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Quand Aurevoir est un début.

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MessageSujet: Quand Aurevoir est un début. Quand Aurevoir est un début. Icon_minitimeSam 5 Mar - 20:27



Lascivement allongé sur une branche massive d’un chêne centenaire que le temps avait marqué de complexes sillons d’écorce, un jeune homme brun s’amusait à observer les reflets lunaires qui scintillaient au sein du Lac du Cygne Noir, qui, un peu plus loin à l’Ouest, à peine à portée de son regard, lui apparaissaient comme une petite pièce d’eau ridée par une bise tiède d’été.

Une moue rieuse s’affichait sur son visage de marbre, figure parfaite de l’archétype d’une beauté d’autrefois, convoitée dans des temps plus anciens mais conservée, au fil des générations par quelques mystères de la pérennité, sans doutes aucun. Cela aurait put effectivement être une explication plausible à ce mélange étrange et fascinant d’ardeur et de volupté que les statues grecques paraissaient chercher à imiter. Tout du moins, aurait-il fallut pour cela ignorer la profonde nature de l’homme, Pouvait-on seulement le nommer ainsi sans commettre un pêché à la péjoration ?, perché sur cette branche inaccessible combien de fois enviée du regard par les gamins vagabonds du voisinage.

Une poignée de mèches de ses longs cheveux bruns s’agita au vent, dévoilant des pupilles de grenat teintées d’éclats sauvages de rubis, fort peu commun avouons-le-nous. Quelques temps auparavant, il les aurait noircies de quelques gouttes de belladone. Mais, désormais, ce n’était plus nécessaire. Penchant soudainement la tête, il se tourna avec une vitesse toute à fait improbable vers les longes fenêtres faiblement éclairée de la façade du Château qui s’élevait derrière lui, dominant le parc ainsi que ses alentours avec une austérité propre à l’architecture de l’époque.

Plissant des yeux, il se laissa alors retomber sur le sol. Une servante qui passait par-là aurait put s’écrier à voir cette silhouette se jeter du haut de six mètres de haut. Elle l’aurait certainement fait si l’opération ne s’était pas faite avec une aisance en rapidité et l’atterrissage dans un silence lui plus total. Quelques secondes lui suffirent pour franchir la distance assez importante qui le séparait du morceau de verre qui venait de s’éclairer à la lueur d’une bougie tremblotante.

Prenant pour appuis le chambranle en bois ornant la fenêtre à l’anglaise, l’homme poussa doucement du doigt la paroi miroitante qui lui renvoyait son image parfaite avec une netteté effrayante. Détaillant du regard la pièce qui s’offrait à son visage malicieux, il s’arrêta un instant sur la petite figure blonde qui le fixait avec arrogance, rougie par la contrariété toute infantile qui la caractérisait.

-Vous voilà bien pressant, Monsieur de Turvilo !, lança-t-elle, la lèvre inférieur avancée dans un simulacre de caprice qui ravi l’orgueil de l’Immortel.

Haussant ses épaules fines, l’Italien se contenta de décocher un sourire canaille à l’enfant qui frappait d’un pied agacé le sol molletonné de velours. D’un bond, il s’approcha d’elle avec vivacité et grâce, chuchotant à l’oreille de la jeune fille dont il appréciait déjà les frissons qui la parcourait :

-Que d’impatience. Que de personnalité. Votre beauté n’est que sublimée par cette colère qui vous habite, Lizzie.

Sa petite langue rosâtre claqua férocement sur la rangée de dents bien alignée, soulignant de son petit bruit sec les pensées rocailleuses de la petite lady. Aro se surprit à la détailler, une nouvelle fois. L’insolence de ses cheveux blonds blé terni au caramel, le miroitement singulier de ses prunelles de mercure liquide, la pâleur de sa peau habilement camouflée par une couche épaisse de maquillage dont les effluves nauséabondes saturaient lentement mais surement la chambre en puanteur.

Néanmoins, sous tout ses artifices féminins, il distinguait le flux continu du sang qui jouxtait la peau avec une chaleur désirable, le bruit séduisant de se cœur, comprimé par un corset bien trop serré et adulte pour ne pas paraitre ridicule.

L’enfant ne parut pas le moins du monde agréable à ce compliment, si bien que, d’un air des plus acides, elle répliqua avec cet accent élégant :

-Nulles flatteries ne pourraient couvrir vaut défaut, Monsieur. En quoi vous est-il permit de me nommer de ce pathétique sobriquet, je suis tout de même Lysbeth-Franscesca-Contessina-Anne de …

-… Monfort-Salviati d’Armoise …

D’un de ses longs doigts de pierre, il caressa le bijou logé au creux de sa gorge. Un lys d’argent tracé sur un saphir accompagné de cinq rubis.

-… de Médicis … Dernière du nom.

-Exactement. Souffla avec orgueil la fillette, menton relevé avec arrogance.

