Eva McCherry Fondatrice reine des enfers (Dc Hélèna)
| Sujet: Eva McCherry - La perle noire Lun 13 Déc - 15:25 | |
| Validée Votre présentation Eva McCherry feat. Shannen Doherty | | Nom : McCherry | Prénom : Eva (Elizabeth Amélia Eve) | Surnom : -
| Age d'apparence : 29 ans | Age réel : 173 ans | Nationalité : Autrichienne
| Groupe : Vampire | Statut : En couple avec Dorian | Métier/Etudes : -
| Don : Elle a la capacité de copier ce qui l'entoure :
- elle peut ainsi se fondre dans le décor tel un caméléon (se rendant donc invisible bien que l'effet ne dure qu'une minute), - mais elle peut également s'en servir pour copier des caractéristiques des personnes l'entourant (comme les dons).
| Son histoire Avant la transformation :
Mon histoire commence il y a bien longtemps, une nuit orageuse de mai 1837… Ma mère hurlait, mon père bougonnait, la sage-femme luttait calmement pour permettre un accouchement le moins dangereux possible pour moi et ma génitrice même si je pense que cela était peine perdue à cette époque. Je naquis donc dans les pleurs, tantôt de joie, tantôt d’impatience et d’agacement lorsque l’homme de la famille se rendit compte que j’étais une fille. Lui qui avait tant espéré assister à la naissance de son héritier fut bien déçu lorsque l’accoucheuse annonça avec entrain : « voici votre petite princesse ».
Pendant longtemps, il m’en voulut je crois. Ainsi pendant toute mon enfance, mon père, le duc d’une province autrichienne, ne daigna pas s’occuper de moi tandis qu’à son contraire ma mère me protégeait tant qu’elle pouvait pour que mon petit cœur de fillette ne soit pas briser par la méchanceté injustifiée dont faisait preuve son mari. Ce n’est que quand je fus jeune fille et que ma mère fut à nouveau enceinte, de jumeaux cette fois, que je compris : tous les hommes de la haute aristocratie viennoise aimait à exhiber un garçon parmi leur progéniture or ma mère ayant eu un travail difficile lorsqu’elle m’avait mise au monde des difficultés de fécondité avait suivi les années suivantes, plongeant dans le doute la possibilité d’avoir un héritier…
Lorsque je compris cette horrible vérité, je me mis à détester mon père. Dans mon esprit, je pouvais tout à fait comprendre ce besoin qu’avait les hommes de notre niveau d’avoir un mâle dans la famille à qui léguer biens et titre lorsque le glas sonnerait leur dernière heure, mais qu’il me rejette parce que j’avais été celle qui le plus involontairement du monde avais failli le priver de cet autre enfant, ce garçon, je ne pouvais l’accepter. Jamais plus je ne pus ressentir une once d’affection à son égard après cela.
Lorsque quelques mois plus tard, mes frères naquirent alors que mon père ne pensait qu’à se réjouir sans même voir que sa femme avait failli y laisser sa vie : à ce moment-là ma haine pour cet homme qui ne pensait qu’aux convenances me répugna définitivement… Plus proche que jamais de ma mère, je faisais tout avec elle et pour elle, et elle le savait. Je m’affranchissais de toutes les idioties relatives à notre mondanités, assistait à tous les bals et valses inutiles dont j’étais certaine que j’aurais pu apprécier la frivolité si jeune la bêtise de mon père ne m’avait pas ouvert les yeux sur celle de l’humanité…
Longtemps, grâce toujours à ma mère que j’aimais plus que tout, j’échappais au mariage et tentait de m’épanouir bien que je ne trouvais jamais tout à fait ma place dans cette société : j’aimais à porter des robes de gala, mais n’aimait pas les soirées auxquelles elles étaient associées, j’aimais qu’on me fasse la cour mais haïssaient qu’on demande ma main par la suite… Pourtant nombre de prétendants étaient à la hauteur, tout ce qu’une jeune fille de bonne famille aurait pu souhaiter. Mais leur moralité leur faisait à tous défaut ! A vrai dire elle faisait défaut à toutes les personnes qui se pavanaient dans leur queue de pie à Viennes, aucun de semblaient voir la misère du peuple et les guerres qui tuaient tant d’innocents par-delà nos frontières et qu’à part envoyer des soldats, malheureux qui serviraient de chair à canon, nous ne faisions rien pour empêcher...
