses sentiments ne m’appartenaient pas...
Visiblement il ne s’était pas attendu à croiser ma route et devait être vraiment proche de moi pour que je ressente aussi ses tourments intérieurs en cet instant. Entendant un ricanement je me retournais espérant enfin l'avoir dans mon champ de vision car je ressentais une spécificité chez lui, une fois dans mon champ de vision j’arrivais mieux à le cerner : *froid, colère, indignation et egotisme* pensais-je intérieurement… Il allait m’attaquer c’était certain ou du moins c’est ainsi que je l’interprétais, toutefois selon mon ressentiment il n’avait un don, il voulait créer quelque chose j’avais un sentiment de création en tout cas… Il continuait à me contempler tout en m’injuriant et jurant ma mort avec un sourire montrant toute son assurance : *tant mieux pour moi* pensais-je avec ironie continue de donner dans la gamme, cela me laissait du temps et surtout me permettait de me concentrer pour trouver en lui le déclencher émotionnel de son don, ce subtil changement d’attitude qui permettait à chaque vampire doué d’utiliser ces compétences de la meilleure manière qui soit. Tout à coup je compris : un sentiment de protection mêlé à une pointe d’égocentrisme ! Aussitôt je me concentrais pour reproduire en moi ce savant dosage lorsqu’une brume épaisse apparue : c’était donc cela son don, une protection sous forme d’un épais brouillard, je comprenais mieux son arrogance même le plus affuté des vampires n’aurait trouvé sa proie dans cette fumée ! Mais je ne le voyais plus non plus, perdu dans ce crachin, je perdais donc la maîtrise et la brume s’effaça subitement comme si elle n’avait été que mirage. Heureusement terrifié, il était déjà au bout de la rue : il s’enfuyait sans demander son reste, une simple démonstration certes spectaculaire mais sans souffrance avait suffi à le prendre au dépourvu.
Quel don intéressant, protection et supériorité réunit pour quelqu’un qu’on ne peut atteindre… Dommage que je ne puisse le reproduire qu’en voyant le propriétaire qui d’après moi ne me recroiserait pas de sitôt !
Je me hâtais de disparaitre moi aussi dans la nuit non sans avoir adressé un regard de compassion à la dépouille de la victime qui gisait là, macabre scène dans Seattle…
Conclusion: [Notons que là aussi que Eléanore avait une chance sur deux : - soit le vampire doué bougeait, se cachait, débutait le combat avec elle avant qu’elle ne puisse trouver la combinaison d’émotions qu'elle le contrôle et ainsi la privait de la concentration nécessaire pour l’utiliser ; - soit comme je l’ai montré ici il patientait, s’essayait de l’intimider, la contemplait en guettant ses réactions ce qui laissait du temps à Eléanore de se concentrer pour éventuellement trouver le déclencheur de tel ou tel don.]
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