-Mais pour moi, comme pour vous, d’ailleurs, vous resterez toujours Lizzie …

Le sifflement furieux aux notes félines retentit avec d’autant plus de force que le soprano doux de la gamine ne lui permettait pas énormément de discrétion dans le propos. Aro sourit avec amusement face à l’agacement bien enfantin de la demoiselle poudrée en une cocasse minuscule femme. L’accompagnant sur le matelas imposant, couvrant difficilement l’immense lit à baldaquins finement décorés et colonnes gravées qui l’accompagnait, il pencha vers elle sa tête parée d’un masque de sympathie courtoise :

-Qu'y a-t-il, petite demoiselle ?

Lysbeth avait beau faire preuve d’une déconcertante maturité en surface, elle restait une toute petite fille, et en tant que tel, n’hésita pas à s’épancher largement sur son sort :

-Oh ! Aro ! Pourquoi les choses doivent-elles être si dures ! Je ne me sens comprise ni de mes pairs, ni de mes domestiques. Qu’ils soient commerçants ou princes, apothicaires ou fermiers, aucun n’arrive à saisir qui je suis. Ma propre mère peinerait à me définir !

-Il lui serait en effet difficile de donner son avis, depuis sa tombe, murmura-t-il avec patience.

-Détail ! Détail !, gronda-t-elle en agitant sa petite main potelée. Aucun de ses grossiers personnages n’arrive à me surprendre, attiser mon esprit, me voir tel que je suis si bien que Vous ! Je doute que Jack, mon petit chien, puisse en savoir plus sur moi que Vous, et pourtant, soyez bien avisé que je lui dis tout.

-Vous voulez parler de vos courtisans ?

-De qui d’autres !, hurla-t-elle avec véhémence, Ils sont partout ! Chaque jour, ils reviennent plus nombreux, non pas pour moi, ni pour des titres, au, Grand Dieu, non !, c’est assit au sommet d’une montagne de richesses qu’ils me passeront l’anneau !

-Il est pourtant normal de voir de telles pratiques, votre rang l’exige, c’est ainsi que vous êtes apparue …

- Oui ! Mais ma mère ne vous connaissait pas, alors, je ne crois pas qu’elle eut hésité bien longtemps entre vous et un être qui, quelques soient ses qualités, se doit-être par essence abject à vos côtés !

-Mais, vous ne m’aimez pas, murmura-t-il doucement.

-Ne soyez pas bête, bien évidemment que non !, je vous affectionne parce que vous êtes le seul, je dis bien, le seul, à m’avoir réellement accordé d’attention sans espérer autre chose.

-En êtes vous si sûre, Mademoiselle de Montfort?

-Que voulez-vous dire ?

-Approchez vous.

Tendant le cou avec curiosité, la gamine dévoilant un lobe d’oreille blanchâtre qu’elle plaça à quelques millimètres des lèvres pourpres de son intriguant ami. Celui-ci prit le tant de lui effleurer le front, une dernière fois avant de lui chuchoter :

-Je convoitais quelque chose … Pas d’or … Pas de terre, ni de nom … Pas Vos idées … Pas Vous … Mais … Votre Sang.

Le mot sembla suspendre le temps, libérer un vent glacial dans la pièce où gisait déjà le cadavre dépouillé de toute chaleur de Lysbeth. Une marque étrange sous son oreille droite, les yeux révulsés dans une moue horrifiée. Loin, là-bas, la silhouette sombre d’un homme s’éloignait sur la chaussée sale. Les hurlements de Jack, prisonnier de la chambrée, et de la bonne qui était revenue de sa promenade résonnaient sur son passage. Personne n’y répondrait, les servantes, les valets, les maîtres et les cuisiniers, tous s’était retrouvé froid bien avant qu’il ne rende visite à son dernier repas. Délicieux. Aussi bien l’esprit et que corps, chacun l’avait contenté. Songeant que son impatience avait peut-être raillé une pièce de choix, il se rappela la première Médicis qu’il avait croisé et s’assura alors d’avoir prit le bon choix. Jetant un coup d’œil derrière lui, il chercha. Quoi ? Il ne le savait pas vraiment. Un Fantôme, une ombre, un signe … Quelque chose qui lui indiquerait que le blasphème fait à son amante était bel et bien réel. Le Silence, rien que le Silence et l’Obscurité. L’Éternité. Un jour, Sulplicia lui avait signifié que l’Immortalité était une fin en soit. Mais elle se trompait. Il était sur le pas de la porte, à l’Aube de l’Éternel, il sentait que l’existence ne s’arrêtait pas. Elle commençait.

[Ne cherchez pas le pourquoi du comment, je n'y tenais plus, il FALLAIT que je poste quelque chose. Répondez si le coeur vous en dis, maintenant, ça peut rester un simple épisode indépendant de la vie de Aro.]
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Lutine fondatrice


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MessageSujet: Re: Quand Aurevoir est un début. Quand Aurevoir est un début. Icon_minitimeMer 21 Sep - 13:46

HRP administration :

Etant donné l'inactivité et donc la suppression du compte d'Aro, je me permets de le clôturer définitivement puisqu'il ne fait pas parti de l'intrigue.

Libre au futur Aro d'en débuter un du même genre.

Alice
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Quand Aurevoir est un début.

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