En cette époque j’étais bien idéaliste, c’est certain. Mais j’espérais que d’autres personnes humanistes, d’autres quelque part voyaient ce que moi je voyais en cette noblesse de privilège : la bassesse des pires instincts humains. Je crois que même si un sourire était éternellement posé sur mon visage poudré, je ne fus jamais réellement heureuse lorsque j’étais humaine...
Un soir, alors que rien ne laissait présager du drame, mon père me parla au dîner : il m’annonça que vu mon âge avancé et la « largesse » dont il avait déjà fait preuve à mon égard en acceptant tous mes « frasques » qui n’étaient pourtant qu’être venus en aide à des démunis de notre province, il avait décidé de me marier. Il m’annonça le nom de celui avec lequel je devrais finir ma vie de satin, le titre que je porterais, le nom de la demeure où je logerais jusqu’à ma mort sans nul doute,…et tant d’autres choses que je n’entendis même pas tant mon univers tout entier s’écroula dans un fracas indescriptible dans mon esprit. Des larmes roulèrent sur mes joues tandis que ma mère me voyant perdre pied pria mon père de me laisser regagner mes appartements. La disputant, elle tenta de répliquer alors qu’elle passait déjà ses bras autour de moi pour me raccompagner et c’est alors qu’elle me serrait contre elle que je vis une lueur brusque et douloureuse dans ses yeux, elle s’effondra dans un murmure : une crise cardiaque l’avait terrassée, sa dernière parole avait été pour moi, «Eva ma chérie».
Furieux, dès que le médecin fut passé et qu’on sut qu’elle était bien partie définitivement, je pleurais toutes les larmes de mon corps d’avoir perdue la seule personne qui comptait à mon cœur, la seule qui avait toujours eu une morale irréprochable en n’hésitant pas à tenir tête aux décisions injustes de mon père envers ses admistrés. Sans aucun sourcillement, sans compassion aucune, mon père m’attrapa violemment par le bras et me jeta dans ma chambre qu’il ferma à clé. De l’autre côté, je l’entendis hurler de rage : « maintenant que ta chère mère n’est plus là tu es seule ! Tu vas apprendre ce que c’est de respecter son père et tu l’honoreras en épousant le prince de Saxe dès la semaine de deuil écoulée ! ».
Impuissante, ulcérée, anéantie, j’avais l’impression d’être dans le pire des cauchemars que ma conscience ait pu générer. La nuit approcha, à la lueur des chandelles j’avais l’impression de disparaitre comme si j’avais toujours été quelqu’un d’autre mais jamais moi-même dans cet enfer qu’avait été ma vie où mon seul ange, ma mère, avait fini par être dévoré par les flammes lui aussi. Mon visage poudrée si parfaitement n’était plus, à présent dans le miroir se voyait la véritable Elizabeth Amélia Eve : Eva, cette jeune fille qui préférait le naturel aux francheluques, qui détestait l’inhumanité dont faisaient preuve cette société qui se disait altruiste,… A cette heure, le masque tomba et je me vis telle que j’avais toujours été : un esprit solitaire, espérant qu’un jour quelqu’un le comprenne et vienne le sauver de ce monde écoeurant où les basses valeurs triomphaient sur l’amour, la solidarité, la foi…
En cet instant, je ne fus plus déboussolée. Pour la première fois de ma vie je me sentis moi-même, j’avais compris que rien ne me retenait ici, que jamais mon chemin ne croiserait celui de quelqu’un me ressemblant, que j’étais condamnée à être cette femme mi-ange, mi-démon, errant le cœur brisé.
Un coupe papier trainait sur mon bureau, sans réfléchir je le pris avec délicatesse entre mes doigts à la peau blanche : je savais quelle était ma seule issue, mon unique salut. J’ouvris la baie vitrée de ma chambre, laissant ce que je pensais être la dernière fois le vent caresser ma peau couverte par une longue et fine robe de voile blanc qui me donnait un air irréel. Mes cheveux volant sous la brise, je respirais une dernière fois l’air pur que m’offrait cette soirée de décembre où la neige tombait en petits flocons. Puis après ces derniers instants où je m’étais encore sentie vivante, sans doute plus que ces vingt neuf dernières années, je me laissais tomber sur le lit à baldaquin. Un éclair d’argent, un liquide pourpre sur le drap de satin blanc… La vie qui s’échappe peu à peu de moi, cette fin désirée qui me gagne : puis plus rien…
La transformation :
Une souffrance sans pareille, des brûlures me déchirant le corps, un homme qui me berce doucement,… Que peut-il bien m’arriver ? Un hurlement lointain, est-ce le mien ? Pourquoi est-ce que je n’entends pas ce que je murmure, ce qu’il me murmure ? Pourquoi me sert-il contre lui à chaque fois que je me débats sous l’effet de la douleur ? Sa main s’agrippe désespérément à mon poignet qu’il regarde avec un soupçon de désir et de folie ?
Et moi je me battais contre cette douleur qui transformait mon corps en brasier vivant. Non vivante je ne pouvais plus l’être, je me souvenais parfaitement de la profonde entaille dont j’avais tatoué mon poignet et qui m’avait plongée dans le néant. Peut-être cette atroce souffrance était-elle le prix que je devais payer, mon châtiment pour avoir attenter à mes jours ? Du moins c’est ce que je pensais, et désespérée comme je l’étais je m’étais prise à penser que ce feu qui brûlait chaque parcelle de moi-même n’était rien à côté de ce que j’avais subi durant toutes les années de ma vie.
Durant plusieurs jours, je me souviens être restée dans cet état second : mi-morte, mi-vivante, brûlante de toute part, harcelée par la douleur, mais à ma grande surprise jamais « IL » ne m’a quitté à aucun moment de mon supplice. Il fut mon bourreau et mon sauveur…
Lorsqu’enfin je repris mes esprits, je me rendis compte que nous nous trouvions dans des appartements assez chics et de bons goûts. Néanmoins les volutes de l’architecture de la pièce n’était pas tout à fait semblable à celles que nous trouvions en Autriche, non nous étions ailleurs, bien ailleurs…
L’homme qui avait veillé sur moi durant mon enfer se présenta : il s’appelait Dorian, Dorian McCherry, c’était un vampire. Bizarrement je n’eus pas peur de lui, je fus plutôt intriguée sans doute car dès que cette révélation fut faite et que mes yeux eurent bifurqués sur la coupure que je m’étais infligée j’aperçus en travers une magnifique cicatrice en croissant de lune. J’étais comme lui, une créature de l’ombre, damnée pour l’éternité si on en croyait les légendes.
Tout cela ne m’effraya pas outre mesure et je lui demandais rapidement de bien vouloir m’expliquer ce qu’il s’était passé. Mon aplomb l’avait un peu désarçonné mais son sourire m’avait prouvé qu’il ne s’attendait pas à autre chose de ma part. Son discours fut long et instructif : il m’avait aimé au premier regard, premier regard dont je me souvenais un soir de bal où j’étais mélancolique, et me surveillant jour après jour alors que sa mission dans mon pays touchait à sa fin il était une dernière fois venu m’espionner, tel un adieu, au dehors de ma demeure. C’est exactement le moment que j’avais choisi pour partir loin de cette terre et ne voulant pas me perdre, lui qui savait qu’il ne trouverait plus jamais quelqu’un de semblable et pour laquelle il aurait tant de sentiments : il avait sans réfléchir davantage décider de me transformer tant cela lui paraissait une évidence.
S’en était suivi les jours de matyr dont je me souvenais peu, mais où il me disait avoir eu le cœur brisé par mon visage crispé sous la douleur.
Je crois bien que c’est en l’entendant me conter toutes les mésaventures qu’il avait vécu jour après jour pour rester près de moi sans que je m’en aperçoive que son regard toucha mon cœur. Tout en lui me rappelait ce que j’avais espéré trouver chez mon amour, tout ce que j’avais renoncé à chercher tant je pensais que cela était utopique sur cette terre : en un sens je n’avais pas eu tort puisque seul un immortel avait pu me comprendre, comprendre mon cœur, mes pensée et ses tragédies.
Après la transformation :
Jamais un amour ne fut aussi passionnel que le nôtre. Encore plus fort que celui qui unissait Roméo et Juliette, Dorian et moi étions comme les deux parties d’un même tout. Nous nous aimions tendrement et nous comprenions plus que n’importe qui d’autre. Point besoin de paroles entre nous, d’un simple regard nous savions ce que l’autre pensait : une sorte de télépathie surnaturelle bien qu’elle n’existât pas réellement c’était instaurée entre nous.
Il quitta les Volturi pour pouvoir vivre pleinement notre amour et je ne pense pas qu’il regretta un jour son choix, sachant très bien que j’avais moi-même un grand respect pour ses seigneurs vampires.
Je lui offris tout ce que j’étais en mesure de lui offrir, j’étais toute à lui comme il était mien. Nous vécurent ainsi de nombreuses années tous les deux, rien ne pouvait nous résister. Amoureux pour l’éternité, tout nous réussissaient…
Vînt le jour où notre envie de fonder une famille se fit sentir, nous choisîmes avec beaucoup de précautions celui que nous transformerions pour qu’il ait un esprit au plus proche de nos idéaux. Alex fut l’heureux élu et il nous rejoint sans rechigner après sa transformation, devenant notre fils de sang. A cette époque, nous étions plus qu’heureux mais Dorian avait entendu parler au cours d’un de nos nombreux voyages d’un autre vampire, Johan, qui avait trouvé la possibilité d’enfanter pour les mâles de notre espèce. Songeant à quel point Dorian désirait avoir une fille de son sang, je consentis à le laisser séduire une humaine pour qu’elle soit la génitrice : ma seule demande fusse que je la choisisse. Ma décision s’arrêta sur une jeune femme qui voyait la vie du haut des millions que possédaient sa famille, elle n’avait aucune conscience du malheur, aucune conscience de l’argent, aucune conscience de la pauvreté : en elle je ne vis aucun aspect moral qui puisse la sauver, pour moi elle s’était déjà perdue elle-même et c’est pour cette raison qu’elle fut mon choix. Dorian accepta mon choix qu’il qualifia même de sage et l’affaire fut faite. A la naissance de la petite, nous ne fûmes malheureusement pas assez rapide pour approcher la jeune mère qui mourut pendant l’accouchement et ces stupides humains qui se pressaient avec horreur autour d’elle nous bloquèrent l’accès à l’enfant qui grandissant tellement vite eut le temps de s’enfuir dans les bois environnants. Durant des jours nous la cherchions et lorsque dans la forêt nous la retrouvions, elle avait déjà l’aspect d’une enfant de 5 ans. Dorian et moi décidions alors de la laisser grandir encore et de l’observer : elle serait plus facile à approcher lorsqu’elle nous considérerait comme les seuls à pouvoir la comprendre…
Des mois passèrent donc, mois que la petite dut prendre pour des années et se sentir bien seule alors que son père et moi ne la quittions jamais des yeux. Alex ne sachant rien de notre manège, nous inventions, complices, des chasses nocturnes qui ne faisaient que renforcer notre complicité et notre amour.
Lorsqu’enfin Dorian décida d’aborder la petite et de la ramener à la maison, elle avait l’apparence d’une jeune fille de 18 ans. Belle, elle paraissait néanmoins sauvage et pour n’éveiller les soupçons de personne nous décidions de lui dire qu’elle était une vampire. Malgré que cette information fut dure à accepter pour elle, elle finit par se faire une raison même si aujourd’hui encore elle cherche à savoir qui elle est… Toutefois Dorian et moi veillons à ce qu’elle ne découvre rien, nous voulons garder notre fille auprès de nous car même si j’ai du mal à montrer mes sentiments avec elle plus qu’avec Alex et même si j’ai le sentiment qu’elle est plus dure avec son père qu’avec moi : je l’aime comme ma fille…
Dernièrement, Dorian m’a annoncé notre départ pour Port Angeles, ville portuaire non loin de la petite bourgade de Forks dont chaque immortel qui se respecte connait la série d’événements qui ont secoué la région il y a de cela quelques années. Ce manque d’explications de mon amour sur ce déménagement brutal me laisse à penser qu’une mission des Volturi est derrière tout cela : après tout Dorian sait pertinemment que jamais je ne lui refuserais quoi que ce soit surtout si cela a un rapport avec la famille royale. En plein hiver, nous venons donc de poser nos bagages dans cette petite ville sans grand intérêt mais où je suis sûre que de nombreuses aventures nous attendent…
Son caractère Ma vie humaine ne m’ayant point épargnée malgré la vie de satin qui semblait m’y être offerte, je suis quelqu’un ayant un tempérament fort. Audacieuse, je n’hésite pas à mettre tout en œuvre pour parvenir à mes fins si je suis réellement déterminée.
Ressentant une profonde aversion pour l’humanité, je n’ai aucun scrupule à me nourrir grâce à son sang. Les conventions ainsi que les règles sont des choses qui me passent au-dessus de la tête : je ne supporte ainsi pas qu’on me dicte quoi faire, ni qu’on me coince dans une idée reçue. J’aime faire ce qu’il me plait, quand il me plait sans m’affranchir de quelques explications que ce soit.
A me définir ainsi on pourrait croire que je suis une personne fougueuse et irréfléchie alors qu’au contraire je suis calculatrice, perfectionniste voire même souvent trop. J’aime que les choses soient bien faites, ce qui fait de moi une très bonne stratège.
Les seules personnes qui me connaissent telle que je suis réellement sous cette carapace protectrice sont mon mari et mes enfants : douce, attentive, prévenante. Pour Dorian, je donnerais tout ce que j’ai : il m’a sauvé, il m’a aimé, il m’a donné tout ce que je croyais qu’il m’était impossible d’avoir et je lui ai donné mon âme, mon cœur, mon éternité... Tous deux fusionnels, je sais que je ne pourrais vivre sans lui et notre confiance l’un en l’autre est totale et sans condition. Avec mes enfants, mes relations sont plus ambiguës vous direz Brittany. Je les aime également de tout mon être et me montre très protectrice à leur égard. Ma tendresse je la fais partager à Alex, mon fils, nous sommes très proches et je sais qu’il m’a adopté comme sa mère. Mes liens avec Brittany sont plus compliqués, j’ai le sentiment qu’elle ne me laisse pas l’approcher et cela me peine mais ne voulant pas le lui avouer j’essaye de respecter la distance qu’elle semble poser entre nous même si je suis certaine que ce sont les questions qu’elle se pose sur sa mère biologique qui creusent ce fossé : avec le temps j’espère qu’elle me laissera l’approcher et que je réussirais à trouver les bons mots pour elle… Très protectrice, je ne permettrais jamais que quelqu’un s’attaque à l’un de mes trois amours.
Feu et glace à la fois, je suis donc de ces personnes difficiles à cerner, mystérieuses, dont il vaut mieux être l’ami que l’ennemi…
Son physiqueEva est une immortelle d’une beauté irréelle.
De taille moyenne, sa peau à l’aspect parfait est une blancheur diaphane, lumineuse. Ses courbes douces et sensuelles lui donnent une démarche dansante et sûre d’elle alors que ces pas sont portés par une brise légère.
Seules deux petites perles noires qui oscillent douloureusement sur le pourpre qui indique son caractère vampirique, perles qui rendent son regard irrésistible. Quant à son visage, les traits qui y sont posés pour l’éternité sont fins et semblent n’exprimer aucune émotion particulièrement malgré le sourire qui semble pour toujours avoir élu ses lèvres et dont on ne sait s’il est doux ou dangereux. Son maquillage est très travaillé, une ligne de fard noir sur ses paupières lui donne des yeux de biche et un regard félin tandis que sa bouche parait s’entrouvrir comme une rose un matin d’hiver grâce au rouge qui les colore subtilement. Quant à ses cheveux noirs, allant un peu plus bas que les épaules, ils finissent de compléter ce portrait charmant et raffiné.
Toujours habillées avec goût et subtilité, elle prend l’allure d’une naïade, sirène, princesse ou déesse sortie des mythes d’un autre temps…
Vous... | Prénom ou pseudo : Eva | Age : 19 ans | Présence : 3-4/7 jours | Comment avez-vous connu le forum : Dc Hélèna | Avez-vous lu les livres : Oui, plusieurs fois même | Commentaires/Suggestions: | Code du réglement : - Spoiler:
Code validé par Alice
| Test rp : (si votre personnage possède un don, merci de l'inclure dans ce rp pour que nous puissions juger de sa puissance) - Spoiler:
Cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas tant amusée. Il est vrai que lors de notre dernière mission pour les Volturi, qui remontait déjà à plus de cinquante ans, Dorian et moi étions encore un jeune couple et maintenant que nous nous connaissions dans les moindres détails ces traques en étaient encore plus distrayantes.
Voyant mon amour me faire un clin d’œil alors que le vampire que nous étions chargés d’éliminer nous distançait je compris qu’il désirait le coincer et que ce soit moi qui ai le privilège de le bloquer avant qu’il ne comprenne que sa fin était toute proche. Le regardant du coin de l’œil tout en continuant à courir à vitesse vampirique, je vis qu’il me fit un signe de tête vers ma gauche : visiblement, il connaissait cette forêt et avait déjà repéré un endroit qui ferait un magnifique piège. Quittant la traque, je me hâtais donc de courir dans la direction qu’il m’avait succinctement indiquée tout en tentant de me rappeler ce qu’il m’avait indiqué les jours précédents dans ce bois : *la falaise, la clairière, la grotte,…oui la grotte ! ça ne pouvait qu’être cela !*. J’arrivais donc la première, sachant parfaitement que les deux autres ne tarderaient pas à me rejoindre pour ma plus grande satisfaction.
Entendant les pas du vampire pourchassé au loin, je décidais de la jouer théâtrale et me concentrant je me fondis dans le paysage tant et si bien que personne n’aurait pu me distinguer. Bien sûr cet aspect caméléon ne durerait qu’une minute au plus, mais il avait l’avantage de m’avoir sorti de bien des broutilles et j’étais certaine que la surprise qu’il allait provoquer chez notre proie le prendrait au dépourvu. Et c’est effectivement ce qu’il se passa : le vampire arriva et alors qu’il fut devant la grotte hésitant un instant à y entrer je lâchais ma concentration et apparut à ses yeux. Il me regarda, complétement éberlué par cette apparition tandis que je sautais et le plaquais au sol dans un même mouvement précis.
Dorian arriva à ce moment-là et me sourit. Il attrapa le vampire par le col, le soustrayant à mon emprise et le souleva. Là il me dit : « Chérie, ne voudrais-tu pas en finir avec lui ? Je te donne la permission de jouer avec le feu ». Un sourire machiavélique qui n’était décidément pas de bon augure pour l’immortel que nous avions attrapé se plaça sur mon visage tandis que me concentrant sur mon mari je sentis un feu m’envahir. Des flammes brûlaient délicieusement en moi et lorsqu’il me demanda avec une voix suave si j’étais prête, je lui répondis avec délectation : « Oh oui mon amour tu peux le lâcher ».
L’immortel ahuri dût croire que notre manège n’avait été qu’un avertissement des Volturi, malheureusement pour lui il se trompait, sa fin était proche et il ne pouvait en vouloir qu’à sa bêtise d’avoir mis en péril notre secret à tous.
Il tenta de s’enfuir : un immense mur de flammes lui barra le passage. Pour mieux le contrôler, je levais ma main dans sa direction pour maintenir la concentration. Je formais ainsi un cercle enflammé autour de nous en utilisant le don de mon mari qui se délecta bien plus que moi de la peur qu’affichait l’immortel dont les minutes étaient comptées. Ma concentration faiblissant tout comme moi par la faute du contrôle dont je devais faire preuve, je lui fis signe d’en finir : il se dirigea alors vers le vampire traqué et en un mouvement celui-ci fut sur le sol démembré. Dans un dernier effort, je portais à son corps les flammes pour qu’elles l’emportent avant de tomber à genoux.
Le feu lui continua à faire rage autour de nous, Dorian me prit dans ses bras tout en posant un baiser sur mon front : conscient de l’effort que j’avais réalisé, il me porta hors du cercle de feu que j’avais créé quelques minutes plus tôt en éloignant le brasier sur notre passage. Puis nous partîmes tranquillement, la mission avait été accomplie : les Volturi, nos règles et notre secret avaient été préservés…
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